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 L’organothérapie

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Les sarcodes (de « Sarcx »= la chair), ou « organothérapiques » sont des produits (sécrétions) ou extraits tissulaires sains, d’origine animale De quoi s’agit-il me direz-vous ? Citons quelques exemple dans la matière médicale homéopathique : Lac caninumCholesterinumThyroidinum….

NB. le sarcode est un remède tiré d’une partie d’un animal et non de l’animal entier, ce qui exclut de la définition des remèdes comme : Apis mel., Asterias rubensCoccus cactiHomarus… qui sont des triturations d’animaux entiers.

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à quoi servent les sarcodes ? Il s’avère qu’ils servent à beaucoup de choses.

  • — Un homéopathe peut les prescrire comme remède « complémentaire », en complément d’un remède constitutionnel. Par exemple, une personne peut avoir besoin de Lycopodium comme traitement constitutionnel pour un trouble gastro-intestinal et d’autres symptômes, mais un sarcode hépatique peut également être prescrit pour soutenir son foie pendant le traitement.
  • — Les sarcodes peuvent être utilisés pour renforcer ou corriger la fonction d’un organe lorsque celui-ci a été endommagé ou structurellement affaibli.
  • — Les sarcodes peuvent aider lorsqu’il y a « trop » de quelque chose dans un organe ou un tissu hyperfonctionnel : par exemple, un sarcode surrénalien peut être utilisé pour soulager l’hyperfonctionnement surrénalien observé dans le syndrome de Cushing.
  • — De même, les sarcodes peuvent être utilisés lorsqu’il y a « trop peu » de quelque chose : par exemple, un sarcode de pituitrine peut être utilisé pour stimuler la croissance pendant la puberté retardée.
  • — Les sarcodes sont également utiles lorsque les symptômes sont difficiles à déceler, comme chez un patient inconscient ou un nourrisson. Les analyses sanguines ou les scanners qui révèlent un organe endommagé, hyper- ou hypo-sécrétant peuvent indiquer un sarcode de soutien de cet organe.
  • — Les sarcodes ont également été utilisés pour soutenir des patients très malades lorsqu’il existe une crainte qu’un remède constitutionnel puisse provoquer une aggravation.
  • — Enfin, un sarcode peut renforcer la fonction d’un organe confronté à une accumulation de toxines nocives, ou lors d’une procédure de détoxification ou de chélation de ces toxines.

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Méthode qui fonctionne selon la loi d’identité : « Une substance à dose infinitésimale (diluée et dynamisée) a une activité sur son propre métabolisme« .

  1. Loi qui est démontrée par de nombreuses expériences scientifiques (ex. : intoxication du pigeon à l’arsenic puis récupération de la chronaxie et reprise des éliminations du toxique après des doses homéopathiques d’Arsenicum album),
  2. Loi qui a de nombreuses applications pratiques : oligo-éléments / sels biochimiques de Schüssler / isothérapie / organothérapie …

NB. : plus la substance utilisée a un rôle physiologique important, plus son action sera étendue.

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SérolabThéorie

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L’utilisation en dilutions basses ou moyennes (3CH à 5CH) des sarcodes est optimale, au dessus, les proving restent très fragmentaires. Dans la riche liste des sarcodes, voyons ensemble quelques remèdes de la matière médicale aux origines et/ou utilisations peu connues :

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  • Amnios liquidum, le liquide amniotique, a été utilisé en injection pour le traitement de certaines affections cancéreuses (?!).
  • Arenaria tela, la toile d’araignée, remarquable pour certaines hémorragies.
  • Cervus, peau et poils de cerf, que l’on mettait dans les thériaques autrefois.
  • Hippomanes, substance muqueuse de l’allantoide d’une pouliche.
  • Oleum jecoris aselli, l’huile de foie de morue.
  • Ovi galli pellicula, pellicule interne de la coquille de l’œuf de poule, remède des ovarialgies gauche, à noter que la poule n’a qu’un ovaire, le gauche !
  • Sphingurus, trituration de piquants de porc-épic…
  • etc …

