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Si l’homéopathie a depuis longtemps intéressé les vétérinaires (ex.: Lux au 19ème siècle a d’ailleurs été un des premiers praticiens à utiliser les stock-nosodes), la pratique de notre belle doctrine en est fort différente :
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Les choses ont de plus beaucoup évolué ces 50 dernières années : la traction animale a presque partout disparu, les alimentations standardisées se sont généralisées (granulés nutritifs secs, farines animales !) et la taille des exploitations a explosé (ex.: ferme des 1000 vaches). La sélection des espèces les plus productives a rendu les lignées fragiles (vaches « à lait »). Les vaccinations se sont multipliées, ainsi que les traitements antibiotiques et hormonaux.
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Les praticiens débutants pourront commencer en utilisant les oligo-éléments, par exemple sous forme de complexes proposés par le laboratoire BIOLIGO (CH – Nyon) :
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La tache du vétérinaire homéopathe sera donc d’abord d’essayer de restituer un peu de logique dans les divers intervenants de la vie de l’animal, puis de recueillir par l’observation et l’interrogatoire du propriétaire quelques symptômes physiologiques et comportementaux essentiels : faim – pas faim / soif – pas soif / peureux – agressif / besoin de bouger ou immobile ?
Les pathologies sont bien sûr différentes, ainsi, par exemple, dans les syndromes cholériformes on pourra utiliser Arsenicum alb., Camphora ou Cuprum (trio historique du choléra humain).
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On groupe sous le nom de « maladie de l’élevage » un certain nombre d’affections qui découlent des conditions même de la production d’une espèce donnée. Elles frappent les animaux aux différents stades de leur cycle vital : instinct sexuel, fécondation, gestation, accouchement, allaitement, sevrage, croissance, puberté. A chacun de ces stades, les carences diverses, les infections, les accidents multiples menacent le revenu de l’éleveur qui subit les conditions du milieu et les contraintes atmosphériques.
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Au moment de l’accouchement, on utilise surtout Caulophillum (anomalies des contractions utérines et de la dilatation du col), Sepia dans certains cas de prolapsus utéro-vaginal, Pyrogenium en cas de pyomètre …
Dans l’espèce bovine, le jeune veau est aussitôt retiré à sa mère (risque de mammite si le veau tête !) et son alimentation artificielle est « enrichie » en minéraux, vitamines, antibiotiques et antiparasitaires …
Dans l’espèce équine (chevaux de sport), l’éleveur veut des résultats rapides, il injecte donc des hormones, des vitamines, de l’acide phosphorique … On observe chez les juments des crises sexuelles par excès (Murex), du mal des transports (Cocculus) ou de l’anxiété (Gelsemium).
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Le praticien vétérinaire, plus que son confrère médecin, va raisonner en grands systèmes physiologiques : Foie / Rein / Cœur / Poumon / Rate-Pancréas. Et à ce niveau, les complexes homéopathiques font souvent merveille (presque tous les laboratoires en proposent), exemples :
Ainsi que l’organothérapie (injectable ++)
https://www.youtube.com/watch?v=ocBg_RTz3ic
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Les hautes dilutions seront néanmoins très efficaces, avec une spécificité d’espèces assez marquée :
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Les animaux familiers occupent une grande place dans nos cœurs. L’approche homéopathique est souvent proche de la médecine infantile. A noter qu’ils sont souvent survaccinés (exemple : vaccins inducteurs de papillomes qui bénéficieront de Thuya occ.).
On observe à présent des animaux sauvages devenus familiers de l’homme : singes, renards, félins, oiseaux exotiques, serpents, mygales ou rats … pour lesquels le régime alimentaire et les conditions d’existence sont forcément inadaptés !
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L’homéopathie et l’approche comportementale pour les animaux : une réalité !
Si les médecines alternatives reviennent au goût du jour, la médecine vétérinaire est également affectée. L’acupuncture, la phytothérapie, l’homéopathie, les sels de Schüssler, les fleurs de Bach … toutes ces méthodes sont à présent proposées quotidiennement avec succès à nos amis les bêtes.
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Matière médicale des symptômes animaux
L’âge, le poids et la race de l’animal ne sont que des éléments dans le diagnostic des dysfonctions révélées par les symptômes comportementaux et organiques, qu’il est parfois difficile de retrouver dans les Matières médicales et les Répertoires conçus au départ pour les humains. Ce sont souvent des détails qui peuvent paraitre anodins, mais qui mènent au remède adéquat :
aussi en anglais …
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Les remèdes de situations comportementales seront utiles ponctuellement. Ainsi, une jument ayant perdue une course ne se détendit qu’après une dose d’IGNATIA AMARA 30 CH (remède des dystonies suite de déception).
Enfin, bien avoir présent à l’esprit que sur les 1400 germes, parasites et virus connus pour leur pathogénicité chez l’homme, 60% d’entre eux sont communs au règne animal !
L’avantage évident du vétérinaire est qu’il est en droit d’euthanasier son client si les choses tournent mal … !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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