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Les mûriers sont un genre de la famille des Moraceae, composé d’une dizaine d’espèces. Il s’agit d’arbres ou d’arbustes (proche des figuiers) dont certains sont cultivés pour leurs fruits (les mûres) ou pour leurs feuilles, qui servent de nourriture au ver à soie.
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Il ne faut pas confondre les mûriers avec les ronces (Rubus), plantes ligneuses de la famille des Rosacées, dont les fruits des haies sont similaires par l’aspect et le goût, et communément appelés des mûres ou mûrons, par analogie !
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Le Mûrier blanc, ou Mûrier commun (Ang.: Mulberry), est originaire de Chine, le Mûrier blanc fut largement cultivé pour ses feuilles, aliment exclusif du ver à soie. C’est un arbre monoïque pouvant atteindre 30 mètres de haut. Il doit son nom à la couleur de ses bourgeons, plus qu’à la couleur de ses fruits. Comme toutes les moracées, le mûrier blanc produit du latex laiteux.
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Ses feuilles, sans poils, peuvent servir de fourrage pour le bétail. Séchées, ces feuilles sont commercialisées pour faire de la tisane ou « thé de feuille de mûrier » réputé pour son action antioxydante et anti-diabétique (en expérimentation animale).
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Un peu d’histoire :
Laissez moi vous raconter l’histoire du vol rocambolesque de la soie et de la feuille de mûrier. C’est le premier fait d’espionnage industriel de l’histoire. Il se déroule en 552 après J.-C., la période d’essor de l’Empire Byzantin. À l’époque, la soie est un textile prisé. Il coûte plus cher que l’or. Les seuls à détenir son secret de fabrication, ce sont les Chinois. L’Empereur Justinien sait que récupérer le secret de fabrication de la soie lui donnerait un avantage économique sur ses voisins.
Il missionne deux moines pour subtiliser aux Chinois une centaine d’œufs de vers à soie. Alors commence un périple de deux ans pour ces moines, à plus de 6500 kilomètres de leur pays, dans les lointaines contrées d’Asie. Là-bas ils affrontent montagnes escarpées, déserts arides et rivières tumultueuses. Ils échappent de peu aux bandits de grands chemin ainsi qu’aux soldats chinois prêts à tuer pour défendre leur secret. Une fois arrivés dans le Royaume de Khotan, ils se font passer pour des pèlerins pour ne pas éveiller les soupçons. Et après des mois de voyage, ils atteignent la région de Guangxi, l’habitat naturel du ver à soie.
Les moines volent une centaine d’œufs, en les cachant à l’intérieur de leurs bâtons de bambou creux. Et pour nourrir ces œufs qui écloront bientôt … ils emportent aussi avec eux plusieurs kilos de feuilles et graines de mûrier
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PHARMACOPEE : Ses fruits sont utilisés comme complément alimentaire pour la volaille. Séchées, les mulberries se mangent comme des bonbons. D’une très grande richesse nutritionnelle, ces fruits sont bourrés de :
→ vitamine C (plus que les baies de goji)
→ du fer et du zinc
→ des fibres
→ du resvératrol, un antioxydant majeur.
→ du réducose, un agent hypoglycémiant :
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A présent proposé en spécialité :
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Sources
[1] Gallagher, Andrew. “A clinical trial to investigate the effect of a proprietary mulberry leaf extract (Reducose®) on lowering blood glucose rises after consuming a drink containing sugar (sucrose).” (2020): n. pag.
[2] Yesmin, Farhana et al. “Effects of dietary fiber on postprandial glucose in healthy adults.” Mediscope (2018): n. pag.
[3] Leach MJ, Kumar S. Cinnamon for diabetes mellitus. Cochrane Database Syst Rev. 2012;2012(9):CD007170.
[4] Liu Y, et al. (2016) Prevention Effects and Possible Molecular Mechanism of Mulberry Leaf Extract and its Formulation on Rats with Insulin-Insensitivity. PLoS ONE 11(4): e0152728.
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En MTC, on distingue :
Sang Ye / Morus Alba /la feuille séchée au soleil :
Sang Bai pi / L’écorce de la racine de Murier Blanc :
Sang Zhi / Les tiges tendres du Murier Blanc
Sang Shen / Les fruits du Murier Blanc séchés au soleil, préparés au miel :
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Proche :
Morus nigra
PRINCIPES ACTIFS : Riche en flavonoïdes, quinones et terpènes
INDICATIONS : Astringeant, hypoglycémiant et diurétique
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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