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L’organo-hormonothérapie 

Un peu d’histoire : ce n’est pas avant le 19° siècle que l’on commença à comprendre les effets de la castration chez l’animal. Arnold BERTHOLD, chez le coq, constate la régression des caractères secondaires et leur réapparition après une greffe testiculaire intra-abdominale. Charles BROWN-SEQUARD médecin français, fils d’une réunionnaise et d’un américain, va explorer la pathologie endocrinienne pendant plusieurs dizaines d’années. En juin 1889, il communique devant la Société de Biologie de Paris sur l’effet d’auto-injections d’extraits de testicules de chien, capables d’augmenter ses propres capacités physiques et mentales et son appétit. L’organothérapie est née. Brown-Séquard est suivi par de nombreux chercheurs puis par des cliniciens. Ces derniers réalisent des injections d’extraits testiculaires (sérum de BOGOMOLETZ) ou la transplantation de testicules humains, de singes ou de chiens dans le traitement de maladies aussi diverses que tuberculose, diabète, paralysie, gangrène, anémie, athérosclérose, grippe, maladie d’Addison, migraine, hystérie… En Europe et surtout aux Etats-unis des milliers d’hommes se feront traiter. Un peu plus tard, NIEHANS en Suisse met au point la thérapie cellulaire utilisant des injections de cellules animales pour traiter des patients dont les organes sont considérés déficients : les grands de ce monde défilent à « la Prairie » au bord du lac Léman. Actuellement encore, au Mexique, on pratique régulièrement des implants d’hypophyse bovine associés à des décoctions d’Agave (cortisone-like). 

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Il ne faut pas la confondre l’organothérapie avec l’opothérapie substitutive (l’administration pondérale ayant toujours pour conséquence d’induire un ralentissement des sécrétions endogènes). Son principe est celui de la régulation de l’organe homologue du malade. L’apport d’AG organiques (ou d’AC spécifiques, comme vous le verrez au chapitre « sérothérapie ») stimule les équilibres du SRE (en effet, un tissu vieillissant est reconnu comme pathologique et éliminé, la régénération s’active alors, c’est « l’effet cytotrophique ») : 

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Notons par exemple l’effet cytotrophique remarquable de certains organes du SRE :

  • Foie = relance métabolique générale, bon effet lors des MAI
  • Rate = effet anti-viral, herpès, aphtose, diarrhées saisonnières…,
  • Os, Poumon, Intestin grêle = anti-infectieux bactérien,
  • Pancréas = effet anti-inflammatoire et digestif …,
  • Thymus, Placenta = augmente l’immunotolérance lors des maladies auto-immunes (les AC d’organes produits en trop grande quantité par le SRE, s’attaquent alors aux cellules normales). Effet rajeunissant !

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Certains praticiens les utilisent pour la régulation hormonale :

  • — Adrénocorticotrophine (préparée à partir de l’hypophyse antérieure)
  • — Cortisone (hormone stéroïdienne préparée à partir du cortex surrénalien)
  • — Insuline (préparée à partir de cellules bêta de l’îlot de Langerhans du pancréas)
  • — Glande pituitaire postérieure (préparée à partir de la glande pituitaire postérieure)
  • — Thyroidinum (préparé à partir de tissu thyroïdien sain)

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Ne pas se laisser égarer par des notions simplificatrices (malheureusement trop répandues) :

a / l’organe agit sur l’organe = vrai et faux ! Ce n’est pas parce que l’on a mal au pied qu’il faut utiliser l’organe « pied ». En matière de sarcodes, ce qui compte, ce sont les correspondances histologiques et physiopathologiques : ainsi une trentaine de souches suffisent en pratique, il ne faut pas tomber dans des analogies trop strictes,

b / l’organe agit en « stimulation » par les basses dilutions, en « freination » par les dilutions hautes = faux ! Car le type de réponse dépend beaucoup de l’organe utilisé, du malade et de la pathologie en cours. En fait elle est essentiellement stimulante (basses dilutions) et à peu d’action en dilutions hautes?  

