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La partie utilisée peut varier en fonction de la plante. Par exemple, pour la réglisse, on utilisera la racine, alors que pour la menthe, ce sont les feuilles qui nous intéressent. Voici un petit schéma récapitulatif des principaux « organes » d’une plante :
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En première approche dynamique et anthroposophique, on peut dire que …
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Les plantes sont essentiellement constituées des mêmes glucides, lipides, hormones, vitamines et acides aminés que nous, mais dans des proportions différentes. On connaît assez bien actuellement trois grands types d’actions des totums végétaux :
a – les activateurs du « cycle de Krebs » : le coenzyme A, les vitamines du groupe B, les oligo-éléments (phosphore, magnésium et manganèse) concourent à la production d’énergie, dans les mitochondries sous forme d’ATP, à partir de la combustion des sucres alimentaires.
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b – les acteurs de la « voie des Quinones » : le coenzyme Q, les vitamines A + C + E, les oligo-éléments (Cuivre, Sélénium et Zinc) participent à la détoxication des cellules, dans l’appareil de Golgi en particulier, en piégeant les radicaux H+.
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c – les constituants de la structure des cellules : les acides gras essentiels (oméga 3 + 6 + 9), outre leur rôle digestif, assurent le renouvellement des membranes cellulaires, des endothéliums vasculaires, de la coagulation et la synthèse des prostaglandines.
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Certaines des structures végétales sont plus particulièrement recherchées à l’analyse :
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1 – Les TERPENES
L’histoire des aromates et des parfums débute en Occident environ 4500 ans avant J.C., en Egypte, berceau de la médecine et de la pharmacie occidentale, sciences placées sous la protection du dieu Horus. Ceux-ci utilisaient largement les huiles balsamiques, les onguents parfumés, les résines aromatiques, que ce soit en médecine, en liturgie, dans la vie courante ou dans la pratique de l’embaumement des corps. Un peu plus tard, Hippocrate combattit la grande épidémie de peste d’Athènes en faisant placer un peu partout dans les rues de larges cassolettes pour répandre à profusion les fumigations aromatiques. L’avènement du christianisme et la chute de l’empire romain furent suivies d’une longue période d’obscurantisme médical où l’on enregistre le déclin de toutes les connaissances. Ce sont les arabes qui reprirent l’usage thérapeutique des aromates et des huiles parfumées. Ils perfectionnèrent les techniques de la distillation, de la sublimation, de la cristallisation et inventèrent le serpentin réfrigérant. Les croisés importèrent en Europe occidentale la plupart des connaissances scientifiques du monde arabe.
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Communément appelées « essences » (HE), les terpènes sont des substances de consistance huileuse, plus ou moins fluides, voire résinoïdes, très odorantes, volatiles, souvent colorées et plus légères que l’eau (densité de 0,75 à 0,98). Si de nombreuses plantes renferment des essences, une centaine de plantes seulement en contiennent des quantités notables. Elles appartiennent pour la plupart aux familles suivantes : Conifères, Labiées, Lauracées, Myrtacées, Ombellifères, Rutacées (cf. tableau « Agrumes » ci dessous). Selon le cas, les HE sont extraites des fleurs, des semences, des feuilles, des fruits, des racines, des écorces ou du bois.
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L’extraction s’effectue le plus généralement par distillation, c’est à dire concentration de principes actifs par la chaleur. Pour certaines essences, on procède par expression (agrumes) ou par lixiviation (distillation fractionnée à l’aide de solvants organiques). Certaines HE comportent un seul composant (ex.: Bouleau = salicylate de méthyl, Estragon = méthyl-chavicol), d’autres au contraire en possèdent des quantités (ex.: Géranium rosa = 250 molécules actives différentes !). Les terpènes sont des substances hydrogénées non saturées (huiles essentielles et résines), constituées par la répétition d’unités à 6 atomes de carbone (les HE sont développées dans un chapitre spécifique de ce site).
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2 – Les ALCALOIDES (AL) sont des substances azotées, de réaction alcaline :
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Les alcaloïdes sont répartis différemment dans les divers organes d’une même plante et leur localisation n’implique d’ailleurs pas qu’ils soient formés sur place. On les rencontre surtout chez les dicotylédones : papavéracées, rutacées, fabacées, solanées, rubiacées, apocynées …
L’action physiologique des alcaloïdes est très importante. Beaucoup sont responsables de la toxicité des plantes qui les renferment, encore qu’un alcaloïde pur, isolé, a souvent une action différente de celle de la plante totale :
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3 – Les SAPONINES (mucilages)
Hétérosides résultant de la combinaison d’un ose (sucre) avec une génine non glucidique qui peut être stéroïdique (ex.: scrofulariacées, liliacées, dioscoréacées) ou tri-terpéniques (ex.: caryophyllacées, araliacées).
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Ces substances, très répandues dans le règne végétal, sont caractérisées par un ensemble de propriétés physiques et physiologiques :
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4 – Les STEROLS
Alcools à noyaux cyclopentoperhydrophénanthréniques (la formule du cholestérol !). On les trouve chez les végétaux, sous forme d’esters : les stérides, ou combinés à des sucres sous forme d’hétérosides :
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Les monocotylédones semblent plus riches en stérols que les dicotylédones : on les trouve dans la fraction lipidique que l’on peut extraire des végétaux par les solvants organiques non polaires.
