Les nouveaux vaccins obligatoires … avant l’âge de 18 mois !. . Cette page s’adresse à mes lecteurs médecins, chirurgiens, pharmaciens, étudiants en médecine, sages-femmes, infirmiers ou infirmières. Le ministère de la Santé attend de vous que vous participiez, directement ou indirectement, à la mise en œuvre des nouvelles obligations vaccinales. . . Tout enfant né en France à partir du 1er janvier 2018 doit désormais obligatoirement recevoir onze vaccins avant l’âge de deux ans, et c’est aux médecins qu’incombe cette responsabilité.
. Ce dictat est présenté par les autorités et les médias comme une réaction salutaire à la baisse de la couverture vaccinale, conséquence d’une sorte de « complot antivaccin » mené sur Internet. Ayez bien conscience qu’il s’agit là d’une invention pure et simple. . .Aucune baisse de la couverture vaccinale en France ?Les chiffres de la couverture vaccinale en France sont accessibles en ligne sur le site de Santé Publique France, l’organisme public chargé de répertorier l’information [2].
Les chiffres résiduels de non-vaccination ne peuvent être attribués à un quelconque « complot antivaccin », comme le répètent régulièrement politiques et journalistes. . Les niveaux actuels évitent le risque épidémiqueLes autorités insistent sur la nécessité d’atteindre un taux de couverture de 95 % pour éviter tout risque épidémique. Cela tombe bien : à 24 mois, primovaccinations et rappels dépassent systématiquement les 95 % pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, et Haemophilus influenzae B, alors qu’elle oscillait entre 87 et 91 % entre 2000 et 2013. La couverture vaccinale pour toutes ces maladies est donc en progrès. Les taux de couverture pour les autres vaccins ont également progressé sur la même période, preuve que le « complot antivaccin » n’existe que dans la tête de certaines de nos élites dirigeantes : pneumocoque, 91 % ; hépatite B, 88 % ; méningocoque C, 70 % [3]. . . Le cas de la rougeoleLe Premier Ministre Édouard Philippe a invoqué dans son discours de politique générale de juillet 2017 les dix décès causés par la rougeole entre 2008 et 2016 pour justifier l’obligation de vaccin contre la rougeole. En réalité, tous ces décès ont été constatés durant l’épidémie de 2008-2011, et aucun décès n’a été constaté de 2012 à 2016 !!! De 2012 à 2015, il y a eu chaque année en France entre 260 et 340 cas de rougeole. Ce chiffre est à mettre en perspective avec les 4 448 cas qu’il y avait encore en 2004, et 331 000 cas de rougeole en 1986 selon les données du réseau Sentinelles [4] (Inserm, unité 707) !! . . En 2016, les chiffres ont continué à chuter pour atteindre 79 cas, « témoignant d’une circulation moindre du virus », selon Santé Publique France. Toutefois, le risque épidémique est aujourd’hui inférieur à ce qu’il était en 2008-2011, date de la dernière épidémie. En effet, la vaccination 1 dose est désormais de 90 % à 24 mois (chiffres 2015) et 96,4 % à l’arrivée en grande section maternelle (5-6 ans) en 2012-2013 (derniers chiffres disponibles [5]). La couverture vaccinale « 2 doses » en grande section de maternelle a connu récemment une progression très rapide : elle est passée de 28,1 % en 2002-2003 à 44,3 % en 2005-2006, puis à 83 % en 2012-2013. Parmi les enfants de CM2 (11 ans), elle est de 93,2 % en 2014-2015, contre 56,8 en 2001-2002. La tendance n’est donc pas à un recul dangereux de la couverture vaccinale contre la rougeole. Les mesures autoritaires ne sont pas justifiées par une évolution inquiétante. . .Pas de complot des antivaccins. Selon les médias et les autorités, il y aurait un complot ourdi par des militants antivaccins actifs sur Internet. Le professeur Henri Joyeux serait un des chefs de ce complot, et il serait lui-même notoirement « antivaccin ». Cette théorie du complot est activement relayée par de nombreux sites Internet appartenant aux grands organes de presse, qui attirent l’essentiel du trafic. La réalité est au contraire que le débat sur les avantages et inconvénients de la politique vaccinale est rigoureusement encadré sur la scène publique. . . Décès de personnes non vaccinéesÀ chaque décès d’une maladie