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Il y a des manifestations différentes des symptômes mentaux (et il n’y a pas qu’une seule cause à ces manifestations). Procédons par ordre, on distingue :
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Définitions :
– Les troubles fonctionnels (de conversion) sont des mécanismes liés aux troubles du refoulement qui ne parvient pas à accomplir sa tache, en raison de l’intensité du conflit entre désirs/interdits. Ce qui aurait du être refoulé dans l’inconscient se manifeste sous forme de troubles corporels (paralysies, anesthésies, algies diverses, nausées, troubles digestifs, certaines migraines …) mais sans fondement organique … C’est ce qu’on appelle le « déplacement ». Le sujet ne trouve que la voie de son corps pour gérer ses conflits, son ambivalence pulsionnelle. Ces troubles trouvent leur source dans l’histoire psycho-sexuelle infantile et dans la vie affective de l’individu. A priori, quand ces conflits sont identifiés et le sens des symptômes accepté par le patient, les symptômes cessent.
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– Les troubles lésionnels (ou « psychosomatiques ») résultent d’une incapacité à comprendre « l’actuel » et à « gérer ses pulsions ». C’est une situation qui porte atteinte à l’organisme, c’est une atteinte bien réelle du soma, de certains organes ou tissus. D’où le caractère beaucoup plus redoutable de ces troubles.
Le trouble lésionnel ne renvoie pas à l’infantile, mais à la situation actuelle et correspond à une désorganisation progressive de l’individu (psychique et somatique) par impossibilité ou inaptitude à élaborer psychiquement les conflits : c’est-à-dire à lier ce qu’on ressent, ce qu’on vit dans l’actuel à des évènements antérieurs de son histoire (ce qu’on appelle « donner du sens à son histoire »).
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Le sujet échoue à lier psychiquement des excitations ou à représenter, subjectiver des éléments ou des événements de son histoire (histoire présente). C’est l’exemple du sujet vieillissant, qui a toujours des pulsions infantiles (car les pulsions n’ont pas d’âge), mais qui n’arrive pas à se mettre dans la peau d’un homme de son âge réel, sa situation d’adulte vieillissant, à l’intégrer dans son histoire, à l’accepter, à la comprendre. Ça induit des troubles lésionnels, ce sont des désordres contemporains.
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Le trouble lésionnel échappe aux lois, règles, mécanismes du refoulement : c’est une décharge dans le soma de troubles non psychisés (alors que dans le trouble fonctionnel, les conflits psychiques existent bel et bien et s’incarnent dans le corps). Le conflit n’a pas même pas eu la possibilité de s’organiser. Les pulsions sont présentes, elles ne rencontrent pas l’interdit posé par le surmoi, elles ne rencontrent que l’impossibilité physique de la réalisation, le non sens de l’impossible. Seul l’interdit est gérable, vivable !
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Car c’est le « Surmoi » (la capacité à comprendre ce qu’on ressent, pas seulement ce qu’on a envie de faire, mais ce qu’on est en droit de réaliser) qui permet de donner du sens à son histoire, ça transforme l’impossible en interdit, et ça le rend gérable. Pour vivre, il faut tolérer le paradoxe, il faut accepter de ne pas tout pouvoir, sinon on détruit sa structure !
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Dans le trouble lésionnel, le Surmoi, sorte de disque dur interne (= « rate-pancréas » en MTC) est toujours impliquée. Ce qui n’arrive pas à se penser à s’élaborer, à se dépasser, va se manifester par des symptômes physiques et psychiques.
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–> Névroses (symptômes fonctionnels)
1/ les remèdes de la Psore sont partagés entre la difficulté des gestions des désirs et la tentative de mentalisation. Il existe aussi des remèdes « intermédiaires », comme Sepia (obsessionnelle qui exprime l’ambivalence), alors que Sulfur c’est du pulsionnel « pur » !!
2/ Luèse + Sycose en homéopathie. Deux situations …
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–> Pathologie du narcissisme (symptômes lésionnels):
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Le principe du refoulement : la capacité à « refouler » dépend d’un discriminant interne : le « Surmoi post oedipien ». C’est ce qui va permettre à l’enfant d’abord, puis à l’adulte tout au long de sa vie, de discriminer ce qu’il peut faire sans se désorganiser et sans se sentir « châtré », donc de différencier de qu’il peut faire, agir, de ce qu’il peut penser : car il y a ce qu’on peut faire et ce qu’on peut penser. Ce n’est pas la même chose !
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La mise en place de ce Surmoi signe la fin de la crise oedipienne (se rapporter à l’ouvrage précèdent « Quand Freud rencontre Hahnemann ») et conclut la ligne de partage entre ceux qui ont traversé l’oedipe et ont accédé à la névrose (la capacité à refouler), ceux qui ont refusé la traversée de l’oedipe (ceux qui refusent l’oedipe sont toujours des patients psychiatriques !).
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La question fondamentale est la question même de notre identité : on ne peut pas y échapper. C’est aussi le rappel fondamental qu’on ne s’est pas fait tout seul et qu’on a une longue histoire. L’incapacité à le comprendre est la source de nombreux troubles. Ainsi, la crise oedipienne (qui va faire de nous des être vivants différents des animaux, dotés d’une capacité de ne pas faire tout et n’importe quoi) désigne la mise en travail de cette question de l’identité, dans la découverte de la différence des sexes et des générations (on est un homme ou une femme, jeune ou vieux), de la découverte dans le cours de la vie de cette question structurale et fondamentale qui est celle de notre identité (savoir qui on est vraiment).
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L’oedipe, c’est la construction que le sujet se fait de sa propre histoire « pour trouver du sens au caractère illogique de son existence éphémère », clé de l’adaptation.
L’œdipe comme destin : Comment organiser son système de survie ? Question de l’identité :
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L’œdipe définit des limites et indique que celles-ci doivent être fantasmatiquement atteintes pour permettre au sujet de s’en libérer. Trois destins possibles :
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— Œdipe comme destin inéluctable de la castration, la grande question de l’identité, « nous n’avons pas tout, nous ne sommes pas tout » => nous craignons de n’avoir rien, de n’être rien.
— Oedipe comme crise : le destin se met en place, la rencontre avec la différence des sexes et des générations devient centrale dans la vie (3 à 5 ans).
— Œdipe comme organisation : comment le sujet a organisé la crise oedipienne, le phallique est déjà dans l’organisation oedipienne. Le fantasme d’être au centre (l’idéal du moi), le désir d’être à la hauteur
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L’issue de la crise oedipienne : « Ce que tu ne peux réaliser de fait, tu peux quand même l’avoir en représentation et en identification ».
Le « Surmoi post oedipien » discrimine l’ordre des choses : ça transforme l’impossible en interdit (ce qui manque dans le trouble fonctionnel) :
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La conflictualité « dilemmatique » : notre identité repose sur le traitement d’un certain nombre de paradoxes que nous rencontrons pour nous construire et qui n’ont pas d’issue parfaite… Nous allons donc toute notre vie tenter d’organiser, et réorganiser notre conflictualité oedipienne pour l’intégrer autant que faire se peut. La vie se déroule de crise en crise, avec des périodes d’accalmie plus ou moins importantes jusqu’aux dernières crises qui sont les crises en rapport direct avec la mort, les crises de fin de vie.
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« La constitution psychique du sujet est en relation permanente avec la construction qu’il se fait des sa propre histoire. Naissant, vivant, mourant et pensant, sachant qu’il est né et qu’il doit mourir, l’homme est contraint de donner sens au caractère illogique de cette existence éphémère. Cela le conduit à renvoyer la question de la temporalité sur sa propre vie et donc à penser en permanence plus ou moins bien, sa propre histoire. » Jean Ménéchal
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1/ Troubles fonctionnels =
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2/ Troubles lésionnels =
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• « Ça » : pôle pulsionnel de la personnalité, ses contenus, expressions psychiques des pulsions, sont inconscients, pour une part héréditaires et innés, pour l’autre refoulés et acquis.
