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La fin du « mythe du cholestérol »

Arrêtez les hypolipémiants immédiatement !

Deux livres étonnants sont sortis il y a une dizaine d’années : « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament » puis « Cholestérol, mensonges et propagande »… d’un cardiologue et chercheur du CNRS : Michel De LORGERIL (édition Th. Souccar) !

Ces travaux ont été repris par les professeurs Ph. EVEN et B. DEBRE dans  : « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux » (2012), puis « La vérité sur le cholestérol » (ed. Cherche midi, 2013). Ces livres sont remarquables, car ils mettent en lumière la constante manipulation, depuis plus de 30 ans – par les grands laboratoires – des experts, des médecins, des médias et des patients, dans le seul but d’augmenter les ventes de « médicaments » inutiles et potentiellement dangereux. Ceci n’étant qu’un exemple abouti de l’actuelle « société spectaculaire et marchande » (Guy Debord).

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Nous avions déjà abordé à plusieurs reprises la problématique du cholestérol et des traitements hypolipémiants dans nos propres publications et sur notre site internet. Evidemment, là comme dans beaucoup d’autres domaines, nous avions l’impression de ramer à contre-courant, tant le consensus sur les hypolipémiants était largement partagé (actuellement, 10% de la population est sous Fibrates, Statines et/ou « levure de riz rouge ») ! Depuis peu, les laboratoires proposent les PRALUENT 75, une injection d’un AC monoclonal aux mêmes effets ! De quoi s’agit-il exactement :

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Il est communément admis que taux de mauvais cholestérol (LDL) doit être le plus bas possible, afin de protéger vos patients des maladies cardio-vasculaires …

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Notre corps fabrique constamment du cholestérol et, s’il le fait, c’est parce qu’il en a grand besoin :

  • Besoin, et c’est le plus important, de former chacune de nos cellules : nos membranes cellulaires ne pourraient pas exister sans cholestérol. Le cholestérol est en effet une très grosse molécule. Avec ses 27 atomes de carbone (ce qui est énorme), elle est comme une « plaque tectonique » qui donne de la rigidité aux membranes cellulaires ;
  • Besoin pour fabriquer des acides et des sels biliaires, sans lesquels nous ne pourrions pas digérer les graisses ;
  • Besoin pour fabriquer des hormones, en particulier les hormones sexuelles ;
  • Besoin pour fabriquer de la vitamine D, qui est faite à partir du cholestérol, et qui est indispensable pour l’immunité, les os, les articulations, et pour prévenir de nombreux cancers. Un faible taux de cholestérol augmenterait le risque de certains cancers.

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Bref, le cholestérol est une molécule absolument indispensable, et il est absurde de partir du principe que « moins on en a, mieux on se porte ».

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Or, lorsqu’on se donne la peine de lire attentivement les différentes études effectuées, on se rend compte :

1 – que si la relation statistique entre l’augmentation du cholestérol et celui des maladies cardiovasculaires est établie depuis près de cent ans, ce n’est qu’une relation statistique et non un phénomène de cause à effets. Il existe des « facteurs de risque » (stress, surpoids, sédentarité, diabète, etc …) qui font conjointement monter ces deux paramètres, qui n’ont pas de relation directe entre eux. D’ailleurs, dans les plaques d’athérome, on trouve 70% de fibrose et 30% de lipides, dont seulement 10% de cholestérol. La partie lipidique occupe en général le centre et confère une certaine souplesse à la lésion, donc contribue à ce que celle-ci soit moins sténosante : le cholestérol ne bouche pas les artères !

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2 – que la réduction du cholestérol par divers moyens médicamenteux (phytostérols, fibrates, statines et inhibiteurs d’absorption) et ce jusqu’à – 40%, n’a aucun effet sur la mortalité observée, en prévention primaire ou secondaire des pathologies vasculaires ! Les essais de modification du rapport HDL/LDL ont également tous échoués à prouver une quelconque efficacité : il n’y a donc pas de mauvais et de bon cholestérol !

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3 – que ces médicaments ont de nombreux effets secondaires :

  • Altérations musculaires (décelables à la biopsie), induisant crampes et douleurs,
  • Augmentation de la fréquence du syndrome de résistance à l’insuline : prise de poids, diabète.
  • Augmentation des risques de pathologie infectieuse et de cancers (car immunosuppresseurs),
  • Toxicité pancréatique, rénale, osseuse (ostéoarthrite de hanche)
  • Baisse de la vue par dégénérescence maculaire
  • Accélération du déclin cognitif (par altération du métabolisme des acides gras essentiels), vers la maladie d’Alzheimer !

4 – que les traitements du stress oxydatif (théorie du cholestérol oxydé) n’ont pas eu d’effets cliniquement observables (inutilité de la vitamine E), que le traitement de l’inflammation (théorie inflammatoire, cf. les COXIBs, dont le Vioxx® fait partie) et de l’agrégation plaquettaire (Aspirine) ont démontré leur nocivité.

