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Les remèdes homéopathiques

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Très certainement, si l’homéopathie « sent le soufre » c’est bien parce que la pensée d’Hahnemann procède de la pensée alchimique propre à son époque, l’alchimie étant l’ancêtre de notre « chimie » moderne, avec laquelle nous sommes évidemment plus familiers…

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Pourtant les recherches les plus récentes semblent confirmer les propriétés « physiques » de l’eau dans laquelle on a dilué les remèdes :

https://actu.epfl.ch/news/theorie-avancee-de-la-structure-electronique-de-l-/?fbclid=IwAR0bPNinn9Fb84rvV-sEJxJgkOSDcZvvncgyxDfHnyrofmY5m-9GeDVZuuU

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Nous avons vu que beaucoup de substances utilisées à l’époque de Hahnemann sont en fait des poisons violents (par exemple le mercure, la belladone, l’ipéca…). Hahnemann estima donc qu’il fallait atténuer leur force, et donc les diluer. Il les dilue donc, mais, en plus, il les secoue énergiquement (« dilution » + « succussion » = « dynamisation » par définition) avant de les administrer à ses malades. D’où lui vient cette idée de succussion ? Intuition alchimique ? Nul ne sait… Mais ça marche !…

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Au sujet  de la dynamisation :

a/ S. Hahnemann proposait un minimum de deux secousses manuelles entre chaque dilution centésimales. Il avait expérimenté de plus nombreuses dynamisations et observé que l’effet homéopathique du remède en était accru.

b/ Les laboratoires actuels utilisent des machines vibrantes qui fournissent des centaines de succussions en 45 secondes !

c/ Les études du pr. LASNE sur les effets observés en résonance magnétique nucléaire de diverses dilutions homéopathique ont montré que l’effet optimal était obtenu à partir d’une cinquantaine de coups donnés à la fréquence de 1 hertz, c’est à dire un coup par seconde, ce qui est la fréquence des battements du cœur !

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Selon la concentration du remède, différents types d’effets seront prépondérants : chimique, enzymatique (effet des nano-particules) ou homéopathique +++

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On utilisera les remèdes bas dilués (effet chimique) pour « nourrir les structures » au contraire des hautes dilutions (effet signal – donneur d’ordre) qui auront la capacité d’agir sur les « dysfonctions » pathologiques. Les remèdes en dilutions moyenne on un effet de nano-particules, que la physique est en train de découvrir avec intérêt.

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La règle d’Arndt-Schulz est une loi concernant certains effets de pharmacologie dans des concentrations opposées. Ce chercheur déclare que :

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                                                   Loi d’inversion des effets selon la dilution.

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 » Pour chaque substance, de petites doses stimulent et de grandes doses tuent « . C’est-à-dire que fortement dilués, des produits pharmaceutiques ou des poisons améliorent des processus vitaux, tandis que des concentrations fortes peuvent inhiber ces processus et les terminer même.

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Ainsi, par exemple :

1/ l’arsenic qui est un poison létal peut en micro-dose améliorer l’état des patients en situation d’empoisonnement. Vérifié expérimentalement sur le pigeon intoxiqué à l’arsenic : des dilutions homéopathiques d’arsenic font reprendre l’excrétion du toxique et récupérer la vitesse des réflexes du pigeon.

2/ la digitaline, remède allopathique qui a dose pondérale régularise les coeurs rapides (tachycardie) devient « Digitalis » en haute dilution, avec la propriété d’être le remède des coeurs lents (bradycardies).

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La règle a porté le nom d’Hugo Paul Friedrich Schulz et Rudolf Arndt. Le dernier l’a formulée en 1888. Cependant, les exceptions à cette règle sont si nombreuses que l’on ne peut pas la considérer comme une loi générale.

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Il existe plusieurs modes de dilutions-dynamisations :

  • Les « centésimales Hahnemanniennes » ou « CH » (parfois notées simplement « C ») : une part (=1 partie) de la « souche » est diluée dans 99 parties de solvant (eau), le mélange est vigoureusement secoué, une part (=1 partie) de ce « mélange » est dilué dans 99 parties de solvant, etc., le processus répété autant de fois que nécessaire pour obtenir les dilutions souhaitées : 1CH, 2CH, etc. jusqu’à… nCH (la limite est une question de pratique : pour 200CH il faut répéter 200 fois le processus…)
  • Les « dixièmes Hahnemanniennes » ou « DH » notées « D » ou « X » [mêmes remarques, avec 1 partie pour 9]
  • Certains se sont intéressés aux « séries » de dilutions croissantes :

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Certaines dilutions centésimales sont peu utilisées, ainsi :

–> la 12 CH … en référence au Nombre d’Avogadro (6 x 10-24) limite de l’existence statistique d’une seule molécule dans le solvant.

–> la 18 CH … sans doute en référence à la Constante de Planck, notée h, qui est une constante utilisée pour décrire la taille des quanta (6 x 10-34) ?