Actions importantes :
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5 – Les FLAVONOIDES
Les pigments flavoniques (flavonones, xanthones ou coumarinones) sont répandus dans tout le règne végétal, cependant, ils sont rares chez les végétaux inférieurs. Ils sont particulièrement abondants dans certaines familles : polygonacées (Bisorte, Oseille …), rutacées, fabacées (Haricot, Lentille, Mélilot …), mimosacées, ombellifères, composées. Ils se trouvent surtout dans les organes jeunes : feuilles et boutons floraux (cependant, leur présence peut être détectée dans le bois, les écorces et les racines de ces plantes).
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Les flavonoïdes sont dépourvus de toxicité et ont des propriétés tinctoriales et vitaminiques P (diminution de la perméabilité capillaire) : les plantes qui en contiennent sont fréquemment des diurétiques ou des antispasmodiques, certaines ont des propriétés oestrogéniques.
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Les sources courantes de flavonoïdes comprennent :
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Des études évaluant les effets aigus des aliments riches en flavonoïdes, tels que le cacao, les bleuets et le jus d’orange ont également révélé des résultats prometteurs dans les domaines de la mémoire, de l’attention, et des fonctions exécutives
En avril 2020, des chercheurs du Centre de recherche en nutrition humaine de l’Université Tufts à Medford, dans le Massachusetts (Etats-Unis), ont démontré qu’un apport élevé à long terme d’aliments riches en flavonoïdes, tels que les baies, les pommes et le thé, est associé à un risque réduit de développer la maladie d’Alzheimer.
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6 – Les QUINONES (ou AMERS)
Cétones aromatiques provenant de l’oxydation de diphénols. Les quinones constituent un groupe de substances biologiquement très actives. Beaucoup sont antimicrobiennes, c’est à dire antibiotiques naturels agissant surtout sur les gram +, ce sont aussi des fongicides, parfois des vermifuges. La vitamine K1 (méthyl2-naphtoquinone) est abondante dans la Luzerne, on trouve également dans ce groupe des plantes tinctoriales. Enfin, la majorité des anthraquinones est apéritive, mais aussi purgative, agissant directement sur la musculature lisse au niveau du côlon et entravant la résorption de l’eau.
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7 – Les TANINS
Substances non azotées poly-phénoliques ayant la propriété de tanner la peau, c’est-à-dire de la rendre imputrescible en se fixant sur les protéines. Les tanins sont très répandus dans le monde végétal. En sont particulièrement riches les abiétacées, cupressacées, fagacées, éricacées, labiées, myrtacées, polygonacées, rosacées, rubiacées, salicinées, verbénacées et fabacées.
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Toutes les parties du végétal peuvent en contenir, cependant, les plus hautes teneurs en tanins se rencontrent dans les organes âgés qui semblent les accumuler. Les tanins sont solubles dans l’eau et l’alcool. Ils sont précipités par les sels métalliques (Cu, Fe, Hg, Pb, Zn).
Les tanins ont l’effet principal de mettre l’eau sous contrôle, jusqu’à tendre à la rigidité (écorces), comme l’acide salicylique qui – au contraire – sera dans certaines espèces éliminé sous forme d’essences.
NB. les phénols produisent par condensation des tanins, par oxydation des quinones.
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8 – L’ACIDE SALICYLIQUE
Les composés salicyliques (fébrifuges) qui se trouvent dans certaines plantes (Ulmaire, Bouleau, Saule, Primevère …) sont assez proches des tanins (contrôle de l’eau), mais alors que ceux-ci tendent à la rigidité, se déposent dans le bois et les écorces, l’acide salicylique se trouve surtout au niveau des fleurs et des essences.
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9 – LES VITAMINES
Les vitamines, bio-catalyseurs indispensables à la vie (car non synthétisables par l’homme), ont une origine et des polarités organiques particulières :
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Les vitamines A, D et E sont liposolubles (foie). A, B15, B17, C, E et F sont anti-oxydantes. B6 et B12 sont des facteurs de croissance (donc à éviter dans les cas de cancer). Certaines sont utilisées sous leurs noms chimiques, ainsi la B5 (acide pentothénique), B9 (acide folique), C (acide ascorbique), H (biotine) … Elles ont en commun avec les oligo-éléments le fait d’agir à des doses incroyablement faibles (millionième de gramme). Pour le détail de ces actions, voir sur ce site, chapitres « vitamines ».
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Dans l’accompagnement au bien-être, une multitude de techniques peuvent être utilisées, selon votre pratique. Mais l’utilisation des plantes est un outil ancestral qui soutient le travail de la majorité des thérapeutes de santé naturelle. Leurs fonctions nutritives, revitalisantes, drainantes et adaptogènes en font des alliées de choix dans vos recommandations d’hygiène vitale comme en soins symptomatiques. Pour autant leur potentiel d’action n’est optimum que si la forme galénique est bien adaptée à la problématique. Dès lors, comment être sûr d’avoir opté pour la bonne préparation de plantes ?
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Goûts et odeurs :
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Comment orienter son choix en fonction du pôle à traiter ?
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MyBioBox vous invite à découvrir une méthode simple et efficace, présentée par Michel Dubray, herboriste de renom, maître de conférences et auteur d’ouvrages et de publications scientifiques sur les plantes pendant le webinaire : Tisanes, macérats glycérinés, teintures, sirops et gélules, comment bien choisir vos remèdes ?
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Vous trouverez ci-dessous le lien direct vers le replay du webinaire avec Michel Dubray :
https://www.youtube.com/watch?v=lduoUo3EpsM
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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