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Dès son premier contact avec un organisme, une substance étrangère (bactérie, virus, parasite ou simple toxine), que les médecins appellent antigène (AG), est reconnu par les cellules du système immunitaire. Ceci entraîne, selon le cas, soit une réponse dirigée contre cet AG, soit au contraire, un état de tolérance. La réponse immunitaire se manifeste sous la forme d’une réaction à médiation cellulaire (lymphocytes T) ou par la production d’AC (par les lymphocytes B). Dans de nombreux cas les réactions sont mixtes.
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Au deuxième contact avec l’AG, le type de réponse est en grande partie déterminé par l’effet de la première stimulation, mais l’intensité et la quantité de la réponse sont différentes, à la fois par leur nature et par leur amplitude. C’est cette mémoire immunologique qui permet la production d’une réponse secondaire forte qui est à la base du principe de la vaccination. Or, même après plus d’un siècle de recherches, les scientifiques connaissent mal les fonctions qui constituent le mécanisme de protection normale contre les infections de beaucoup de micro-organismes étrangers (les virus surtout) : la production de vaccins reste empirique. Il existe toujours un danger d’activer des fonctions effectrices inappropriées, provoquant des maladies plus sévères ou des états immunopathologiques.
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Les vaccinations précoces et/ou répétées, en mobilisant les possibilités des systèmes de défense immunitaires (SRE) pour la production d’AC antimicrobiens variés vont réduire en proportion les capacités de détoxication, ainsi que l’effet cytotrophique du SRE, réalisant un véritable « vieillissement expérimental », que les malades ressentent souvent fort bien (asthénie post-vaccinale, dermite sèche …). Ce phénomène est encore plus net lorsque le sujet présente un déficit génétique (ex.: atopie) ou acquis (ex.: allergie post-médicamenteuse) du SRE.
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Ces notions se sont précisées dans les années 80, suite aux travaux des prs. Jerne, Roland et Cazenave. Ces chercheurs ont mis en évidence le fait que chaque molécule d’AC réagit avec les autres éléments du système immunitaire par deux sites distincts (idiotope et paratope). La présence d’un antigène vaccinal (AG ou épitope) va induire la production d’un AC spécifique de première génération (AC1) dont l’image interne sera l’aspect « en miroir » de celui de l’AG. Le complexe AG-AC ainsi formé n’étant pas éliminé par la fièvre et l’activation du complément (les vaccins sont justement préparés pour ne pas induire de réaction inflammatoire !), il va se produire un ensemble d’AC de seconde génération (AC2) dirigés contre le paratope et l’épitope des AC1. Or l’idiotope de ceux-ci étant l’image en miroir du précédent, ils vont pérenniser le motif antigénique vaccinal (AC2 = AG). Le phénomène va s’amplifier dans le temps, donnant naissance à des AC de troisième, quatrième, cinquième, etc … génération !
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Cette découverte connaît, depuis les années 90 un intérêt considérable à la suite de confirmations scientifiques irréfutables. Alors que la théorie clonale classique explique bien la réponse immunitaire conventionnelle (protection contre les infections), le « réseau d’idiotypes » justifie l’activité lymphocytaire spontanée, l‘existence d’AC naturels chez l’homme non immunisé, les phénomènes de tolérance, la mémorisation et l’évolution dans le temps de l’immunité.
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Le réseau d’idiotypes participe activement à l’homéostasie générale des êtres vivants. La plupart des stimuli sont multiples (nombreux sites antigénique polymorphes), pour lesquels les AC de première génération ne constituent que 10% des immunoglobulines sécrétées. Le réseau d’idiotypes est subdivisé en de multiples sous-réseaux qui interfèrent entre eux de la même manière. La densité du réseau dépend du nombre de composants nécessaires pour s’autoréguler par connectivité entre ses éléments. Le réseau d’idiotypes est « métadynamique », c’est à dire que même sans agression extérieure, la différenciation continuelle des lymphocytes par rapport à leurs précurseurs permet une production sans cesse renouvelée de nouvelles séquences peptidiques. Ainsi, il faut comprendre qu’un certain niveau d’auto-immunité est physiologique. Dans le sérum d’animaux non immunisés, on retrouve des AC correspondant à une grande variété de constituants cellulaires et humoraux. Ces auto-anticorps ont reçu le label de « naturels ». Leur activité auto-immune est contrôlée (inhibée) grâce à l’activité interne du réseau (interactions IgG – IgM).
