L’uvée est une membrane vascularisée par le système ciliaire. On distingue :
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L’uvée antérieure :
L’uvée postérieure : c’est la couche intermédiaire située entre la rétine en dedans et la sclère en dehors. Elle est composée de la choroïde très vascularisée et de la membrane de Bruch qui la délimite de l’épithélium pigmentaire.
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Inflammation aiguë ou chronique de l’iris (iritis), du corps cilliaire (cyclite) ou des deux (irido-cyclite). Une kératite peut être associée. C’est un diagnostic d’œil rouge douloureux avec ou sans baisse d’acuité visuelle.
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Signes fonctionnels :
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Signes physiques :
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Le diagnostic étiologique repose sur l’interrogatoire +++ (l’examen ophtalmologique est peu contributif) et sur les examens complémentaires éventuels.
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Les étiologies sont variées :
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Remèdes aigus à choisir en fonction des sensations :
d’œil trop gros | Spigelia (cu) |
d’éclatement du globe oculaire | Bryonia alba (ph) |
d’œil tiré en arrière | Paris quadrifolia (ge) |
Signes fonctionnels :
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Signes physiques :
Sous traitement corticoïde, les uvéites guérissent le plus souvent… On aura intérêt à adjuver celui-ci par les vitamines A,C et D. Mais les récidives sont fréquentes et la répétition des épisodes favorise les complications. Tout foyer choriorétinien « guéri » le fait au prix d’une cicatrice atrophique rétinienne, grave si sa localisation est maculaire.
Tomographie laser de la rétine :
Uvéite intermédiaire bilatérale avec œdème maculaire bilatéral
Les uvéites peuvent en outre se compliquer de cataracte, d’hypertonie, de décollement rétinien, de synéchies irido-cristalliniennes, de glaucome néovasculaire, d’atrophie optique … La sérothérapie IMMOV (VISIMA, NEURIMA et KARDIMA) ont souvent un bon effet.
Les profils de réactivité sérique (BNS) sont indispensables pour orienter un traitement naturel adjuvant (cf. cas ci-dessous – uvéite postérieure métaherpétique) :
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Sur ce BNS, on y remarque l’inflammation chronique (hyper Alpha 2) et les trois remèdes homéopathiques susceptibles d’agir spécifiquement : Cuprum, Stannum et Arsenicum. Le calcul proposait : SCUTELLARIA GALERICULATA, grande labiée (riche en silice), assez spécifique des viroses trainantes, mais aussi des plantes vasculaires, dont : Melilotus (s), Thlaspi bursa pastoris (na), Rubus idaeus (s)…
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En cas d’échec, de récidive, ou lorsque les remèdes bien choisis n’agissent pas, il faudra penser à utiliser les nosodes :
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Les choroïdite, iritis et uvéites nécessitent l’intervention du spécialiste. En attendant celle-ci, vous pouvez conseiller :
Sanguinaria canadensis D15 + Spongia tosta D15 aa collyre (formule du lab. Weleda)
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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