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Peu connue du grand public, la lactoferrine est pourtant une glycoprotéine d’une grande importance. Issue du lait maternel, elle est présente également dans divers fluides corporels comme la salive, les larmes et les sécrétions nasales. Sa concentration est particulièrement élevée dans le colostrum humain, avec environ 7000 mg/litre, tandis que le lait maternel mature en contient environ 2000 mg/litre. Chaque molécule de lactoferrine peut se lier à un ion fer, lui conférant des propriétés uniques et essentielles pour la santé.
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Un rôle clé dans l’immunité
La lactoferrine joue un rôle crucial dans le renforcement des défenses immunitaires, notamment chez les nourrissons. En s’associant au fer, elle prive les bactéries pathogènes de ce minéral essentiel à leur multiplication, limitant ainsi les infections. De plus, elle module l’immunité innée et adaptative, favorisant une réponse immunitaire équilibrée et efficace. Les recherches montrent qu’elle améliore l’action des anticorps et protège contre divers agents pathogènes, tout en soutenant le développement d’un microbiote sain.
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Un soutien essentiel pour la santé intestinale
Le système digestif des nourrissons, encore immature, bénéficie grandement de la lactoferrine. Cette protéine stimule le développement des cellules épithéliales de la muqueuse intestinale, renforçant ainsi la barrière intestinale. Elle protège également les cellules contre le stress oxydatif et les toxines bactériennes, et combat les infections intestinales grâce à ses effets immunomodulateurs. Chez l’adulte, la lactoferrine contribue à l’équilibre du microbiote intestinal, réduisant les inflammations et favorisant une bonne santé digestive.
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Des propriétés antimicrobiennes et antivirales puissantes
La lactoferrine exerce une action directe contre divers micro-organismes, y compris les virus, les bactéries et les champignons. Elle empêche ces agents pathogènes de se fixer aux cellules hôtes et stimule les défenses immunitaires de l’organisme. Les études ont montré des résultats prometteurs, notamment dans la réduction de la charge virale chez les patients atteints d’hépatite C et d’autres infections virales. En plus, la lactoferrine présente des effets anti-inflammatoires et antioxydants, protégeant ainsi les cellules des dommages causés par les radicaux libres.
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Choisir un complément de qualité ?
La lactoferrine doit être native, c’est-à-dire extraite de lait frais par des processus doux qui préservent ses propriétés bioactives. Privilégiez la forme apolactoferrine, non saturée en fer, pour une efficacité optimale. La lactoferrine de haute qualité est généralement extraite par chromatographie, microfiltrée et séchée à basse température, garantissant ainsi une pureté supérieure à 95%.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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