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19% des femmes souffriraient d’incontinence d’effort et 17% d’hyperactivité vésicale, les deux principales causes d’incontinence urinaire. Mais l’incontinence d’effort touche aussi les hommes, notamment après une prostatectomie et près de 16% des hommes de tous âges souffrent d’hyperactivité vésicale. Enfin, l’incontinence urinaire concerne aussi une très grande partie des patients atteints de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques, ou des blessés médullaires. Ainsi 30% des lits gériatriques (où 25% des incontinences urinaires s’accompagnent d’incontinence anale).
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L’interrogatoire recherchera une pollakiurie (mictions fréquentes avec besoins impérieux). L’examen de la statique pelvienne et du périnée sont indispensables (déséquilibre entre les forces de poussée et de retenue), un bilan urodynamique peut être nécessaire. Les traitements sont pharmacologiques (anticholinergiques et oestrogènes), kinésithérapiques et/ou chirurgicaux.
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1 – IU d’effort (45% des cas – vide de Qi) … fuites survenant à l’effort, peu abondante, non liée à la réplétion vésicale, lors d’épisodes de toux, de rire, à la levée de poids, ce qui oblige la patiente à se garnir pour sortir.
Deux mécanismes peuvent être incriminés :
Aucun autre trouble mictionnel n’est mis en évidence à l’interrogatoire. Traitement en première intention = la rééducation pelvienne qui guérit 30% des incontinences et améliore les autres. En cas d’échec ou de fuites sévères, on propose une cervicostopexie qui guérit 70% des cas restants (voie haute = femme jeune / voie basse = femme plus âgée).
SOLIDAGO COMPOSITUM (Argentum nitricum / Colibacillinum / Solidago / Terebenthina …)
HEPAR COMPOSITUM … car c’est le Foie qui gère le tendino-musculaire !
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2 – IU par impétuosité vésicale (20%) … pollakiurie (envies impérieuses diurnes et nocturnes) et fuites urinaires sans facteurs déclenchants, aucune trace d’infection urinaire n’est présente. La cause habituelle est un obstacle sur les voies urinaires (adénome prostatique chez l’homme, fibrome ou cancer utérin chez la femme), mais ce symptôme peut aussi être la manifestation d’une affection neurologique centrale (accident vasculaire cérébral, myélopathie). IU mixte (effort + impétuosité) = 20%.
PLANTAGO-HOMACCORD (Belladonna / Ignatia / Plantago D2/D10/D15/D200)
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3 – IU par lésion sphinctérienne (15%) … incontinence urinaire invalidante au moindre effort, sur fréquents antécédents de chirurgie (ou radiothérapie) pelvienne (atteinte des muscles releveurs). Traitement par une fronde sous-urétrale ou un sphincter artificiel.
RENEEL (Alumina / Berberis / Cantharis / Causticum / Nitricum acid./ Pareira brava / Sabal serrul.)
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Pour muscler le périnée, il faut pratiquer les exercices de Kegel.
Pour apprendre à faire ces exercices, il faut commencer à les pratiquer couché sur le dos, les genoux légèrement repliés et écartés à la largeur du bassin. Dans un second temps, quand le mouvement sera bien maîtrisé, on pourra les faire assis, puis debout. On procède en 3 étapes :
Ces exercices sont à répéter 20 fois, 3 fois par jour. C’est donc contraignant. Mais c’est efficace : entre 40 % et 75 % des femmes qui y recourent notent une amélioration de leur contrôle urinaire.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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