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Ces auto-AC (naturels) jouent un rôle important de régulation du système immunitaire :
Ce réseau tridimensionnel d’immunoglobulines fonctionne de manière autonome, une adaptation dynamique intervenant dès que l’homéostasie tissulaire se trouve modifiée. Rôle pathogène des réseaux d’idiotypes :
Un phénomène d’auto-immunité peut se développer via une réaction croisée fortuite entre différentes populations cellulaires : L’anti-idiotype (2) dirigé contre l’anticorps microbien est anti-Soi (c’est à dire auto-immun). L’anticorps (1) a un déterminant ressemblant à un déterminant AG du Soi (cas du Rhumatisme articulaire aigu, de la Glomérulonéphrite …). On observe (durant les périodes de rémission) une régulation de ces anticorps (2) par le réseau d’idiotypes (3).
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Cliniquement, on observe trois grands types de complications suivant (plus ou moins rapidement) le stress vaccinal :
a – une forme atypique ou larvée de la maladie que la vaccination était sensée prévenir (ex: toux des vaccins contre la Coqueluche et la Grippe, troubles digestifs des vaccins contre les Hépatites A et B…),
b – une aggravation d’un état pathologique préexistant, cas des réactivations virales (ex: poussée d’Herpès après vaccin Hépatite B) et des manifestations allergiques (cf. la multiplication par 4 en 10 ans du nombre des enfants allergiques en France), plus rarement des poussées évolutives de Leucémie aiguë (rôle des oncovirus) ont été signalées (après une vaccination à virus vivants).
c – une maladie auto-immune. Les maladies auto-immunes (MAI) apparaissent alors comme des affections multifactorielles, expression d’une déstabilisation du réseau. L’auto-immunité augmente avec l’âge, l’incidence familiale (spécificité HLA), les antécédents d’infections (virale, bactérienne ou parasitaire) ou/et de vaccinations, la prise de certains médicaments (ex: Aldomet et anémie hémolytique, Hydralazine et lupus …). Ces MAI sont des affections graves (phase 5 de Reckeweg), dégénératives, qui peuvent toucher tous les organes et nécessitent des traitements lourds (anti-inflammatoires, corticoïdes ou immunosuppresseurs).
Parmi le grand nombre d’affections auto-immunes décrites, le public en connait quelques-unes assez fréquentes, ainsi : la Polyarthrite rhumatoïde, la Spondylarthrite ankylosante, la Sclérose en plaques, la Rectocolite hémorragique, le Lupus érythémateux disséminé, la Sclérodermie, la maladie de Basedow, la Myasthénie, certaines Cirrhoses… Mais les phénomènes immuns interviennent aussi dans de nombreuses autres pathologies comme le diabète juvénile, le psoriasis, les artérites, certaines albuminuries … L’évolution se fait généralement par poussées, réactivées par différents facteurs (les rappels vaccinaux peuvent, là aussi, jouer un rôle déclenchant ou aggravant).
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Les spécialistes identifient différents mécanismes de développement de ces auto-immunités :
Au niveau des reins, les vaccins réalisant des infections stimulés, même si elles ont été atténuées. Au niveau des membranes synoviales, le dépôt de complexes immuns entraînera une polyarthrite. Si la destruction porte sur des fibres nerveuse, il s’en suit une démyélinisation.
C’est le cas s’il y a une identité, même partielle, entre un AG et une molécule de l’organisme. Dans ce cas, la réponse immunitaire est dirigée aussi contre les cellules de l’organisme.
L’auto-immunité peut se produire si des cellules affichent des molécules HLA2 qu’elles n’exposent pas habituellement, sous l’influence de l’interféron Gamma produit au cours de la réponse immunitaire. Dès lors, les lymphocytes ne les reconnaissent pas comme faisant partie du soi, ce qui conduit à leur destruction. C’est le cas du diabète juvénile insulino-dépendant DR4 + vaccination oreillons ou hépatite B
Le vaccin favorise la synthèse d’AC facilitants. Cas de la Rage, de la Rougeole de la Dengue et du VSR
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Vers quelle situation allons-nous évoluer après quelques dizaines d’années de polyvaccinations systématiques ? L’état sanitaire se rapprochera sans doute de celui des populations des zones tropicales africaines, où les individus vivent depuis des siècles sous un « gradient parasitaire » important : ces populations y ont développé une hyper-immunité permanente, qu’ils transmettent à leur descendance, ce qui induit un développement considérable de pathologies telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les arthrites chroniques … et qui réduit statistiquement leur espérance de vie d’environ 5 années par rapport à leurs homologues (cas des noirs nord-américains, à conditions de vie égale) des pays tempérés où le gradient parasitaire est notablement plus faible.
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« Il n’est pas raisonnable de supposer que la manipulation du système immunitaire au moyen d’un nombre croissant de vaccinations pendant les périodes critiques du développement cérébral ne finira pas par engendrer des effets indésirables sur le développement neurologique de l’enfant. »
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Les rappels …
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Vidéo d’un biologiste sur les vaccins : http://amzn.to/2uGO4H1
Ecoutez aussi : https://www.youtube.com/watch?v=86mppvuskK8
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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