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Le pancréas est une glande mixte, à la fois exocrine et endocrine. C’est un organe digestif annexe qui joue un rôle important dans la digestion, car il sécrète et déverse dans le duodénum une vingtaine d’enzymes qui dégrade tout type de substances présentent dans les aliments. Le suc pancréatique, produit de l’activité exocrine du pancréas, s’écoule par le conduit pancréatique. Des glandes endocrines libèrent de l’insuline et du glucagon.
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Anatomie du pancréas :
Il est inscrit dans le cadre duodénal, plaqué contre la paroi postérieure de la cavité abdominale. Il déverse son contenu au niveau du 2ème duodénum par le sphincter d’Oddi. Le « crochet » situé au niveau de sa tête permet le passage des vaisseaux mésentériques.
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Physiologie du pancréas :
Composition du suc pancréatique : le pancréas produit chaque jour 1200-1500 mL de suc pancréatique clair composé d’eau, et contenant des enzymes et des électrolytes (surtout ions bicarbonates). Les enzymes pancréatiques sont les agents essentiels de la digestion des graisses dans le tractus intestinal. Ils participent aussi à la digestion des sucres complexes, des lipides et des acides aminés. Des traitements récents visent à limiter cette digestion pour réduire la quantité de graisses absorbée chez les patients obèses, outre le peu d’efficacité de cette méthode par rapport à son coût, ce blocage provoque d’intéressantes diarrhées graisseuses !
Ces fonctions exocrines sont régulées par deux hormones d’origine duodénale : la Cholécystokinine-pancréozymine pour sa fonction enzymatique (cette hormone a également une action sur la fonction vésiculaire) et la Sécrétine pour sa production de bicarbonates (quitamponne l’acidité du chyme stomacal).
Les cellules endocrines sont majoritairement situés dans la queue du pancréas. Cette partie pancréas est constituée par les îlots de Langerhans. On y repère différentes cellules aux activités distinctes :
— Les cellules bêta qui synthétisent l’insuline. Un des rôles de l’insuline est notamment de favoriser la diminution de la concentration sanguine du glucose.
— Les cellules alpha qui synthétisent le glucagon. Les effets biologiques du glucagon sont opposés à ceux de l’insuline.
— Les cellules delta. Il en existe deux sous-types qui produisent respectivement la somatostatine (effets inhibiteurs sur la digestion) et un polypeptide intestinal vasoactif (stimulation de la sécrétion de bicarbonates par le pancréas exocrine).
— Les cellules gamma qui synthétisent le polypeptide pancréatique (effets directement orientés sur le système digestif en favorisant entre autres la vidange de l’estomac).
— Les cellules entérochromaffines plus rares qui synthétisent la sérotonine.
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NB. Pour évaluer la régulation de la glycémie (via le système insuline – glucagon). Il suffit souvent de prendre en compte le rapport poids / taille : adiposité et dyslipidémie sont la plupart du temps révélateurs d’une insulino-résistance, il faudra alors proposer au patient une réduction importante des aliments riches en sucres (alcool, sucreries et farineux). On peut encore affiner la mesure avec un instrument simplissime : un mètre ruban. Si le rapport tour de taille / tour de hanche est supérieur à 1, il a été démontré que l’on peut justement suspecter une insulino-résistance.
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En MTC, le pancréas « gère les chairs », c’est à dire qu’une obésité ou une maigreur sont sous dépendance directe de sa fonction.
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Pancréas exocrine … fatigue postprandiale, présence d’aliments non digérés ou de graisses dans les selles (qui flottent dans la cuvette). Parfois épisode de diarrhée aiguë (exemple : la « tourista » (après un changement brutal de climat et d’alimentation = problème d’adaptation).
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Les pancréatites chroniques (PC)
85% des PC sont dues à l’alcoolisme, mais d’autres causes peuvent être évoquées :
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Pancréas endocrine … le diabète insulino-dépendant (type 1). Le diabète gras (type 2) est dû à un blocage (auto-immun) des récepteurs cellulaires à l’insuline : BNS indispensable (évaluer le risque d’une micro-angiopathie diabétique) + régime diabétique.
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NB. Lipomes / Verrues multiples … toutes les excroissances anormales (« mal gestion des chairs » en MTC) sont liées à une dysfonction de Rate-pancréas.
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L’interrogatoire et l’examen du patient mettent en relief les signes suivants :
Le patient se plaint d’un « coup de pompe » avant ou après le repas du midi, avec un besoin de faire la sieste. Il peut avoir les selles décolorées, avec possibilité de présence d’aliments (gras) non digérés.
Il peut se plaindre d’une douleur de l’épaule gauche et d’une douleur au niveau de la 7ème vertèbre dorsale, et au niveau de la partie cartilagineuse antérieure de la 7ème côte.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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