la « viscumthérapie«
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Au début du 20ème siècle, R. Steiner attira l’attention sur le fait que les tumeurs cancéreuses sont la marque d’une défaillance globale des « forces formatrices » de l’organisme. Il utilisa, avec la doctoresse Ita Wegman dès 1922, les alcaloïdes du gui (séparés de sa teinture par ultra centrifugation) dans le traitement du cancer, Ce qui fut première et seule immunothérapie du cancer disponible à l’époque !
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Quelques études ont depuis lors été effectuées dans les centres hospitaliers universitaires, surtout dans le cadre de soins palliatifs : le VAF (viscum album fermenté ou ISKADOR) ne modifie bien sûr pas le pronostic des malades gravement atteints, mais augmente en moyenne de 50% leur durée de survie, tout en améliorant les conditions de celle-ci. C’est, encore actuellement en Allemagne, le médicament le plus couramment utilisé en cancérologie.
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Le Gui, lauranthacée, plante dioïque primitive est un épiphyte (pas de racines = s’isole de la terre) hémiparasite des arbres, de symétrie radiaire parfaite, qui fleuri l’hiver (à contre-saison, comme le Houx et l’Hellébore). Pour le biochimiste, il contient des alcaloïdes, saponosides et viscotoxines : substances à la fois cytostatiques et immuno-stimulantes.
Il est utilisé après fermentation et ultracentrifugation (Iscador) et classé en différentes sortes, selon l’arbre qui le porte. Ainsi on distingue :
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Utilisé selon les indications de R. Steiner en séries de 7 injections, tous les 2 à 3 jours (selon la gravité du cas et l’état général du patient), en variant les concentrations :
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Notre expérience le confirme comme ayant un effet dynamisant et euphorisant notable, surtout dans les concentrations faibles (10 microgr / 0,1 milligramme / 1 mgr), les injections plus concentrées (10 mgr / 20 mgr) fatiguant plus les malades (réactions thermiques parfois nettes) ont moins ma faveur. La biologie classique objective une augmentation nette des lymphocytes NK et des éosinophiles.
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On choisit un gui de feuillu ou de conifère et on l’associe à des métaux en D6, selon l’âge, le sexe du patient et l’organe atteint :
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Il faut envisager de 3 à 6 ans de traitement, en augmentant peu à peu la durée des pauses thérapeutiques entre les cycles. Le VAF ne doit pas être utilisé en cas d’hypertension intracrânienne ou de fièvre (plus de 38°).
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Le bon effet du traitement est classiquement suivi en Suisse à la « Lucas clinic » et à la « Ita Wegman clinic » par l’harmonisation des images des cristallisations sensibles (moins de vacuoles) et par l’amélioration du rapport Cuivre/Fer sérique.
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N.B. A noter deux effets moins connus, mais tout aussi appréciables de la Viscum thérapie :
1/ hypotenseur et rajeunissant du système vasculaire (à utiliser alors en concentrations faibles uniquement).
2/ anti convulsivant / épileptique (démontré sur les teintures de bourgeons par P. Henry en 1960).
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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