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Symptôme fréquent, ces démangeaisons mal placées sont un signe révélateur d’une pathologie organique dans de nombreux cas. Ses causes peuvent être générales :
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Bartolinite … pensez à Thuya occ.
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NB. S’il irradie au pli inter fessier, on parlera de « prurit ano-vulvaire ».
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Les « vulvodynies » peuvent se définir comme des « douleurs sans organicité ». Ce sont des douleurs chroniques, décrites souvent de manière imagée, non insomniantes (disparaissant souvent en position allongée), associées à des céphalées, des troubles digestifs (diarrhée) ou survenant après un traumatisme affectif. Deux contextes s’observent :
–> l’hypochondrie des femmes âgées, déprimés, solitaires, parfois convaincues d’avoir un cancer : Conium (au) …
–> des douleurs dans un contexte de « syndrome de conversion », mécanisme de défense visant à masquer une immaturité (Pulsatilla) ou une frigidité (Platina), une hystérectomie … Les remèdes du groupe des sodiums sont alors les plus souvent indiqués :
Mais aussi : Agaricus (pb) éthylique ou droguée, Fagopyrum (s) excitation mentale et prurit vulvaire, avec sensation de brûlure de l’ovaire droit, Moschus (cu) prurit « voluptueux », avec masturbation ou nymphomanie, Murex (mg) prurit vulvaire menstruel, Platina (au) hypersensibilité, Tarentula hispanica (ge) aggravée la nuit et au moment des règles, physométrie et tics, Zincum quand les règles n’arrivent pas …
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La vulvo-vaginite candidosique récidivante (15% des femmes) se manifeste par des démangeaisons qui réapparaissent systématiquement à chaque menstruation. Les pertes sont blanches, en « lait caillé ». Il peut y avoir des cystites post coïtales.
A l’examen il y a un érythème de la vulve et parfois un œdème des lèvres. Le prélèvement au laboratoire est indispensable. Un traitement local avec des bains de siège à l’hydralin (un sachet pour 5 litres) est à conseiller, ainsi qu’un bilan de l’état « d’humidité + chaleur » qui a anormalement favorisé le développement du parasite (en MTC = 8 F qui favorise la circulation du du Qi et du Xue – et 67 V qui disperse l’humidité perverse). Les tampons et l’usage de préservatifs est déconseillé pendant le traitement.
Nosode (si chronicité) = Candida albicans
Prurit sur vulvite : infectieuses le plus souvent (voir chapite « Leucorrhées »), parfois allergiques (soins d’hygiène intempestifs ?)
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D’autres facteurs interviennent : la sécheresse de carence oestrogénique (traitement local classique au Gynaedron par exemple), les antécédent d’infection génitale ?. On observe aussi parfois une leucoplasie :
Lac caninum (na), la lichénification (épaississement cutané avec accentuation bien limitée du quadrillage normal de la peau, primitive ou secondaire au grattage chronique ?, biopsie indispensable ++), jusqu’au Kraurosis vulvae ou une autre néoplasie vulvaire (maladie de Bowen, maladie de Paget, carcinome épidermoïde) … qui pourra réagir à Carbo animalis (ch2)
Penser aussi à : Actaea racemosa (contexte hyper-hormonal), Graphites, Lachesis et Sulfur … Nosode (chronicité) = Medorrhinum
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NB. Savez-vous qu’il existe un remède étonnant contre les mycoses vaginales (candidoses vaginales), la vaginite (inflammation du vagin), et la sécheresse vaginale. Il est utilisé depuis longtemps par des naturopathes et repose sur les bactéries présentes dans le yaourt, les lactobacilles, particulièrement efficaces pour enclencher le processus de reconstitution de la flore vaginale, lorsqu’elle est détériorée par des champignons ou par une inflammation … Le principe est d’imbiber un tampon hygiénique de yaourt, dans lequel on aura ajouté préalablement un peu de miel (pour ses vertus antiseptiques). Ce tampon agira comme un probiotique sur la reconstitution de la flore vaginale. Le tampon doit ensuite être placé dans le vagin pendant quelques heures. L’opération peut être répétée plusieurs jours de suite.
De nombreuses études ont démontré que l’utilisation de yogourt dans le vagin peut aider dans le traitement des mycoses vaginales. Pour celles qui trouveraient la méthode un peu trop « cavalière » : il existe des probiotiques vaginaux sous forme d’ovules, de tampons, ou de suppositoires, qui reposent sur les mêmes types de lactobacilles.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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