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Exemples : Les différents organes, au sein des complexes SUIS (organothérapie d’origine porcine du laboratoire Heel) : 

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Pôle métabolique  … l’organe Foie = relance métabolique (enfant ou convalescent), effet anti-tumoral remarquable (s’il ne s’agit pas d’une atteinte hépatique !):

  • Hepar suis comp. … fonction hépato-vésiculaire (anti-inflammatoire et détoxiquant)
  • Testis suis comp. … fonction sexuelle chez l’homme (C.I. si cancer génital)
  • Oculus totalis suis-Injeel / Retina suis-Injeel / Vesica fellea suis-Injeel … 

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Pôle vasculaire … mobilise le sang (qui contient « Shen » !)

  • Cor suis compositum … fonction cardio-vasculaire (hypo TA, arythmie, OAP…)
  • Thyroïdea suis comp. … fonction thyroïdienne hypo
  • Thalamus suis comp.  … contient thalamus, épiphyse, surrénale 
  • Aorta suis-Injeel / Arteria suis-Injeel / Sanguis suis-Injeel … 

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Pôle lymphoïde … Rate = effet anti-viral, herpès, aphtose, diarrhées saisonnières, choc vasculaire … Pancréas = anti-inflammatoire

  • Syzygium compositum …  pancréas endocrine, diabète gras et complications
  • Tonsilla suis compositum … tous les blocages lymphoïdes
  • Placenta suis comp. … contient placenta, veine et artère, hypophyse
  • Cerebrum suis comp. … fonction corticale, tr. de mémoire, dépression
  • Gingiva suis-Injeel / Hypophysis suis-Injeel … 

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Pôle cutanéo-muqueux … Poumon, Colon = anti-infectieux bactérien … Thymus = augmente l’immunotolérance lors des maladies auto-immunes

  • Cutis suis compositum … fonction cutanée (mycoses, alopécie, sclérodermie…)
  • Mucosa suis comp…. affections et catarrhes muqueux (respirat., digestives et génitales)
  • Ovarium suis compositum …  fonction génitale féminine (contient utérus et hypophyse)
  • Bronchus suis-Injeel / Colon suis-Injeel / Glandula thymi suis Injeel  … 

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Pôle conjonctif … minéralisation, squelette et « entrailles curieuses » …

  • Solidago compositum …  fonction rénale (petit effet diurétique)
  • Cartilago suis comp. … arthrose (contient embryon total et placenta)
  • Discus suis compositum …  fonction articulaire rachidienne (contient surrénale et embryon)
  • Uterus suis-Injeel / Ren suis-Injeel / Medula ossis suis-Injeel …                                                                                

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Six règles thérapeutiques sont à respecter pour une organothérapie optimale :

Dans les cas d’insuffisance :

1 – choisir un organe du pôle « attaqué » (cf. pentagramme de la MTC). Exemple : dans un asthme, on pourra faire du Poumon (pôle Tuberculinique), mais aussi du Colon (GI), Thymus, Ovaire, Sous-cortex ou Peau.

2 – limiter l’action du pôle « attaquant » en tonifiant les organes du pôle qui le contrôle. Exemple : comme c’est le pôle Coeur (Sycose) qui appuit (trop fort) sur le Poumon, on peut contrôler cette action pathologique en faisant de la Surrénale (pôle Luèse), mais aussi du Rein, de l’Os ou de la Vertèbre.

3 – nourrir le pôle attaqué en tonifiant sa « mêre » (pôle qui le nourrit dans le cycle Chen). Exemple : dans cet exemple, on pourra faire de la Rate (pôle adaptation), mais aussi du Pancréas, de l’Estomac, du Placenta, de l’Hypophyse ou de l’arcade dentaire. 

