Print Friendly, PDF & Email

.

Cancer : un vaccin à ARN qui montre des résultats prometteurs ?

.

Le cancer sera peut-être un jour prévenu et guéri par un vaccin, comme s’il s’agissait d’une petite grippe ?

.

L’idée est la même que pour le coronavirus : le vaccin contient une sorte de mode d’emploi génétique qui permet à l’organisme de construire une version inactivée des marqueurs du cancer (les antigènes qui se trouvent à la surface des molécules cancéreuses).

.

.

Ainsi, le système immunitaire de la personne vaccinée peut apprendre à reconnaître ces molécules (ici inoffensives), les éliminer et fabriquer des anticorps en conséquence. Maintenant que nous connaissons tous les vaccins anti-Covid, ce fonctionnement paraît assez simple.

.

Pourtant, jusqu’à présent, aucun essai clinique ne s’était révélé concluant, pour la simple et bonne raison que la majeure partie du vaccin aboutissait dans le foie ne générant pas une réponse immunitaire suffisante, et surtout générant une inflammation non désirable. Pour que cette dernière soit optimale, il faut plutôt que le vaccin atteigne le système lymphatique où les globules blancs sont plus concentrés et où ils peuvent ainsi apprendre de manière efficace à se défendre contre le cancer. Un obstacle que la Tufts School of Engineering des Etats-Unis est parvenue à contourner en utilisant… des molécules de graisse !

.

Tumeurs inhibées et 40% de rémission complète !

En se servant de particules lipidiques, qui fusionnent facilement avec les autres cellules du corps, les chercheurs peuvent davantage cibler les tissus dans lesquels sera délivré le vaccin ; en l’occurrence ici les ganglions lymphatiques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats qu’ils ont obtenus et publiés dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (ou PNAS pour les intimes) sont impressionnants7.

.

En parvenant à cibler de manière plus précise le système lymphatique, grâce à une nanoparticule lipidique en particulier, c’est près d’un tiers du vaccin qui a pu être absorbé par les cellules immunitaires et ainsi démontré ses effets. Testé par voie sous-cutanée sur des souris atteintes d’un cancer de la peau avec métastases, ce nouveau produit a montré une “inhibition significative des tumeurs et un taux de réponse complète de 40 %, c’est-à-dire sans tumeur et sans récidive à long terme”, lorsque les souris recevaient en complément un autre traitement déjà existant pour “empêcher les tumeurs de supprimer la réponse immunitaire”.

.

Mieux encore, il semblerait que ce vaccin ait une excellente mémoire immunitaire, puisque même en injectant de nouvelles cellules tumorales métastatiques aux souris vaccinées, “aucune nouvelle tumeur ne s’est formée chez les souris en rémission complète11”. Des résultats plus que prometteurs que les chercheurs espèrent répéter chez l’être humain dans un futur proche, également pour d’autres pathologies.

.

Pourtant, malgré le côté “miraculeux” de cette découverte, je ne peux m’empêcher de ressentir un sentiment mitigé. Car n’oublions pas que scientifiques et surtout industriels sont bien souvent dithyrambiques quant à ces nouvelles “avancées” en matière de santé… Mais quelles vont être les conséquences concrètes en jouant ainsi avec notre ADN dans la vie réelle ? Quels sont les risques que nous faisons courir à notre organisme en lui inoculant volontairement une pathologie présumée inactive ?

.

Encore une fois, je n’ai pas l’impression que nous ayons assez de recul sur la question. Le “succès” des vaccins anti-Covid semble avoir ouvert une brèche (ou peut-être une boîte de Pandore) dans laquelle s’est jetée la médecine contemporaine… Et il me paraît urgent que les autorités reprennent à bras le corps le contrôle serein de ces vaccins. 

.

Certains d’entre eux ont l’air tout à fait prometteurs pour l’avenir, mais il me paraît crucial que toutes les étapes d’élaboration de tels produits continuent à être respectées. En particulier l’étude randomisée en double aveugle sur un échantillon à taille significative. Une étape essentielle qui a clairement été bâclée dans le cas des vaccins anti-Covid… d’où l’effet déceptif de leur efficacité…

.
D’après un article de Thibaut Masco dans Santé Non Censurée
.

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils