.
L’œil rouge peut avoir pour cause une multitude de facteurs. La rougeur se situe sur le « blanc de l’œil ». Celle-ci peut être due à l’engorgement des vaisseaux sanguins ou à une hémorragie de surface. La localisation, ainsi que les symptômes associés, sont importantes pour faire un diagnostic.
.
.
Une hémorragie conjonctivale apparaît d’une façon soudaine, spontanée, et provoque une tache rouge bien délimitée, à la surface de l’œil. Ce phénomène est causé par un petit vaisseau qui saigne dans la conjonctive. Ce n’est pas douloureux et n’affecte pas la vision. La rougeur semble néanmoins assez dramatique. Ce phénomène apparaît spontanément après un traumatisme, un mouchage ou une toux. Une forte pression sanguine est une autre cause possible. La rougeur disparaît généralement après une semaine.
.
Traitement homéopathique :
Au décours d’une poussée hypertensive : Aconit (s), Arnica (hg), Aurum, Baryta mur., Glonoïnum (s), Melilotus (s), Sanguinaria (ph) … cf. CHU : « Aurum comp. »
D’un trouble de la coagulation (hémophiles ou patients sous AVK ?) : Phosphorus
Mais celui-ci peut aussi s’observer lors d’un état infectieux ou congestif : Apis (hg) avec oedème, Belladonna (ca), Eupatorium (ca), Mercurius, Stramonium (ca) avec mydriase …
Après un traumatisme local : Arnica (hg), Bellis perrenis (hg), China (as), Hamamelis (fe) sang noir, avec sensibilité de l’oeil au toucher…
Après un surmenage visuel :
.
Elles sont plus graves et plus complexes à traiter. On fera appel en priorité aux venins : Bothrops (ge) sur thrombose et Crotalus (ge) si état infectieux, par exemple hépatite.
.
La dacryocystite est une infection du sac lacrymal, dans lequel se déversent les larmes. Elle se présente généralement sous la forme d’une enflure dans le coin nasal de l’œil, sous la peau. Il peut y avoir une rougeur s’étendant à la joue. Un larmoiement et des décharges sont présents puisque les larmes ne sont plus drainées.
Le traitement classique comprend des antibiotiques pris oralement et des gouttes oculaires. Comme pour les furoncles des ailes du nez, attention car risque de phlébite des sinus veineux du crâne !
En homéopathie, on utilisera les complexes CHU : « Calcarea comp. » + « Sulfur comp. » + « Hepar comp. » ou les remèdes unitaires correspondant le mieux aux symptômes.
Localement : Visiodoron (lab. Weleda) ou collyre « Oculoheel » (lab. Heel), une goutte, 3 à 4 fois par jour (Cochlearia off. D5, Echinacea D5, Euphrasia D5, Jaborandi D5 aa iso larmes)
Après une sévère infection, une intervention chirurgicale peut devoir être pratiquée pour ouvrir le système de drainage dans la cavité nasale, ce qui préviendra des infections futures.
NB. Beaucoup de collyres, qu’ils soient sur ordonnance ou non, peuvent créer des irritations oculaires, surtout s’ils sont utilisés sur une longue période. Tous les collyres (ex.: les solutions pour verres de contact) contiennent des conservateurs, sauf si cela est spécifié sur l’emballage. Ceux-ci sont souvent la cause d’irritation et de rougeurs des yeux. Certains collyres vasoconstricteurs blanchissent et diminuent les rougeurs. Si ces gouttes sont utilisées pour masquer une irritation, les rougeurs réapparaissent après l’arrêt des gouttes.
.
.
Le ptérigion / pterygium est une prolifération non cancéreuse de la conjonctive sur la cornée. Il débute à partir d’un épaississement des fibres élastiques de la conjonctive de chaque côté de l’œil. Un pterygium a une « tête » qui progresse sur la cornée et pousse vers son centre. Le corps du pterygium apparaît rouge avec des vaisseaux sanguins.
Le pterygium pousse progressivement en direction de la pupille et peut nécessiter une intervention chirurgicale pour prévenir une perte de vision. La rougeur peut être contrôlée par des collyres. Le pterygium semble être plus fréquent chez les personnes ayant un métier au grand air et dans les latitudes du sud. Il doit être enlevé, mais peut être récurrent.
En homéopathie, on choisira le remède du patient (croisez les symptômes +++), en pensant surtout à : Ammonium bromatum, Argentum nitricum, Arsenicum album, Calcarea carbonica, Euphrasia, Lachesis, Natrum sulfur., Nux moschata, Psorinum, Sulfur, Zincum …
.
Il est à rattacher une pathologie du foie et/ou des voies biliaires (voir chapitres correspondants) : Carduus marianus (mg), Chelidonium (ph), Nux vomica (s), Lycopodium (al) … (En MTC, la branche interne du méridien du foie va à l’oeil !)
.
C’est une infection de la couche au-dessus de la sclère. Cette infection est causée soit par un virus soit par une bactérie (voir chapitre correspondant dans la rubrique Ophtalmologie).
.
.
Homéopathie complexiste : Dr. Reckeweg® R78 Euphrasia comp. … conjonctivite, orgelets, blépharites
(Aconitum D6, Apis mellifica D6, Belladonna D6, Euphorbia D6, Euphrasia D6, Hamamelis D6, Kalium carbonicum D6, Mercurius biiodatus D12, Rhus toxicodendron D12, Ruta graveolens D6, Scrophularia nodosa D6, Spigelia anthelmia D6, Staphysagria D6, Sulfur D6)
.
Collyres :
.
L’iritis est une affection inflammatoire de la partie colorée de l’œil (iris). Elle provoque divers degrés de rougeur de l’œil, souvent accompagnée d’une douleur importante, d’une sensibilité à la lumière, de larmoiements et d’une vision floue. Officiellement, on parle d’uvéite antérieure. L’uvée est le nom collectif des parties pigmentées de l’œil interne et comprend l’iris, le corps ciliaire et la choroïde. Lorsqu’une inflammation affecte principalement l’iris et le corps ciliaire, on parle souvent d’iritis. La pupille est l’ouverture de l’iris par laquelle passe la lumière. De plus, la pupille de l’œil atteint peut être plus petite que celle de l’œil sain.
L’œil est rouge et très enflé, presque fermé. Le patient ne supporte aucune lumière et ne peut parfois même pas sortir de la maison.
Les choroïdite, iritis et uvéites nécessitent l’intervention du spécialiste.
En attendant celle-ci, vous pouvez conseiller : Mercurius sol. ou Silicea
Sanguinaria canadensis D15 + Spongia tosta D15 aa collyre (lab. Weleda)
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils