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C’est l’état d’une personne présentant un retard mental par rapport à la moyenne des sujets de son âge. Ce déficit mental est congénital. Il y a en France 2 millions d’arriérés de tout niveau, problème humain et économique liés en particulier à l’absence d’insertion sociale de cette population.
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On assiste à quelques progrès grâce à une certaine progression dans les connaissances de l’étiologie de l’arriération et on développe la prophylaxie, le traitement (quand il est possible) et la réadaptation des enfants par des méthodes psychopédagogiques. C’est à Binet et Simon que revient le mérite d’avoir clarifié les niveaux d’arriération et proposé une méthode pour les quantifier : cette méthode repose sur l’âge mental qui correspond au niveau intellectuel suffisant pour réussir certaines tâches. On compare chez l’enfant l’âge mental et l’âge réel, on obtient le QI (moyenne = 100). 50 % de la population a un QI entre 90 et 110, 68 % entre 80 et 120. On appelle débilité légère un QI entre 65 et 80, moyenne entre 64 et 50, profonde entre 49 et 30, arriération profonde un QI inférieur à 29.
Statistiquement ce sont les plus nombreux, ils représentent 75 % des arriérés et 3 % des enfants d’âge scolaire. On retient 3 critères d’appréciation pour caractériser leur niveau : le critère psychométrique (QI entre 65 et 80), le critère scolaire (un enfant débile léger aura des difficultés dans sa scolarité) et le critère social (le sujet aura des difficultés à accéder à l’autonomie économique). Dans cette catégorie d’enfants, on trouve des enfants qui présentent une réelle insuffisance intellectuelle qui peut être due à une lésion cérébrale, également des enfants en inhibition intellectuelle provoquée par des conflits psychologiques et enfin des enfants négligés culturellement qui vivent des milieux très défavorisés.
QI entre 50 et 65. A coté des facteurs mentaux, on relève une importante immaturité affective. Fort besoin de sécurité avec fixation aux parents et un égocentrisme très important qui est caractérisé par une grande susceptibilité, une vanité et un entêtement. Le débile moyen est très suggestible et crédule, il est peu sensible à la conscience morale. Il s’ajoute à cela des symptômes psychomoteurs comme des spasmes, des convulsions et souvent une mauvaise latéralisation (problème de dextérité manuelle et d’organisation spatiale).
La classification française des troubles mentaux (CFTMEA) défini le niveau mental et la catégorie de la déficience. Elle différencie des catégories de déficiences : harmoniques, dysharmoniques, avec handicap sensoriel ou moteur, et les démences.
– Déficiences harmoniques : ce sont toutes les formes où les troubles de l’intelligence apparaissent fixés et constituent l’élément central du tableau clinique. Le langage est touché dans sa fonction symbolique. Il est difficile au sujet d’évoquer sa vie intérieure (rêveries, fantasmes), les inhibitions de fond sont fréquentes, absence de curiosité.
– Déficiences dysharmoniques : retards curables, les traits déficitaires sont intriqués à des troubles de la personnalité ou instrumentaux (langage, psychomoteur). Elles représentent un stade évolutif vers un processus de stabilisation. A plus de 2-3 ans, il est possible d’individualiser les formes à versant névrotiques ou les formes à versant psychotique.
– Poly handicap sensoriel ou moteur : troubles névrotiques sévères, déficience profonde.
– Démence : réduction des capacités mentales, les troubles sont en lien direct avec des facteurs organiques connus.
NB. Plus on descend vers les déficiences graves, plus on trouve une origine organique aux troubles, mais dans 30 à 40 % des cas on ne connaît pas l’origine.
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Lenteur, tranquillité, indolence (au Kent : « slowness ») :
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Les capacités sont limitées et le sujet n’est pas capable de percevoir les dangers les plus élémentaires. C’est un individu qui ne parvient pas à apprendre le langage écrit et il ne va pouvoir accéder qu’à des taches simples et répétitives. Au point de la personnalité, il oscille entre l’indifférence, l’apathie, l’excitabilité et la violence. Les actes médicaux légaux ne sont pas rares (coups et blessures) puisque l’impulsivité n’est pas freinée par un contrôle volontaire.
La confusion mentale :
– Arriération profonde : degré d’atteinte le plus grave, le sujet ne parvient pas à parler, il ne prend aucun soin de lui, a besoin d’être constamment assisté. Elle s’accompagne souvent de malformations comme une très petite taille, un crâne mal formé, le visage asymétrique, le tronc déformé, on note aussi des anomalies des yeux, des oreilles et des dents. La psychomotricité est rudimentaire, jusqu’à l’incapacité à marcher, on notre des balancements du tronc et de la tête, des impulsions motrices et des incontinences urinaires et fécales.
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Inadaptation aux travaux intellectuels (oublie les recommandations et réprimandes, les lieux …), retard statural et abaissement de la vitalité + troubles de la régulation neuro-hormonale centrale.
Remèdes clefs = Baryta carbonica + Nitricum acidum + Zincum (alternés)
Avec, ses complications O.R.L. chroniques :
Avec, si nécessaire :
Nosode : Colibacillinum … l’attention se fatigue vite : « tête vide ».
+ isothérapique de culot de centrifugation urinaire (technique du Pr. A.R. Castagneda à Mexico)
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Oligo-éléments :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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