infectieuse pour laquelle il existe un vaccin, les médias insistent, quand c’est le cas, sur le fait que la personne n’était pas vaccinée. Parmi les dix décès de l’épidémie de rougeole 2008-2012, la majorité concernait des personnes souffrant d’un déficit immunitaire contre-indiquant cette vaccination, comme l’a rappelé le Collège national des généralistes enseignants (CNGE). Attribuer les décès liés aux maladies infectieuses au « complot antivaccin » s’apparente à de la malhonnêteté intellectuelle et ne correspond pas aux faits observés. . Le professeur Henri Joyeux n’est pas antivaccinLe professeur Henri Joyeux est régulièrement accusé d’être antivaccin. Pourtant, lorsqu’il s’est positionné dans le débat, il l’a fait pour réclamer l’accès au vaccin DT-Polio sans aluminium, indisponible dans les pharmacies depuis 2008. S’il est désigné comme « antivaccin », c’est parce qu’il s’est étonné que les vaccins obligatoires ne soient plus vendus qu’associés à d’autres souches, ce qui correspond stricto sensu à la définition de la vente forcée dans le Robert, et que les justifications médicales ne sont pas là pour la vaccination systématique des nourrissons contre l’hépatite B ou le méningocoque, en l’absence d’épidémie. . .Les vraies raisons de l’obligation vaccinale ?Les vraies raisons de l’obligation vaccinale sont connues, et elles ne sont pas d’ordre exclusivement médical !! Il s’agit de se conformer, d’une façon « créative », à une décision émanant du Conseil d’État qui donnait raison aux démarches du professeur Henri Joyeux !! En effet, le 8 février 2017, le Conseil d’État a demandé au ministère de la Santé « dans un délai de six mois, et sauf à ce que la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponible des vaccins correspondant aux seules obligations ». Mais plutôt que d’obliger les fabricants de vaccins à remettre en circulation le DT-Polio seul, le Ministère a choisi l’option inattendue de rendre obligatoires toutes les souches présentes dans les vaccins multivalents et également d’autres vaccins correspondant aux stocks créés par les fabricants !! . .Les risques pour les professionnels de santéLes effets des onze vaccins sur le système immunitaire des nourrissons comportent de nombreuses inconnues que la Science n’a pas levées à ce jour, en particulier dans l’apparition de maladies inflammatoires chroniques ou auto-immunes. . Les bases scientifiques de la nouvelle politique vaccinale ne sont pas solides : elles ne résisteraient pas forcément à l’analyse si elles étaient portées devant les tribunaux par des associations de patients ou de victimes. Aujourd’hui, on assure les professionnels de santé que tout ira bien pour eux. Les récentes affaires du Médiator et d’autres médicaments, où de nombreux praticiens ont été mis en cause, prouvent que les assurances des autorités sont illusoires. Demain, les lois sur les « recours collectifs » (« class actions ») pourraient rendre les professionnels de santé vulnérables à des poursuites judiciaires. . . À tout moment, dans les années à venir, un scandale de grande ampleur, un procès retentissant lié aux vaccins obligatoires, peut venir éclabousser la profession médicale. La confiance avec les patients sera durablement sapée. La carrière de milliers de praticiens pourrait s’en retrouver impactée. Des actions sont en cours pour demander plus de justifications scientifiques aux autorités sur cette obligation. Je vous informerai dans les jours qui viennent des moyens pour vous de faire entendre votre voix pour exiger une clarification de la part des autorités de santé. Il s’agira d’en savoir plus sur les implications juridiques, y compris pénales, que pourraient avoir pour les praticiens les éventuels accidents liés à l’obligation des onze vaccins, dont les effets à grande échelle ne sont pas maîtrisés. D’après un article de Jean-Marc Dupuis. . ****************************** Sources de cette page : ****************************** |
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Découvrez la video explicative du Dr Henry sur l’origine, leurs intérêts mais aussi leurs risques
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils