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Le terme « leucorrhée » désigne tout écoulement des voies génitales féminines, à l’exclusion des pertes de sang. Le répertoire de Kent fait état de 86 médicaments homéopathiques pour les différents types de pertes vaginales :
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Schématiquement, on distingue deux grands types de leucorrhées :
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Sécrétions blanches ou jaunes qui s’extériorisent à un moment quelconque du cycle menstruel, le bacille de Doderlin produit de l’acide lactique qui assure en principe un pH de défense du milieu vaginal.
En MTC, leucorrhées =
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Ces infections génitales basses sont très fréquentes :
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il convient d’éliminer une vulvite parasitaire (phtiriase pubienne, oxyurose ou gale). Localement = lavage avec solution de permanganate de potassium diluée au 1/10 000
et les Tuberculines (VAB si post BCG) ++.
http://www.chu-toulouse.fr/IMG/pdf/Vulvites403052_-_HE-_08.pdf
NB. Celles-ci sont parfois associées à une cystite récidivante. Il faut alors conseiller de boire plus (au mois un litre et demi/jour), de corriger les troubles du transit digestif, d’uriner après un rapport sexuel, de faire une toilette intime sans excès de zèle : une fois par jour et au savon de Marseille (protection de la flore de défense vaginale).
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Rassurez la femme, affinez votre diagnostic (oubli de tampons vaginaux ou d’éponges contraceptives ?) et ne traitez pas de façon abusive.
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Attention ! Les condylomes sont des affections (MST) qui touchent aussi bien l’homme que la femme au niveau des organes génitaux, des bourses, des plis inguinaux et de la région anale. Généralement induits par les papillomavirus humains (HPV), c’est au nombre de 5 à 15 petits nodules qu’ils font leur apparition. Ils peuvent aussi proliférer en forme de chou-fleur.
Pour ceux-ci, au bout de quelques années, un cancer de cette muqueuse peut apparaitre !
Un BNS est alors indispensable …
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pertes plus épaisses vertes ou jaunes, avec pus et sang, dues à des éléments pathogènes qu’il faudra identifier.
L’interrogatoire doit être précis : l’âge, le mode de début, le rapport avec le cycle menstruel, leurs caractéristiques (abondance, couleur, odeur nauséabonde = Gardnerella vaginalis ou Trichomonas (MST) = leucorrhée permanente, jaunâtre, irritante et fétides, aspect caséeux = Candidose (tenace) ou pluri-microbienne … signes associés : brûlures vaginales, prurit, métrorragies, dyspareunies, douleurs pelviennes, fièvre, cystalgies, odeur.
Dans les antécédents, on recherchera les MST (ayant bénéficié d’un « traitement minute » ?), les problèmes obstétricaux, le type de contraception et les habitudes sexuelles (partenaires multiples, symptômes chez le partenaire ?).
Conseillez – tant que le symptôme persiste – des rapports sexuels protégés et si le problème récidive, un traitement du (des) partenaire(s).
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tuméfaction douloureuse de la vulve, avec adénopathies inguinales unilatérales, qui évolue rapidement vers la collection suppurée.
Stade de début (petit noyau douloureux de la taille d’un pois) : Belladonna et Hepar sulfur
Stade de cicatrisation : Silicea si récidives : Thuya occ.
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* Candida albicans = leucorrhée épaisse, blanchâtre, prurigineuse (apparaissant parfois après une antibiothérapie : sorte de « muguet vaginal »). C’est un problème courant chez les femmes causé par la prolifération du champignon candida albicans . Ce champignon réside normalement dans le corps, mais est contrôlé par des lactobacilles. Un système immunitaire sain maintiendra un équilibre correct entre la levure et les bactéries, mais si cet équilibre est rompu, le champignon peut devenir incontrôlable. Certaines choses soupçonnées de contribuer à la prolifération de candida comprennent l’utilisation d’antibiotiques, de pilules contraceptives et de médicaments immunosuppresseurs tels que les stéroïdes; manger du sucre raffiné et des aliments transformés ; ou l’ingestion de certains aliments déclencheurs, comme le pain et les produits de boulangerie, même le miel et trop de fruits.
Les traitements conventionnels se concentrent sur la destruction du candida pour arrêter la prolifération, mais comme tous les traitements médicamenteux, cela peut s’accompagner d’effets secondaires, et souvent la prolifération réapparaît dès l’arrêt du traitement.
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Le traitement homéopathique de la candidose récurrente apporte généralement un soulagement en une semaine, mais il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 3 à 5 mois pour éliminer le problème et prévenir les récidives.
Écoulement très irritant, filandreux, nauséabond, accompagné de démangeaisons et de brûlures marquées, douleur vaginale ; démangeaisons dans le vagin avant les règles ; décharge brûlante; inflammation de la vulve; frissons alternant avec des sueurs.
Nosode (chronicité) = Candida albicans
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* Microbienne = surtout Gardnerella, mais aussi colibacilles, staphylocoques, protéus … En MTC pertes verdâtres = chaleur + humidité
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Pour Compton Burnet, le traitement de base des leucorrhées (7 CH alternés) = Aletris farinosa (mg) + Helonias (mg) + Thuya occ. (na) … leucorrhée profuse, verdâtre, irritante
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Remèdes complexes de Heel : LAMIOFLUR (en Suisse : LAMIUM ALBUM compositum) (Lamium album 4D, Hydrastis 4D, Mezereum 4D, Viola tricolor 4D, Kreosotum 6D, Alumina 12 D, Platina 12D …)
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Localement : douches vaginales avec 1 cuillérée à soupe / litre d’eau tiède de la préparation suivante : Hydrastis TM + Calendula TM + Kalium bichromicum 6X aa 125 cc
ou « Lamium composé » ovules – formule n°360 – lab. Weleda, en voici la formule (simplifiée) =
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Les condylomes sont des affections sexuellement transmissibles qui touchent aussi bien l’homme que la femme au niveau des organes génitaux, des bourses, des plis inguinaux et de la région anale. Généralement induits par les papillomavirus humains (HPV), c’est au nombre de 5 à 15 petits nodules qu’ils font leur apparition. Ils peuvent aussi proliférer en forme de chou-fleur.
Pour ceux-ci, au bout de quelques années, un cancer de cette muqueuse peut apparaitre !
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associent fièvre, douleurs pelviennes basses et leucorrhées muco-purulentes, qui peuvent être aiguës, ulcératives ou hémorragiques. Neisseiria gonorrhoeae et/ou Chlamydia trachomatis (MST) en sont souvent la cause, parfois l’infection est pluri microbienne (après la pose d’un DIU par exemple).
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Evolution hémorragique : Kreosotum (ac) col saignant au contact, mauvaise odeur des pertes ++, ou les autres acides : Muriaticum acid., Sulfuricum acid. (CHU = « Lachesis comp. » + « Acidum comp. »)
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Evolution grave =
Avec le Stock-nosode = Pyrogenium +++ 4 ou 5 ch, 3 granules quotidiennement
Remèdes complexes de Heel : GYNACOHEEL (en Suisse : Helonias compositum) + ECHINACEA COMP.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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