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Vous avez vu un praticien (en live ou à travers une téléconsultation) et il vous a proposer de faire un « bilan de terrain » (BNS, BNT ou IMUPRO) … Que va-t-il se passer maintenant ?
Votre échantillon est parti dans un laboratoire spécialisé, vous allez recevoir des résultats dans une quinzaine de jours.
—> BNS (Bilan nutrition-santé)
C’est un ensemble de 12 ou 23 tests destinés à évaluer le niveau fonctionnel de vos régulations métaboliques et immunitaires. Contrairement aux analyses classiques qui mesurent des valeurs pondérales, il s’agit là de tests dynamiques (on parle de « tests de réactivité ») qui ne sont pas calculées en grammes, mais en « écart-types », ce qui est une méthode statistique qui permet de comparer des valeurs différentes entre elles.
Un « bon résultat » correspond à un test situé entre -1 et + 1 écart-types. Si un test dépasse cette norme, cela signifie que la régulation correspondante est « sous-tension ». La difficulté d’interprétation consiste à comprendre la tendance évolutive de ces différentes fragilités. La signification des principaux tests vous est fournie par un mini-système expert après chaque résultat (compteur + commentaire).
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Une erreur commune consiste à croire qu’un test bas (magnésium ou zinc par exemple) signifie que vous manquez de l’élément correspondant. Le test mesure en fait le nombre de sites porteurs des protéines sériques réagissant avec l’ion testé, pas la quantité de celui-ci !
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La tendance générale est présenté en première page, sur le « camembert des régulations » qui pointe la tendance de votre terrain vis à vis des différentes façons de vieillir (intoxiqué, dystonique … etc). Il s’agit de 6 vecteurs que l’on organise selon deux axes (inflammation/sclérose et humidité sécheresse). Le plus long indique la fragilité qui domine.
Votre praticien contacté vous fournira une appréciation globale de ces tests, comparée avec les symptômes dont vous souffrez. Puis il vous proposera un traitement de correction spécifique, pour 3 ou 4 mois (temps nécessaire à la correction des régulations altérées). Parmi ces traitements vous observerez :
— Un ou plusieurs remèdes homéopathiques, choisis en fonction de la spécificité de vos symptômes cliniques
— Un ou plusieurs complexes de micro-nutrition (spécialités qui associent vitamines, oligo-éléments et sels minéraux) destinés à optimiser vos régulations corporelles dans des situations particulières : stress oxydatif, inflammations, déminéralisation, fragilité vasculaire, déficit neurologique …
— Une plante (en TM ou 1DH) choisie pour nourrir les organes en déficit fonctionnel ou souffrance organique
Plus rarement, celui-ci pourra vous proposer :
— une sérothérapie (IMMOV), afin de revitaliser un organe en souffrance
— une ou plusieurs « Fleurs de Bach », en cas de trouble émotionnel chronique
— une huile essentielle, à utiliser durant quelques jours seulement dans une situation aiguë (infection, douleurs, spasmes …)
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Certains patients souhaitent que l’on leur précise quel remède agit sur quoi … Cela va être difficile, car contrairement à l’allopathie, où chaque remède correspond à un symptôme, les méthodes de médecine naturelle tendent à rééquilibrer le terrain, et ont donc une action plus globale. Cependant, vous pouvez trouver des renseignements sur chaque remède sur le site : www.medecine-integree.com
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Vous commencerez ce traitement et donnerez des nouvelles à votre praticien au bout de 4 à 6 semaines, si rien n’a changé, celui-ci va réévaluer la situation et vous proposera sans doute de modifier de traitement (quantité ou type de produits).
—> BNT (Bilan des neuro-transmetteurs)
Il s’agit d’un dosage urinaire des métabolites des « hormones du cerveau ». Là aussi un résultat isolé est sans signification, puisque les neuromédiateurs s’équilibrent deux à deux.
Un « bon résultat » correspond à un test situé entre -1 et + 1 écart-types. Si un test dépasse cette norme, cela signifie que le neuromédiateur correspondant est impliqué dans un trouble cognitif ou de l’humeur. La signification des principaux tests vous est fournie par un mini-système expert après chaque résultat (compteur + commentaire).
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Une vision globale des excès et carences vous est présenté en première page, sur le « camembert des régulations » : les neuromédiateurs doivent se situer sur le cercle noté 0, ils s’en éloignent d’autant plus que leur dosage est statistiquement anormal.
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Votre praticien contacté vous fournira une appréciation globale de ces dosages, comparée avec les symptômes dont vous souffrez. Puis il vous proposera un traitement de correction spécifique, pour 3 ou 4 mois (temps nécessaire à la correction des régulations altérées). Parmi ces traitements physiologiques, vous observerez sans doute :
— Un ou plusieurs complexes de micro-nutrition (spécialités qui associent vitamines, oligo-éléments et acides aminés précurseurs) destinés à compenser les manques
— Une plante (en gélules, TM ou 1DH) choisie pour amplifier la sensibilité corticale à ces neuro-médiateurs
— une ou plusieurs « Fleurs de Bach », en cas de trouble émotionnel chronique.
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—> Tests d’intolérances alimentaires IMUPRO-Screen
La mauvaise perméabilité intestinale va induire – au fil du temps – une inflammation de bas grade qui va perturber les métabolisme hépatique (dyspepsie, tendinites …) et immunitaire (dermatoses, infections récidivantes …). Si ce phénomène d’épine irritative persiste, on observera une asthénie chronique et un état dépressif (c’est l’intestin qui élabore les neuro-transmetteurs). Un trouble des tests à l’iode et au Zinc des BNS est assez évocateur d’une intolérance.
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La plupart du temps, il est inutile de faire de tester de nombreux aliments, les principaux allergènes étant testés dans ce petit bilan, le moins cher. Seul le bilan « végétarien » nous semble intéressant selon le cas.
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Plusieurs situations s’observent sur les résultats :
— pas d’intolérances : tant mieux pour vous, inutile d’aller plus loin
— une à cinq intolérances : il convient de mettre en place un régime d’exclusion strict pour une année, sans « test de provocation » comme le propose le laboratoire. Souvent, au bout de quelques semaines seulment, le tableau clinique s’améliore objectivement.
— sur les 22 aliments testés, plus de 10 sont signalés comme irritants ! Il s’agit d’un « intestin poreux » qui va nécessiter :
1/ l’éviction des trois principaux irritants, le plus souvent on observe : gluten, oeuf ou laitages, mais ce peut être aussi les fruits à coque et les fruits exotiques …
2/ la prise au coucher (loin des repas) d’un cicatisant digestif (glutamine et adjuvants : ENTEROPROTECT par exemple).
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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