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Les sarcodes (de « Sarcx »= la chair), ou « organothérapiques » sont des produits (sécrétions) ou extraits tissulaires sains, d’origine animale. De quoi s’agit-il me direz-vous ? Citons quelques exemple dans la matière médicale homéopathique : Lac caninum, Cholesterinum, Thyroidinum….
NB. le sarcode est un remède tiré d’une partie d’un animal et non de l’animal entier, ce qui exclut de la définition des remèdes comme : Apis mel., Asterias rubens, Coccus cacti, Homarus… qui sont des triturations d’animaux entiers.
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à quoi servent les sarcodes ? Il s’avère qu’ils servent à beaucoup de choses.
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Méthode qui fonctionne selon la loi d’identité : « Une substance à dose infinitésimale (diluée et dynamisée) a une activité sur son propre métabolisme« .
NB. : plus la substance utilisée a un rôle physiologique important, plus son action sera étendue.
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L’utilisation en dilutions basses ou moyennes (3CH à 5CH) des sarcodes est optimale, au dessus, les proving restent très fragmentaires. Dans la riche liste des sarcodes, voyons ensemble quelques remèdes de la matière médicale aux origines et/ou utilisations peu connues :
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L’organo-hormonothérapie
Un peu d’histoire : ce n’est pas avant le 19° siècle que l’on commença à comprendre les effets de la castration chez l’animal. Arnold BERTHOLD, chez le coq, constate la régression des caractères secondaires et leur réapparition après une greffe testiculaire intra-abdominale. Charles BROWN-SEQUARD médecin français, fils d’une réunionnaise et d’un américain, va explorer la pathologie endocrinienne pendant plusieurs dizaines d’années. En juin 1889, il communique devant la Société de Biologie de Paris sur l’effet d’auto-injections d’extraits de testicules de chien, capables d’augmenter ses propres capacités physiques et mentales et son appétit. L’organothérapie est née. Brown-Séquard est suivi par de nombreux chercheurs puis par des cliniciens. Ces derniers réalisent des injections d’extraits testiculaires (sérum de BOGOMOLETZ) ou la transplantation de testicules humains, de singes ou de chiens dans le traitement de maladies aussi diverses que tuberculose, diabète, paralysie, gangrène, anémie, athérosclérose, grippe, maladie d’Addison, migraine, hystérie… En Europe et surtout aux Etats-unis des milliers d’hommes se feront traiter. Un peu plus tard, NIEHANS en Suisse met au point la thérapie cellulaire utilisant des injections de cellules animales pour traiter des patients dont les organes sont considérés déficients : les grands de ce monde défilent à « la Prairie » au bord du lac Léman. Actuellement encore, au Mexique, on pratique régulièrement des implants d’hypophyse bovine associés à des décoctions d’Agave (cortisone-like).
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Il ne faut pas la confondre l’organothérapie avec l’opothérapie substitutive (l’administration pondérale ayant toujours pour conséquence d’induire un ralentissement des sécrétions endogènes). Son principe est celui de la régulation de l’organe homologue du malade. L’apport d’AG organiques (ou d’AC spécifiques, comme vous le verrez au chapitre « sérothérapie ») stimule les équilibres du SRE (en effet, un tissu vieillissant est reconnu comme pathologique et éliminé, la régénération s’active alors, c’est « l’effet cytotrophique ») :
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Notons par exemple l’effet cytotrophique remarquable de certains organes du SRE :
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Certains praticiens les utilisent pour la régulation hormonale :
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Ne pas se laisser égarer par des notions simplificatrices (malheureusement trop répandues) :
a / l’organe agit sur l’organe = vrai et faux ! Ce n’est pas parce que l’on a mal au pied qu’il faut utiliser l’organe « pied ». En matière de sarcodes, ce qui compte, ce sont les correspondances histologiques et physiopathologiques : ainsi une trentaine de souches suffisent en pratique, il ne faut pas tomber dans des analogies trop strictes,
b / l’organe agit en « stimulation » par les basses dilutions, en « freination » par les dilutions hautes = faux ! Car le type de réponse dépend beaucoup de l’organe utilisé, du malade et de la pathologie en cours. En fait elle est essentiellement stimulante (basses dilutions) et à peu d’action en dilutions hautes?
