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Un taux élevé (> à 50 μg/gr.) de Calprotectine faecale indique qu’il existe une migration des neutrophiles de la muqueuse intestinale, ce qui confirme, si elle est trop élevée l’inflammation digestive (dont les MICI et le cancer colorectal).
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La calprotectine est une protéine se liant au zinc, exprimée principalement dans les neutrophiles et les macrophages, qui est censée jouer un rôle dans la défense contre les bactéries et les virus. La Calprotectine peut être trouvé dans les échantillons de selles en raison de l’infiltration de ces cellules dans le tissu intestinal enflammé. Lorsqu’elle est mesurée dans des échantillons de selles, la calprotectine est un excellent biomarqueur de substitution pour l’état inflammatoire de l’intestin, car il est bien corrélé avec l’activité endoscopique.
La calprotectine fécale (fCAL) est utilisée depuis plusieurs années comme aide au diagnostic pour différencier l’inflammation organique des MICI des patients sans inflammation organique, cette dernière étant classée comme syndrome du côlon irritable (SCI). Un aspect clé de l’utilisation de la calprotectine comme aide au diagnostic des MICI est l’élimination des endoscopies inutiles.
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La valeur de l’utilisation de la calprotectine pour surveiller les patients atteints de MICI diagnostiqués est également connue depuis un certain temps et a fait l’objet d’une attention accrue au fil des ans et est en train de devenir la norme de soins dans les soins actuels. Dans la surveillance des colons irritables, la calprotectine peut être utilisée pour évaluer deux états différents de patients en rémission.
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La calprotectine a une très bonne valeur prédictive négative. Un faible niveau de calprotectine dans l’échantillon de selles d’un patient indique l’absence d’inflammation et une probabilité accrue que le patient reste en rémission dans un avenir prévisible. Il a été démontré que les patients qui ont une valeur de calprotectine inférieure à 100 μg / gr. dans leurs selles sont susceptibles de rester en rémission et de poursuivre la cicatrisation des muqueuses.
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NB. On peut observer des « faux positifs » si le patient prend des AINS (aspirine comprise).
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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