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  • Les « dilutions Korsakoviennes » ou « K » (de Semen KORSAKOV, prince russe et homéopathe) : le même procédé (ou presque) est utilisé, le flacon servant aux opérations de dilution-dynamisation est simplement vidé à chaque étape (ce qui reste sur ses parois est utilisé pour le cycle suivant), puis rempli de solvant, secoué, etc… Ci-dessous une des premières machines à fabriquer automatiquement des dilutions K.

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  • Les LM (cinquante millésimales, mode de préparation d’écrit dans la 6ème édition de l’organon, qui est surtout utilisé en Inde. Les LM sont obtenus par passages successifs de la solution au globule et du globule à la solution, méthode fastidieuse de préparation, mais qui semble avoir donné à S. Hahnemann les résultats les meilleurs en clinique. La prescription en est classiquement progressive LM/1 puis LM/2, LM/3, à raison d’une prise par jour durant une semaine … jusqu’à LM/30. Rapports LM / CH : LM 1 = 8-9 ch, LM 2 = 15 ch, LM 3 = 45-47 ch, LM 4 = 139-141 ch, LM 5 = 429-431 ch, LM 6 = 997-998 ch, LM 7 = 1997-1998 ch, LM 8 = 4997-4999 ch, LM 9 = 9995-9997 ch, LM10 = 15997-15999 CH…

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  • Dérivé de la méthode des LM, certains laboratoires préconisent des dilutions « Q-potencies » … https://www.remedia-homeopathy.com/homeopathy/production/q-potencies/

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  • Méthode de la fluxion continue de Fincke (remède est versé dans un bac vibrant où le solvant coule dans et dehors en continu), surtout utilisée aux USA, permet d’obtenir des dilutions très élevées (jusqu’à 5 millions de K !).

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Ces modes de préparation des remèdes homéopathique a évidemment donné lieu à tous les sarcasmes possibles et imaginables : il est facile de calculer qu’une dilution à la 30e Hahnemannienne (30 CH) ne contient plus aucune molécule de la substance-souche (la limite théorique se situant autour de la 12 CH cf. le nombre d’Avogadro : ~ 6.1024), et par exemple qu’une molécule d’une substance quelconque ajoutée à l’eau de tous les océans de la Terre correspond à une 23 CH… (mais on ne voit pas comment on pourrait « dynamiser » un tel volume d’eau…). L’effet homéopathique n’est vraisemblablement pas dû à la substance elle-même, mais à une sorte d’empreinte (probabilité de présence diraient les physiciens quantiques ?) qu’elle laisserait dans le solvant.

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En homéopathie, on fait parfois la distinction en les « Polycrests » (une quarantaine de remèdes à large spectre d’action) et leurs « satellites » (remèdes comportant des symptômes plus ciblés au niveau organique). Comme le dit notre amie S. Vallespir: « On peut les associer dans certains cas, à la manière d’un paquebot et de son remorqueur, qui va l’aider à rentrer au port« .

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NB. Il est souvent précisé d’éviter au cours des traitements homéopathiques l’usage de menthe, camphre, café… Ces conseils remontent à S. Hahnemann, qui avait observé que l’absorption conjointe de décoctions de plantes aromatiques atténuait l’effet du remède semblable. Pour notre part, nous nous contentons de préciser au malade d’éviter l’utilisation de plantes à essences (menthe, eucalyptus, camphre…) en même temps que la prise de dilutions homéopathiques (granules et doses). Un intervalle d’au moins une heure nous semble nécessaire, mais suffisant.

Plutôt que de proscrire les dentifrices à la menthe, chez l’adulte surtout, évitez ceux au fluor qui saturent le fonctionnement thyroïdien (car le fluor est un halogène comme l’iode). 

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Choix de la dilution

En pratique, plus on veut traiter la cause (choc primaire), plus on va utiliser un remède unique en haute dilution. A la réflexion, cela semble logique, car avec le temps, dans le corps humain, l’information est diluée (environ 3 litres par jour) et dynamisée par le système vasculaire (au rythme de 1 pulsation par seconde). Si l’on veut atteindre une information ancienne, il faudra donc donner le remède similimum à une dilution/dynamisation équivalente (c’est-à-dire d’autant plus élevée qu’elle est ancienne). 

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Ainsi, on peut dire en quelque sorte que l’homéopathie, par sa capacité de renvoyer le patient dans un état émotionnel ancien pour faire céder une dysfonction, est une sorte de « machine à remonter le temps » !

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                                                                                                   Trousse homéo d’un praticien du 19ème siècle.

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On peut aussi raisonner sur ce qu’est un remède homéopathique ? Sa fabrication consiste essentiellement en une double opération de dilution  + dynamisation avec une impureté correctement choisie (le remède) dans une eau ultra-pure (200 000 omh), sorte de cristal en surfusion. C’est de cette façon (impureté répartie dans le silicium) que sont fabriqués les transistors de nos ordinateurs ! On obtiendrait ainsi un véritable « transistor biologique« , susceptible (comme les transistors électriques) d’amplifier dans certains cas (lié à l’impureté utilisée au départ) un signal de régulation déficient.