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Exemples : Les différents organes, au sein des complexes SUIS (organothérapie d’origine porcine du laboratoire Heel) :
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Pôle métabolique … l’organe Foie = relance métabolique (enfant ou convalescent), effet anti-tumoral remarquable (s’il ne s’agit pas d’une atteinte hépatique !):
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Pôle vasculaire … mobilise le sang (qui contient « Shen » !)
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Pôle lymphoïde … Rate = effet anti-viral, herpès, aphtose, diarrhées saisonnières, choc vasculaire … Pancréas = anti-inflammatoire
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Pôle cutanéo-muqueux … Poumon, Colon = anti-infectieux bactérien … Thymus = augmente l’immunotolérance lors des maladies auto-immunes
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Pôle conjonctif … minéralisation, squelette et « entrailles curieuses » …
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Dans les cas d’insuffisance :
1 – choisir un organe du pôle « attaqué » (cf. pentagramme de la MTC). Exemple : dans un asthme, on pourra faire du Poumon (pôle Tuberculinique), mais aussi du Colon (GI), Thymus, Ovaire, Sous-cortex ou Peau.
2 – limiter l’action du pôle « attaquant » en tonifiant les organes du pôle qui le contrôle. Exemple : comme c’est le pôle Coeur (Sycose) qui appuit (trop fort) sur le Poumon, on peut contrôler cette action pathologique en faisant de la Surrénale (pôle Luèse), mais aussi du Rein, de l’Os ou de la Vertèbre.
3 – nourrir le pôle attaqué en tonifiant sa « mêre » (pôle qui le nourrit dans le cycle Chen). Exemple : dans cet exemple, on pourra faire de la Rate (pôle adaptation), mais aussi du Pancréas, de l’Estomac, du Placenta, de l’Hypophyse ou de l’arcade dentaire.
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Dans les cas de « plénitude », il faudra au contraire associer un organe du pôle affecté avec un organe du pôle qui le contrôle. Par exemple, dans le cas d’une rhinopharyngite de l’enfant (pôle lymphoïde) on utilisera Tonsilla suis comp. (la Rate), associé à Hepar suis comp. (le Foie).
Il faut surtout éviter ++ (cause de presque toutes les aggravations !):
4 – de stimuler plus de trois organes à la fois, si possible choisir un organe répondant à chacune des trois règles,
5 – de tonifier les organes du pôle attaquant (dans notre exemple, ne pas faire de Myocarde, ni d’Intestin grêle ou de Thyroïde), ou le pôle que le nourrit (Foie et Vésicule biliaire), sous peine d’une aggravation symptomatique désagréable.
6 – ne pas tonifier un organe plein de « pervers » :
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Presentation Organotherapie Dr Henry 22-11-2021
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A – L’organothérapie « diluée et dynamisée » (ODD) des laboratoires homéopathiques français (4 CH dilution minimale délivrée, jusqu’à la 30 CH !). Organes lyophilisés, puis montées à l’alcool (mais ces manipulations modifieraient l’aspect spatial de la molécule, c’est à dire ses propriétés antigéniques),
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B – Par expérience, nous préférons :
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extraits glandulaires – info scientifique
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C – L’organothérapie embryonnaire : https://www.helene-gale.com/organotherapie-associations-synergiques.html
(l’embryon prélevé est à moins de 1/3 de son temps de gestation) est encore utilisée par quelques cliniques européennes, à des concentrations variant de 1/5 ème au 1/40 ème. Très efficace (concentration importante), mais chère et de conservation délicate (frigidaire obligatoire pour ces souches).
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NB.1 l’organe « Placenta », supprimé par décret, est remplacé par « Cordon ombilical ».
NB.2 l’apparition récente de la « maladie des vaches folles », due à un prion (séquence protéique infectante induisant une réaction immune gravissime), a conduit l’ensemble des laboratoires a abandonner les souches d’origine bovine.
NB.3 les Organothérapiques (AG) peuvent être associés à une sérothérapie (AC) du même organe, pour une action plus rapide et durable !
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Bibliographie d’organothérapie :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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