Print Friendly, PDF & Email

Les organes des sens

.

A – L’odorat: c’est un mécanisme de pores au niveau du cornet supérieur (Marieb p. 576)

.

blank

.

Les troubles de l’olfaction : « Les odeurs sont parmi toutes les sensations celles que l’on oublie le moins » (P. Klap).

  • Anosmie (perte complète de l’odorat), très souvent associé à une perte du goût.
  • — Les hallucinations olfactives, signent une atteinte centrale (ex. : épilepsie) et sont souvent associées à des hallucinations auditives ou visuelles (psychose ?).

.

B – Le goût (salé, sucré, acide et amer, les autres saveurs étant des odeurs) et l’odorat (le plus important) sont des sens complémentaires et primitifs. Le goût dépend de la partie postérieure de la langue (Marieb p. 573)

.

C – Plus sophistiquée: la vue.

L’œil est une sorte de globe d’eau et de sang qui se situe entre la peau (qui est fine et transparente: la cornée) et le SNC qui va envahir cette cavité pour recueillir des sensations. Pathologies liés à la membrane (système d’entrée: paupière, cornée, lentilles…), au milieu (système de gestion de la lumière avec de l’eau et du sang) ou au SNC (système de récupération des données).

Les sourcils ont le rôle de dévier la sueur.

Circuit des larmes (Marieb p. 579).

.

Système antérieur de l’œil : composé d’une lentille qui s’appelle le cristallin, qui est tenu par des muscles pour voir de près ou de loin (membrane qui bouge légèrement), devant il y a l’iris qui est un obturateur (contrôle la quantité de lumière qui pénètre) et devant l’iris il y a la pupille avec un liquide qui s’appelle l’humeur aqueuse avec la cornée.

.

La Conjonctive (Marieb p. 581) : Surface de peau transparente qui recouvre l’œil

Les saignements (signe d’HTA > 20 de maxima ou médicaments)

Pathologie : la cataracte = usure du cristallin qui devient opaque (comme du verre dépolis : pb. de lumière contrastée, du mal à voir les détails, sensation de brouillard …)

.

Dynamique de l’iris à la lumière :

  • Myosis (orthosympathique donimant) Marieb p. 582
  • Mydriase (détente complète, plus grave)

.

L’état de l’iris nous donne des indices sur l’état de santé : IRIDOLOGIE

« Perles » ou « cocardes » = iris spasmé (les spasmophiles ?): épuisement émotionnel, dépense beaucoup d’énergie à gérer un émotionnel fragile.

.

Le gérontoxon: lame nacrée qu’on voit sur le bord de l’iris (dépôt de cholestérol) qui signe une pathologie vasculaire (comme la Joconde qui est morte 10 ans plus tard de problèmes vasculaires !).

.

L’eau de l’œil (Marieb p. 586): « l’humeur aqueuse » est fabriquée dans le corps ciliaire et va aller le long du cristallin et est ensuite éliminée par les sinus veineux de la sclère. Important pour la pression de l’œil.

Pathologie: Le glaucome qui a une forme chronique, souvent familiale, qui est fréquente et qui est souvent détectée trop tard parce que le corps compense. Quand il y a trop de pression, la rétine est écrasée et le nerf aussi : perte rapide de la vue.

.

Oeil

.

— Système postérieur de l’œil : (rempli par liquide qui s’appelle la vitrée, il ya une membrane derrière qui s’appelle la rétine de la part le nerf optique II)

La surface interne de l’œil (Marieb p. 584) est tapissée de cellules : « cônes » (voient la couleur) et « bâtonnets » (voient les formes et les contours).

.

blank

.

Troubles de la vision = myopie, hypermétropie, presbytie, astigmatisme (souvent une complication de la myopie = cornée en tôle ondulée) …

  • Myopie : difficulté à voir de loin (cause : le cristallin est trop bombé – donc on débombe le cristallin au laser),
  • Hypermétropie : difficulté à voir de près
  • Astigmatisme : problème de vision flou local (cause : le fond de rétine est ondulé à zones paraissent floues)
  • Presbytie : difficulté de voir de près, sorte d’hypermétropie lié au cristallin et à l’âge

.

blank

.

