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L’amibiase

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L’amibiase est fréquente en zone tropicale (jusqu’à 50% de sujets porteurs, lorsque les conditions d’hygiène sont mauvaises). La contamination a lieu via de l’eau souillée, des légumes ou des fruits mal lavés ou cuits. Elle s’observe de plus en plus en Europe, suite au développement du tourisme outremer. 

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L’amibiase est la troisième cause de mortalité parasitaire dans le monde après le paludisme et les bilharzioses. Une seule amibe est réellement pathogène pour l’homme : E. histolytica (au pouvoir nécrosant). Celle-ci donne des tableaux cliniques divers :

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L’amibiase colique aiguë.

C’est une diarrhée glairo-sanglante fécale ou afécale avec épreintes et ténesme. L’abdomen est sensible et le toucher rectal douloureux.Le diagnostic de certitude est parasitologique avec examens des selles réalisés sans délai. Traitements classiques : FLAGYL® comprimés (40 mg/kg/jour) ou INTETRIX

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Elle peut nécessiter un traitement homéopatique particulier :

* Stade de début : Aloe, Croton tiglium ou Podophyllum (NB. 3 satellites de Sulfur)

* En phase hémorragique (ténesme et diarrhée sanglante):

  • Euphorbia hirta (hg) … euphorbiacée non toxique, utilisable en basse dilution
  • Euphorbium (hg), Mercurius corrosivus ou Nitricum acidum
  • Iris versicolor (ph) … le « choléra infantile »

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Complications parfois observées : 

  1. L’amoebome colique. C’est une forme rare de l’amibiase colique rencontrée surtout dans les zones d’endémie. Cette pseudo tumeur résulte de l’intensité de la réaction scléreuse au voisinage de l’ulcération amibienne entraînant progressivement un rétrécissement de la lumière colique, pouvant aboutir à son obstruction. Elle siège en particulier au niveau du colon droit. 
  2. L’amibiase hépatique et l’abcès amibien du foie. Elle est due à l’embolisation d’E. histolytica dans le foie par la veine porte entraînant une nécrose focale, puis un abcès. 
  3. Amibiase pleuro-pulmonaire. Elle est en règle secondaire à une amibiase hépatique.

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Pendant ces phases, on pourra utiliser, selon les symptômes : Arsenicum album et China

La colopathie post-amibienne ne nécessite aucun amoebicide, mais bénéficie du traitement de la colopathie fonctionnelle (antispasmodiques, pansements intestinaux et diététique).

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L’athrepsie du colon post-amibien :

  • Abrotanum (na) ou Argentum nitricum,
  • Lycopodium (avec insuffisance hépatique),
  • Plumbum (colopathie séquelle)

Nosodes (chronicité) : TK, TR ou Marmorek

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Un BNS permettra d’évaluer à sa juste valeur les différentes perturbations induites au niveau métabolique et immunitaire par la simple présence chronique de l’agent irritant, même en dehors de tout symptôme aigu !

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Dans le cas clinique ci-dessus, l’infestation par ENTAMOEBA COLI et ENTAMOEBA HARTMANNI est chronique, digestive et gingivale, avec aérophagie, ballonnements, épisodes de diarrhée, bouffées de chaleur et transpiration acide … en outre, le patient se plaint depuis plus d’un an d’une tendinite de l’épaule droite (qui signe l’irritation hépatique).

Sur le profil BNS, on remarque : une dyslipidémie (hyper S, Ph, Na …), un stress oxydatif (Euglobulines élevées), un paramètre Zinc élevé (lié aux IgA, de membranes), une augmentation des Gammaglobulines et Hg (infection chronique), un état acide (hyper Alpha 1/hypo Alb. + hyper Ac, Ag) qui justifie la tendinite chronique.

NB. Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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