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La gravité des plaies dépend à la fois de leur profondeur et de leur localisation. Il faut savoir distinguer les plaies bénignes des atteintes plus graves qui imposent une prise en charge médicale urgente. Une plaie est une effraction plus ou moins profonde de la peau. Il en existe de très nombreuses formes:
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— Une excoriation cutanée (ou égratignure) touche seulement les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont alors souvent irréguliers, le saignement de faible abondance et de courte durée. Une excoriation étendue peut toutefois provoquer une douleur ressemblant à une brûlure. En général, les soins locaux suffisent pour ce genre de petit bobo.
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— Les plaies plus profondes (ou entailles) ont des bords, appelés aussi berges, découpés plus nettement. Les saignements sont parfois importants et la plaie souvent douloureuse. N’appliquez rien sur une plaie (autre qu’un antiseptique incolore ou de l’eau) si elle comporte des berges éloignées nécessitant d’être rapprochée par suture ou colle biologique, afin d’éviter une cicatrice inesthétique. NB. Silicea fait sortir les corps étrangers profonds.
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— Une plaie peut donner lieu à d’importants saignements, notamment sur le cuir chevelu (parfois spectaculaire), au visage et aux mains. Ces saignements peuvent être d’origine veineuse, artérielle ou mixte. Les saignements veineux sont généralement réguliers, en nappes. Les saignements artériels, plus rares, se caractérisent au contraire par une très forte pression et un débit pulsatile (le sang sort par à-coups et parfois en jet, au rythme du pouls). Ils peuvent provoquer des hémorragies importantes.
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Quelles sont les complications éventuelles des plaies ?
Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L’infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu’elle touche une articulation ou qu’elle s’accompagne d’autres signes (ganglions douloureux, fièvre). Elle survient le plus souvent à cause d’une désinfection initiale insuffisante ou de la présence d’un corps étranger dans la plaie. Toute plaie est susceptible de se compliquer de tétanos chez une personne non vaccinée. Les plaies peuvent aussi entraîner des problèmes moteurs en cas de lésions nerveuses, tendineuses ou articulaires négligées. Une plaie de la main, même d’aspect bénin, doit ainsi faire l’objet d’un examen médical minutieux.
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Remèdes homéopathiques essentiels : Hypericum (hg) avec lésion des nerfs ou Staphysagria (na) chirurgical
Risque de surrinfection : Arnica (hg), Carbo veg. (ch2), Hepar sulfur (ca), Ledum pal. (al), Silicea (+ chronique)
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Le Calendula (souci des jardins) est reconnu pour ses propriétés cicatrisantes, antiseptiques et anti-inflammatoires. Sur les plaies ou les coups de soleil, il vise à calmer la douleur et à favoriser la cicatrisation. L’application de crème au souci sur des brûlures du premier et du second degré a montré une modeste efficacité. Son efficacité est nette dans le traitement des irritations de la peau dues à la radiothérapie anticancéreuse.
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Les PLAIES ENDOGENES
Les ulcères de jambe, les escarres, les plaies du pied diabétique et les moignons d’amputation sont des causes de plaies qui peuvent mettre plusieurs semaines à cicatriser (plaies chroniques).
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Les MORSURES DE SERPENTS
Les symptômes des morsures de serpent sont variables : douleur, malaises, vomissements, maux de tête, sueurs froides, pâleur, contractures musculaires, hallucinations ou troubles respiratoires.
Dans environ 25 % de toutes les morsures de vipères, le venin n’est pas injecté. La plupart des décès surviennent chez les enfants, les personnes âgées et les personnes qui ne sont pas traitées ou qui sont traitées trop tard ou de manière inappropriée.
En France, la vipère est le seul serpent venimeux et elle est responsable des deux tiers des morsures. Néanmoins, la moitié des morsures se font sans injection de venin (morsure dite sèche) et elles sont exceptionnellement mortelles (un à trois cas en France pour environ 400 morsures chaque année). Aucun décès suite à des morsures de serpents venimeux indigènes (vipère commune et vipère du Jura) n’a été signalé en Suisse depuis plus de 20 ans.
Les serpents à sonnettes représentent environ 70 % des morsures de serpents venimeux aux États-Unis et sont responsables de la quasi-totalité des décès.
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Traitement classique :
Désinfectez la morsure, refroidir la partie atteinte. Ne pas sucer la plaie, pas de pression, de brûlure ou d’incision. Conduire avec précaution le blessé chez un médecin pour un contrôle, lui éviter tout mouvement dans la mesure du possible. Dès qu’apparaissent des réactions allergiques (rares), appel d’urgence.
En cas de morsure de serpents venimeux exotiques (par ex. dans les terrariums), appeler de suite le Centre de Toxicologie.
Traitement classique : Héparine + Corticoïdes injectables (NB. le « sérum anti-venins » de l’Institut pasteur n’étant plus gère utilisé).
En cas de morsure profonde, le risque infectieux est important et justifie la prescription systématique d’antibiotiques par le médecin.
Traitement homéopathique :
Les remèdes homéopathiques peuvent constituer un complément important, voire une intervention curative, dans le traitement d’une victime d’une morsure de serpent. Cette opération ne doit être tentée qu’en se rendant le plus rapidement possible au centre médical d’urgence le plus proche. Voici quelques médicaments à prendre en compte contre les morsures de serpent.
GOLONDRINA – La teinture mère s’applique en externe.
LEUCAS ASPERA – En cas de morsures de serpent, la teinture mère doit être appliquée aussi bien en externe qu’en interne. 10 à 15 gouttes par dose, toutes les 15 à 20 minutes d’intervalle, jusqu’à ce que le patient se sente mieux.
LACHESIS – Lachesis est indiqué pour les personnes souffrant de prostration, d’agitation, d’ecchymoses douloureuses et éventuellement de saignements. Un autre symptôme majeur est que la personne ne peut pas supporter quoi que ce soit de serré autour d’elle, comme un décolleté ou une ceinture serrée. La personne peut être très bavarde.
LEDUM PAL.- La zone touchée par la morsure devient légèrement bleuâtre. La zone est froide et il y a une douleur piquante et une inflammation. La septicémie due à une morsure d’animal peut également être évitée par Ledum.
Séquelles (réactivation des symptômes à la date anniversaire) : Vipera (ge)
ambulance homéo en 1930 aux USA !
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MORSURES de CHATS, CHIEN, RAT ou RENARD :
Faire examiner l’animal par un vétérinaire (ne surtout pas l’abattre !) et se renseigner sur la présence de la rage dans la région. TOUT chien mordeur (même habituellement connu) doit être soumis à trois visites de surveillance vétérinaire pendant deux semaines (24 heures, 7 jours et 15 jours après la morsure) pour détecter d’éventuels signes de rage. Si l’animal se révèle enragé : commencer immédiatement le vaccin antirabique +++
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Les accidents domestiques liés aux animaux de compagnie sont essentiellement les morsures et les griffures. Ils surviennent fréquemment chez les garçons de trois à neuf ans et, pour la moitié des cas, sont dus à un animal vivant au domicile (ou chez un voisin, une fois sur trois). Les chiens sont responsables des trois quarts des morsures en France, les chats de 10 % d’entre elles. Les rongeurs (lapins, rats, écureuils, etc.) sont également responsables de nombreuses morsures. Une morsure nécessite toujours une consultation médicale.
Les morsures sont souvent graves, surtout chez les enfants : la moitié d’entre elles se produisent au visage et au cou. Chez les adultes, ce sont essentiellement les bras et les jambes qui sont touchés. La plaie est généralement profonde à cause des dents pointues des animaux, en particulier avec les chats. Il peut y avoir arrachage de parties de chair.
Caresser un animal inconnu (qui plus est un animal sauvage) peut être aussi dangereux, car on ne connaît pas ses réactions. Les morsures peuvent causer des dégâts esthétiques à vie et engendrer des problèmes psychologiques graves. Mais le risque immédiat est une infection des tissus car la bouche d’un animal comporte généralement beaucoup de micro-organismes qui entrent profondément dans la peau. La gravité des morsures est fonction de leur taille, de leur localisation (en particulier le visage, le cou ou les organes génitaux), de l’existence d’arrachement ou de fracture, ou des particularités des personnes mordues (elles ont plus graves chez les petits enfants, les personnes âgées ou celles immunodéprimées).
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La « maladie des griffes du chat », également appelée lymphoréticulose bénigne d’inoculation ou lymphogranulome bénin, est un infection bactérienne transmise par une griffure de chat (parfois une morsure). Les chats sont contaminés par les puces. Cette maladie est rare (3 à 4000 cas par an en France) et elle est surtout observée chez les personnes de moins de 20 ans et celles qui sont immunodéprimées. Quelques semaines après la griffure, et alors que la plaie est cicatrisée, l’enfant se plaint de douleurs musculaires, de fièvre, de maux de tête, de fatigue et présente des rougeurs de la peau. Parfois l’enfant présente également une conjonctivite. Cette maladie guérit spontanément. Si les symptômes sont trop importants, un traitement antibiotique est prescrit par le médecin. Dans tous les cas, il est préférable de traiter également le chat responsable de la griffure contre la bactérie et contre les puces. Les griffures et morsures des chats peuvent également provoquer deux autres infections : la pasteurellose et la sporotrichose (dans les zones tropicales).
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Nettoyez la plaie le plus rapidement possible avec de l’eau savonneuse puis, après l’avoir bien rincée, avec un antiseptique, exemple : Echinacea (ge) TM dilué. Posez un bandage et consultez votre médecin. Notez l’heure de la morsure pour la communiquer au médecin (les traitements peuvent varier selon le délai). Vérifiez que la vaccination contre le tétanos sont bien à jour.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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