D – L’audition (Marieb p. 600)

L’oreille comprend 3 parties : oreille externe, moyenne, interne :

.

OreilleInt

.

1/ L’oreille « externe » = le pavillon, avec le conduit auditif, le tympan,

2/ L’oreille « moyenne » qui est une cavité aérienne avec un petit système de 3 osselets (marteau, enclume et étrier) destiné à amplifier la vibration,  avec la trompe d’eustache (équilibre la pression qui va dans le nez au niveau des végétations).

Trois ossicules – les plus petits du corps humain – constituant la chaîne des « osselets de l’ouïe » située dans la cavité du tympan. Un exemple exceptionnel de miniaturisation et de transformations morphologiques au cours de l’évolution des Vertébrés et, en particulier, reflet de l’évolution de la mandibule et de l’articulation temporo-mandibulaire marquant la transition « Reptiles/ Mammifères » :
• (i) le MALLEUS, dit MARTEAU en français, premier ossicule de la chaîne, est placé entre la membrane tympanique et l’incus ; longueur : environ 7 à 9 millimètres ; présentant une tête et un « manche » caractéristique, englobé dans la membrane tympanique ; correspondant à l’os articulaire [os articulare] de la mandibule de type reptilien ;
• (ii) l’INCUS, traditionnellement dit ENCLUME en français, deuxième ossicule de la chaîne, placé entre malleus et stapes ; dimensions : environ 7 x 5 millimètres ; présentant un corps, une branche longue et une branche courte ; correspondant à l’os carré de la mandibule de type reptilien ;
• (iii) le STAPES, traditionnellement dit ÉTRIER en français, troisième et dernier ossicule de la chaîne, placé entre incus et fenêtre vestibulaire [= fenêtre ovale] de la cavité du tympan ; dimension : environ 3 à 4 millimètres de grand axe ; correspondant à la columelle de l’oreille moyenne reptilienne [existant également chez les Oiseaux] ; ayant la particularité de présenter une perforation, limitée par la branche antérieure [crus anterius] et la branche postérieure [crus posterius] de l’étrier.


Ces ossicules possédent, comme tous les os, une vascularisation propre avec des ARTÉRIOLES et des VEINULES spécifiques pour chacun, à l’origine de multiples petits orifices bien visibles sur les os secs. Malleus, incus, et stapes sont articulés entre eux par deux ARTICULATIONS synoviales, de type sphéroïde, avec pour chacune capsule articulaire, membrane synoviale, et ligaments intrinsèques et extrinsèques.

Par ailleurs, existence de deux minuscules MUSCLES spécifiques : (i) muscle tenseur du tympan [ancient. « muscle du marteau »], fusiforme, d’environ 20 à 25 millimètres de longueur, et le muscle stapédien [anciennt. « muscle de l’étrier], se terminant sur la tête du stapes.

.

blank

.

3/ l’oreille interne (fenêtre ronde et fenêtre ovale), avec ses 2 systèmes  remplis d’eau : la cochlée (reçoit les sons) et l’utricule sur lequel est branché un système de 3 canaux semi-circulaire qui recueil l’équilibre (Marieb p. 602).

.

Surdité, bourdonnements d’oreilles (acouphène ou tinitus – en anglais) et vertiges = syndrome de Ménière

–       Si bourdonnement bilatéral : problème d’eau, de sécheresse des tissus (qualité ou/et quantité) : rein

–       Si bourdonnement unilatéral : l’oreille ne reçoit pas assez de sang (problème vasculaire qui peut avoir une origine vertébrale)

.

blank

.

Une surdité peut survenir prématurément, deux facteurs comptent : l’intensité et le temps d’exposition au bruit.

Des bouchons d’oreille diminuent de 20 à 30 décibels l’intensité des sons.

.

E – Le toucher :

blank

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils