Squirrhum ou SCIRRHINUM

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Scirrhinum est un nosode homéopathique préparé à partir d’une tumeur du foie.

La caractéristique la plus notable de Scirrhinum est la dureté tumorale – comme de la pierre. 

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D’après les travaux du Dr. A.U. Ramakrishnan, homéopathe indien avec plus de 40 ans d’expérience clinique et 15 000 patients traités, Scirrhinum est particulièrement indiqué dans les cas suivants:

1. Localisations spécifiques où ce remède s’est montré particulièrement efficace:

   • Cancer du foie
   • Cancer du poumon
   • Cancer du rectum
   • Cancer de la prostate
   • Leucémie

2. Méthode d’administration: Ramakrishnan utilise une approche appelée « méthode du plussing » qui consiste en:

   • Une sorte de « perfusion du remède homéopathique »
   • Le patient prend chaque jour de la semaine, pendant 2h30, une dizaine de cuillerées à café du remède (donc une dose tous les quarts d’heure)
   • Redilution et dynamisation progressive de la dose restante chaque jour
   • Alternance hebdomadaire entre Scirrhinum et un remède spécifique adapté au patient et à sa tumeur
   • Utilisation de hautes dilutions (200 CH initialement, puis éventuellement 1000 CH (M) et 10 000 CH (XMK) lorsque le cas est stabilisé)

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Différence avec Carcinosinum: Ces deux nosodes complémentaires sont utilisés selon des indications différentes:

• • Carcinosinum (nosode d’une tumeur du sein) est indiqué en cas d’antécédents familiaux de cancer et pour les localisations suivantes: sein, cordes vocales, thyroïde, abdomen
  • Scirrhinum (nosode d’une tumeur du foie) est indiqué pour les tumeurs présentant une dureté particulière (« comme de la pierre ») et les localisations spécifiques mentionnées précédemment
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  • Scirrhinum représente un remède homéopathique spécifique pour les cas de tumeurs de nature très dure. Selon le protocole Ramakrishnan, il est utilisé dans le cadre d’une approche structurée et individualisée, en alternance avec d’autres remèdes.

    Il est important de noter que dans la documentation disponible, l’accent est mis sur l’utilisation de ce remède dans un protocole oncologique intégré plutôt que sur une liste exhaustive de symptômes pathogénétiques. Ce remède s’inscrit dans une approche où l’individualité du patient cède parfois le pas à la spécificité de la maladie, tout en respectant les principes fondamentaux de l’homéopathie.