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On est autorisé à employer ce terme, lourd de conséquences, lorsqu’il n’y a pas de grossesse après deux ans de relations sexuelles régulières sans contraception. Cette situation se rencontre chez 15% des couples et dans 1/3 des cas, la cause est masculine. Les prouesses techniques se succèdent dans les laboratoires de certaines maternités hospitalières : inducteurs d’ovulation, insémination artificielle, fécondation in vitro, mères porteuses …
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La cause de l’infertilité peut être présente chez le partenaire masculin ou féminin, comme un faible nombre de spermatozoïdes chez l’homme ou une mauvaise qualité du sperme et des troubles hormonaux, des trompes de Fallope obstruées, une endométriose , des fibromes, une hypothyroïdie, etc… chez la femme. Ces affections nécessiteront un traitement spécifique. L’action de nos remèdes peut être déterminante sur :
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—> la glaire cervicale : maximum au milieu du cycle, elle est un milieu de survie des spermatozoïdes. Insuffisante, elle peut être cause de stérilité. C’est le cas de Pulsatilla (insuffisance veineuse et hormonale) ou deux remèdes de congestion proches :
Angelica sinensis radix (hypothyroïdienne) et Aristolochia clematitis (endométriose).
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—> la muqueuse utérine : un utérus hypertrophique ou scléreux n’a plus la souplesse requise pour une bonne nidation de l’œuf.
On pourra utiliser Sepia (congestion du petit bassin et ptose sur « vide de sang du foie »), avec ses satellites : Helonias ou Hedera helix. éventuellement Thuya occ. (fibrome) avec Fraxinus exelsior (antécédent de MST ?) et Vespa crabo (hg) en cas de névralgies pelviennes.
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—> les trompes : en l’absence de sténose tubaire (nécessitant une FIV), l’homéopathie peut agir sur différents facteurs :
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—> l‘ovaire : seules les dysovulations pourront être améliorées (exclure les agénésies ovariennes = Turner, les ovaires kystiques = Stein-Leventhal …). On pourra aussi utiliser : Apis mel. (hg), Ovi gallinae pellicula (ca) ou Palladium (au) si kystes fonctionnels … Avec Folliculinum par exemple 9 ch, trois granules au 7ème, 14 ème et 21 ème jour du cycle.
Répertorisation de l’anovulation :
On peut aussi penser à :
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L’hormone antimüllérienne (AMH) est produite par les cellules de la granulosa des follicules, elle permet d’évaluer le nombre de follicules encore disponibles (ménopause précoce ?). Normalement entre 14.0 à 48.0 pmol/l soit 1.96 à 6,72 ng/ml.
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Il conviendra – bien sûr – de corriger tous les aspects d’insuffisance (rein, sang, rate) ou de plénitude (glaires, chaleur, émotionnel) qui entravent la libre circulation du sang et de l’énergie : le BNS24 est ici indispensable.
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Les centre spécialisés font parfaitement leur travail, mais observent un certain nombre d’échecs.
Nous qui pratiquons des BNS, nous mettons parfois en évidence deux causes classique d’obstacles à la nidation utérine :
1 – les hypo Alpha1 = tendance anémique, l’oeuf n’est pas suffisamment nourri pour se développer correctement
2- hyper Bêta + Gamma = inflammation chronique de bas grade (infectieuse ou auto-immune) qui va expulser l’oeuf précocement.
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Les hommes aussi ! (30% des stérilités sont de causes masculines).
Importance des sources de toxicité pour les patients masculins
– Utilisation de médicaments ayant un effet néfaste sur les testicules : les perturbateurs hormonaux majeurs sont les stéroïdes, les antidépresseurs et les analgésiques. Cependant, toute utilisation à long terme de médicaments doit être envisagée. Vérifier la liste des effets secondaires peut aider à confirmer si un médicament peut avoir un impact. Par exemple, le médicament susphasalazine, utilisé dans le traitement de la colite ulcéreuse, est connu pour réduire le nombre de spermatozoïdes.
– Consommation de drogues récréatives : celles à retenir particulièrement sont la marijuana et les opioïdes (héroïne).
– Exposition aux radiations
– Risques professionnels tels que colorants, solvants, désherbants, mercure ou plomb. Si le patient travaille à proximité de ces produits chimiques, ils devront être considérés comme un facteur. Comme il s’agit de perturbateurs hormonaux majeurs, s’ils apparaissent dans les antécédents médicaux, même il y a longtemps, il faudra peut-être y remédier.
– Antécédents d’oreillons et de maladies sexuellement transmissibles : même si le client est asymptomatique, il convient de le signaler si tel est le cas.
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Agnus castus (s) : Impuissance, infertilité, pénis froid, vieillesse prématurée, indiqué après un excès sexuel, une masturbation ou une maladie vénérienne. Désir sans pouvoir. Des émissions sans aucune libido. Mauvaise mémoire. Regrette les erreurs passées.
Aurum metal. … contexte d’HTA, ou de dépression
Baryta carb. : diminution du désir, éjaculation précoce, émissions la nuit ou après un rapport sexuel. Testicules atrophiés, rétractés. Érections le matin, absentes ou retardées à d’autres moments.
Conium (au): augmentation souhaitée mais puissance diminuée. Érections brèves ou faibles. Effets d’une abstinence prolongée, de la perte d’êtres chers ou d’une indulgence excessive. Émissions du simple contact, perte de contrôle. Tristesse après l’éjaculation
Lycopodium (al): impuissance et fond dépressif. Érections incomplètes. Émissions trop rapides ou trop lentes. Désir excessif ou faible. Repoussé par le sexe. Manque de confiance, mais égoïste, dictatorial et colérique. Faiblesse digestive avec ballonnements, faim.
Phosphoricum acidum : impuissance, pénis hypersensible. Éjaculation précoce. Perte de désir. Émissions lors des selles ou de la miction, pendant le sommeil. Des érections sans aucun désir. Masturbation avec culpabilité. Apathie, indifférence.
Sélénium (s): pensées sexuelles mais aucune capacité. Érections incomplètes, émission rapide ou retardée. Faible et irritable après un rapport sexuel. Fatigue facile. Chute de cheveux. Perte de sperme en position assise, à la selle pendant le sommeil. Aversion pour la compagnie d’amis, oublieux.
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Les anomalies spermatiques répondent essentiellement à : Aurum, Baryta carb. (cf. l’axe Rate-Rein : ciel antérieur / ciel postérieur) ou Luesinum (insomnie et syndrome sec). On pourra aussi penser, selon le cas, à : Carcinosinum, Radium bromatum, Sulfanilamide, Rayons X.
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Il convient aussi de corriger certaines autres insuffisances (hépatique …), le BNS est là aussi conseillé …
Organo-sérothérapie : VITALIMA
Formule complexe (lab. Heel) : Testis compositum (une amp. injectable/semaine)
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Rions un peu :
(mg)
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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