• « Idéal du Moi » : désir d’être à la hauteur, conforme à l’idée idéale qu’on se fait de nous-mêmes.
• « Illusion » : elle exprime l’espoir, le désir, elle est nécessaire à sa vie. La différencier du leurre.
• « Inconscient » : ce qui est l’infantile reste actif en nous. C’est la manière dont nous avons signifié les évènements de la petite enfance ; ça continue à rester actif à l’intérieur de nous mêmes .
• « Moi » : instance que Freud distingue du ça et du surmoi. Chargé des intérêts de la totalité de la personne, il se pose en médiateur : dans le conflit névrotique, il représente le pôle défensit de la personnalité !
• « Moi Idéal » : désir d’être aimé, modèle de toute puissance narcissique forgé sur le modèle narcissique infantile.
• « Narcissisme primaire » : bébé créateur de la satisfaction
• « Narcissisme secondaire » : reconnaître une réalité séparée de soi, d’une altérité, c’est-à-dire quelque chose qui n’est pas sous la toute puissance magique du moi du sujet.
• « Perversion » : déviation par rapport à l’acte sexuel « normal », défini comme coît visant à obtenir l’orgasme par pénétration génitale ave une personne du sexe opposé. Se conçoit en référence à une norme.
• « Surmoi » : une des instances de la personnalité, son rôle est assimilé à celui d’un censeur, d’un juge à l’égard du Moi. C’est l’hériter du complexe d’oedipe, il se constitue par intériorisation des exigences et des interdits parentaux (différences des sexes et des générations). Un surmoi normalement mis en place permet de « retenir le pulsion » et induit le refoulement.
• « Refoulement » : opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations (pensées, images, souvenirs) liés à une pulsion… il peut être considéré comme un processus psychique universel en tant qu’il serait à l’origine de la constitution de l’inconscient comme domaine séparé du reste du psychisme.
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La « folie » est universelle, fréquente, elle existe dans toutes les civilisations et de tout temps, elle donne lieu à tous les préjugés. La psychiatrie est le lieu de tous les jugements passionnels, lieu des tous les conflits idéologiques. 1% de la population européenne est schizophrène, certains de ces malades sont hospitalisés, d’autres ne le sont plus et certains ne seront jamais prie en charge par la médecine. 1 % des psychose-maniaco-dépressive (PMD) et 5 à 7 % des personnes des pays industrialisés vivent un épisode dépressif, la plupart d’entre eux sont sans soins, et pratiquement tout le monde vit une dépression une fois dans sa vie. Le problème est considérable avec un taux de suicide de 7 et 33 pour 100 000 personnes.
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A- Classification des maladies mentales :
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B –Sous-classification des états intermédiaires
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C – Les troubles mentaux
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Les médecins ont une formation insuffisante en psychologie. De plus leur pratique consiste essentiellement en un diagnostic sommaire et un traitement anxiolytique et/ou antidépresseur (rentabilité du cabinet oblige !)
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Nous vous proposons une approche « homéo-psycho-sociale » de la psychopathologie, c’est-à-dire qui tient compte de l’interaction entre les différents facteurs :
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Le projet thérapeutique va être de remonter dans l’histoire psychologique du sujet (ça nous renseigne sur les moments pathogènes), puis travailler l’intégration du sujet pour lui permettre de retrouver un rôle et une identité sociales. C’est donc un abandon des conflits idéologiques que nous vous proposons pour des solutions pragmatiques en utilisant tous les moyens à la disposition du thérapeute. L’approche homéopathique permettra d’identifier certains comportements réactionnels et d’en lever le blocage avec une dose adaptée.
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Un profil d’activité des Neuro-transmetteurs peut s’avérer utile pour quantifier le niveau des tensions et y apporter une solution spécifique.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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