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Le refus de manger en fin de vie, dont les causes sont multiples : horaires et détestable présentation des plats des repas hospitaliers, moyens de contention, abus de régimes restrictifs à visée thérapeutique, sécheresse buccale, hydratation artificielle, ou simplement « vide d’énergie » (par hypo-oxygénation, absence de mobilisation …) … mène les patients (décédés en hôpital), à un tableau d’anorexie (67%) et de dénutrition (77%).
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Le débat curatif / palliatif souvent conflictuel doit devenir plus réaliste dans cette période où les mesures diagnostiques et thérapeutiques sont la cause de souffrances inutiles pour les patients et onéreuses pour la société. Pour ce faire, il est utile de se baser sur des éléments biologiques en rapport avec l’alimentation et l’évolution de la maladie.
Le bilan biologique proposé par le Dr Rapin (clinique de soins palliatifs, Genève), s’appuie sur certains éléments du Profil protéique : l’Albumine (ALB) et la pré-albumine (PRE) protéines nutritionnelles, la protéine c-réactive (PCR) et l’Orosomucoïde (ORO), marqueurs les plus fiables de la phase aiguë de l’inflammation. Il s’en sert pour élaborer un « Indice pronostic inflammatoire et nutritionnel » (PINI), permettant d’évaluer le degré de gravité de la dénutrition par rapport au stade de la maladie. Cet indice est enfin très utile pour vérifier notre efficacité thérapeutique :
PINI = ORO (mg/l) x PCR (mg/l) / ALB (g/l) x PRE (mg/l)
L’interprétation du PINI doit tenir compte non seulement de sa valeur initiale, mais aussi de sa cinétique dans le temps. A partir d’une valeur supérieure à 10, le risque de formation d’escarres devient important. L’absence d’amélioration du PINI, malgré un traitement optimal signe généralement une évolution mortelle irrémédiable.
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Pour une meilleure qualité en fin de vie, le point critique reste l’alimentation, trop souvent négligée par le personnel soignant. Il faut aussi penser à :
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Une supplémentation en Vitamines, en Sélénium (régulation des lipides et des processus de l’inflammation), en Zinc (co-facteur de plus de 200 enzymes) et en AGPI Oméga 3 entraîne une amélioration du goût, de l’appétit et de l’immunité.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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