Pour les plus hautes dilutions, c’est plutôt la « probabilité de présence » qui doit jouer, faisant du remède homéopathique un intervenant dans le monde quantique !

Mémoire de l’eau ou du solvant ?

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Là aussi, le problème des « récepteurs cellulaire » est central (d’où l’intérêt des tests de remèdes du BNS !) :

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Le remède homéopathique possède un statut légal dans le codex pharmaceutique français depuis 1948. Tout minéral, végétal ou animal (les trois règnes de la nature) peuvent théoriquement servir à préparer un remède homéopathique (après expérimentation significative = sa pathogénésie) :

  • Minéraux … corps simples ou composés (sels),
  • Plantes … racines, tiges, fleurs et fruits,
  • Des « Sarcodes » (AG) = organothérapiques (organes sains)
  • Des « Nosodes » (AG + AC = organes malades) = que en France on appelle « biothérapiques » (car en fait culture de germes = AG seuls)!
  • Des corps synthétiques … nos médicaments allopathiques modernes,
  • Et des produits prélevés sur le malade … Les « isothérapiques »

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La Matière médicale utilise donc des remèdes empruntés aux 3 règnes de la nature.

Ces remèdes sont essentiellement de quatre types :

  1. Remèdes toxiques (Arsenic, Mercure, Plomb, Venins …) utilisés en hautes dilutions (pour corriger des hyperfonctions pathologiques)
  2. Remèdes alimentaires (Laitue, Avoine, Artichaut …) utilisés en basses dilutions (pour traiter des insuffisances de la structure)
  3. Composants naturels du corps (Fer, Iode, Sodium …), utilisés en dilutions variables selon l’effet souhaité
  4. Nosodes (complexes antigène-anticorps pathologiques) utilisés pour les troubles chroniques, ou situations de « vide » des régulations d’un pôle organique (maladie chronique grave que tout aggrave !)

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Quelques molécules des sels homéopathiques !

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Toutes les formes pharmaceutiques peuvent être utilisées, toutefois, certains remèdes sont particuliers à l’homéopathie : les granules et les doses-globules. (petite quantité de granules destinée à n’être prise qu’une fois).

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Pas de « posologie » en homéopathie ! 

S. Hahnemann préconisait de ne pas répéter la prescription avant la fin de la réaction provoquée par le médicament.

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La durée d’action d’un remède variera d’ailleurs en fonction de :

–> sa nature = les sels peuvent agir au-delà de 60 jours, les plantes ont une action plus courte, les venins et produits organiques une efficacité encore plus brève (de quelques heures à quelques jours),

–> son mode de préparation (hahnemannienne ou K) et la hauteur de la dilution utilisée (plus celle-ci est élevée, plus la durée efficace a des chances d’être importante),

–>  la nature de la maladie et l’âge du patient. La douleur et la fièvre réduisent la durée d’efficacité du remède.

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Petit clin d’oeil historique : trousse proposée aux londoniens pour le traitement des troubles apparus au cours des bombardements de la seconde guerre mondiale :

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Le magazine « L’Usine Nouvelle », qui s’adresse aux professionnels, a publié le 5 septembre 2018 un dossier enthousiaste sur l’homéopathie. On pouvait y lire : « La confiance des Français en l’homéopathie s’accroît d’année en année. Leur consommation aussi. » L’homéopathie pèse environ 620 millions d’euros selon les chiffres 2017 du cabinet spécialisé OpenHealth. En comparaison, le marché global des médicaments en vente libre en France s’élève à 2,2 milliards d’euros selon l’AFIPA (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable). »  

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Les critiques fusent depuis 2018 :
Une minorité d’excités anti-homéopathie qui ne représentent qu’eux-mêmes, mais qui ont l’oreille des autorités !

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Si vous lisez les journaux, vous avez l’impression que le monde entier est « contre l’homéopathie ».

  • L’Angleterre dérembourse, pourtant la famille royale chante les louanges de la méthode.
  • L’Espagne veut que l’Europe retire à l’homéopathie le statut de médicament.
  • La France, à son tour, a cessé de rembourser l’homéopathie, pour lui donner un coup d’arrêt (?!).

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Trois DIU de pharmacie existent en France :

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C’est oublier que l’homéopathie est largement indépendante des affaires financières. Un tube de granules homéopathiques coûte (en France) entre 1,5 € et 3 €. L’homéopathie représente moins de 0,06 % du budget de la santé. Pas d’histoire de gros sous. Le déremboursement est une mesure vexatoire. Mais ce n’est pas elle qui freinera l’homéopathie, une pratique qui s’est développé au cours des siècles, sans cesser d’essuyer les attaques de tous bords !

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