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Dans les cas de « plénitude », il faudra au contraire associer un organe du pôle affecté avec un organe du pôle qui le contrôle. Par exemple, dans le cas d’une rhinopharyngite de l’enfant (pôle lymphoïde) on utilisera Tonsilla suis comp. (la Rate), associé à Hepar suis comp. (le Foie).

Il faut surtout éviter ++ (cause de presque toutes les aggravations !):

4 – de stimuler plus de trois organes à la fois, si possible choisir un organe répondant à chacune des trois règles,

5 – de tonifier les organes du pôle attaquant (dans notre exemple, ne pas faire de Myocarde, ni d’Intestin grêle ou de Thyroïde), ou le pôle que le nourrit (Foie et Vésicule biliaire), sous peine d’une aggravation symptomatique désagréable.

6 – ne pas tonifier un organe plein de « pervers » :

  • exemple 1 : dans un cas de cancer, ne jamais utiliser un organe correspondant à un tissu envahi, ainsi éviter au moindre doute : Mamma suis Injeel / Prostata suis-Injeel  …
  • exemple 2 : pas de poumon dans un asthme Yin (plénitude : aggravé la nuit, en décubitus, au froid …),
  • exemple 3 : une émotion qui ne s’est pas exprimée est une énergie perturbée sur l’organe correspondant (poumon = tristesse/ rein = dépression / foie = colère …cf. MTC).

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Presentation Organotherapie Dr Henry 22-11-2021

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Principales sources d’organothérapie :

A – L’organothérapie « diluée et dynamisée » (ODD) des laboratoires homéopathiques français (4 CH dilution minimale délivrée, jusqu’à la 30 CH !). Organes lyophilisés, puis montées à l’alcool (mais ces manipulations modifieraient l’aspect spatial de la molécule, c’est à dire ses propriétés antigéniques),

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B – Par expérience, nous préférons :

  • les médicaments préparés à partir d’organes frais (organolysats des lab. Heel ou Weleda),
  • les basses dilutions par voie injectable, endo-nasale (aéropulseur), gouttes perlinguales ou suppositoires. Les hautes dilutions ont objectivement un effet quasiment nul (cf. tube ci-dessous) !

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  • Les extraits de laboratoire Energetica :

extraits glandulaires – info scientifique

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C – L’organothérapie embryonnaire : https://www.helene-gale.com/organotherapie-associations-synergiques.html

(l’embryon prélevé est à moins de 1/3 de son temps de gestation) est encore utilisée par quelques cliniques européennes, à des concentrations variant de 1/5 ème au 1/40 ème. Très efficace (concentration importante), mais chère et de conservation délicate (frigidaire obligatoire pour ces souches).

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NB.1 l’organe « Placenta », supprimé par décret, est remplacé par « Cordon ombilical ».

NB.2 l’apparition récente de la « maladie des vaches folles », due à un prion (séquence protéique infectante induisant une réaction immune gravissime), a conduit l’ensemble des laboratoires a abandonner les souches d’origine bovine.

NB.3 les Organothérapiques (AG) peuvent être associés à une sérothérapie (AC) du même organe, pour une action plus rapide et durable !

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Bibliographie d’organothérapie :

  1. NIEHANS P. « La thérapie cellulaire » (ed. Payot, Lausanne 1958)
  2. BERGERET Cl. et TETAU M. « L’organothérapie diluée et dynamisée » (ed. Maloine 1973)
  3. JULIAN O.A. « Traité de micro-immunothérapie dynamisée » (ed. le François 1977)
  4. PALAISEUL J. « Tous les espoirs de guérir » tome 2 (ed. j’ai lu 1979)
  5. « Abécédaire pour la pratique : Revitorgan-thérapie » lab. Revitorgan (RFA 1982)

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