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Mais, par la puissance de ses moyens, l’industrie pharmaceutique (BigPharma ?) a minimisé ces complications, magnifié quelques résultats (oubliant au passage les études contradictoires) et fait baisser les normes admises du cholestérol au niveau de celui des orangs-outangs végétariens de Sumatra (?!), ce qui permettait d’inclure dans les recommandations officielles une large partie de la population. La décision est importante, car les pathologies vasculaires représentent 35% des décès tous âges et sexes confondus et au sein de ceux-ci 70% sont le fait d’une fibrillation ventriculaire (mort subite ou rapide : dans l’heure qui suit les premiers symptômes !).

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Le paradoxe est que ce processus sclérosant chronique de l’athérosclérose, qui est lentement obstructif de l’artère, est protecteur contre le risque de thrombose aiguë et d’ulcération de celle-ci. Cette dualité de l’inflammation (aiguë et chronique) constitue un problème majeur pour toutes les formes de prévention des complications cardio-vasculaires : le BNS est à ce niveau un examen capital, car il identifie précisément l’état actuel de cet équilibre et il propose un traitement physiologique adapté. Cette fibrose de mécanisme immunitaire s’associe à l’occasion à des thromboses localisées, déclenchant les accidents observés dans les maladies vasculaires. Ces deux mécanismes dépendent des quantités d’acides gras disponibles, qui sont les précurseurs des Thromboxanes (COX1) pro-inflammatoires.

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Les acides gras Oméga 3 ont à ce niveau un rôle essentiel :

  • Stabilisant du rythme cardiaque (à la dose de 1gr./jour en post infarctus)
  • Equilibrant du système nerveux sympathique
  • Augmentant la résistance à l’ischémie.

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Si nous rejetons les multiples études biaisées des laboratoires fabriquant les hypolipémiants, nous observons par contre que les études épidémiologiques sont tout à fait parlantes en ce qui concerne la conduite à tenir pour protéger efficacement vos patients d’un accident vasculaire. Pour ce faire, il faut et il suffit :

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1/ D’arrêter le traitement hypolipémiant (fibrate/statine) ou/et antithrombotique (aspirine) en cours et de le(s) remplacer par un apport régulier en acides gras Oméga 3. Les études DART, de Lyon (sur 2 ans, en 1999) et GISSI ont démontré une réduction de 50% du nombre des décès !

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2/ Remettre en cause ses conditions d’existence :

  • insister pour réduire les cofacteurs de risque : surpoids abdominal, HTA, diabète non équilibré (trois des facteurs du Syndrome Métabolique), ainsi que l’arrêt du tabac.
  • lutter contre la sédentarité (3 fois ½ heure de sport par semaine au moins réduit significativement le risque d’accident vasculaire),
  • lui apprendre le régime méditerranéen, c’est-à-dire une alimentation variée, riche en fruits et légumes frais, salades de saison, légumes secs et fruits à coques, céréales peu raffinées, œufs, poissons et laitages fermentés (brebis et chèvres), huile d’olive et herbes aromatiques, avec un peu de vin ou de thé (polyphénols)…

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A ce niveau, il faut noter l’importance d’une alimentation « bio », pauvre en pesticides et herbicides, mais aussi respectant la chaine alimentaire traditionnelle, ex.: les œufs de poule élevées au maïs sont pauvres en Oméga 3, contrairement aux œufs de poules élevées en liberté. Méfiez-vous des margarines enrichies en phytostérols (hypolipémiantes), car elles réduisent l’absorption digestive de certaines vitamines, notamment les caroténoïdes (impliqués dans le risque de cancer du sein) !

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Le Cholestérol, molécule indispensable à la digestion (acides biliaires), aux structures tissulaires (constituant des parois cellulaires) et à l’équilibre hormonal (précurseur des hormones stéroïdiennes), est au niveau du sang un transporteur d’acides gras, marqueur des habitudes alimentaires (sucres, gras, alcool) et du mode de vie (tabac, sédentarité et stress).

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Le problème des causes de cette augmentation est essentiel, quatre cas se présentent à vous :

–> Génétique (3% des cas), dès le plus jeune âge, souvent familiale

–> Métabolique, premier symptôme biologique d’un diabète gras (bien avant les perturbation de la glycémie)

–> Inflammatoire, le cholestérol est le marqueur d’une inflammation de bas grade, rénale en particulier

–> endocrinien, hypothyroïdie ou hyper surrénalisme (éventuellement traitement à la cortisone).

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NB. Dans un article du British Medical Journal (octobre 2004), titré : « The scandal of poor epidemiological research », les chercheurs font la désolante démonstration que l’on publie n’importe quoi dans les revues médicales et scientifiques contemporaines !

 

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