Question … Quelle est votre position vis-à-vis des différentes dilutions en homéopathie, quelle est la différence entre elles, comment doit-on les utiliser ?
.
Préparation de dilutions hahnemaniennes (photo lab. Boiron).
.
Réponse … L’examen des 2000 remèdes qui constituent la Matière médicale homéopathique nous permet de les classer selon leur règne d’origine (minéral – végétal – animal), mais aussi selon qu’ils sont des aliments, des constituants normaux des cellules du patient ou au contraire que leur action est essentiellement irritante, ou même franchement toxique :
.
1/ Remèdes alimentaires … dont le rôle premier est de nourrir les INSUFFISANCES
.
2/ Remèdes toxiques … qui dispersent les PLENITUDES
.
3/ Remèdes constituants physiologiques du corps… qui REGULENT LES FONCTIONS Ainsi : Calcium, Sodium, Soufre, Phosphore, Magnésium, Potassium, Iode …
La règle de prescription des remèdes apparaît alors évidente :
.
Une prescription logique en homéopathie diathésique comprend un remède haut dilué (dispersant la plénitude évidente) associé systématiquement à un remède bas dilué qui corrigera le vide sous-jacent (même élément) ou voisin (cf. cycle Sheng et Ko de la MTC). A ce niveau, les erreurs sont fréquentes :
* les praticiens unicistes « dispersent sans nourrir » et s’étonnent des nombreuses « aggravations thérapeutiques » et des rechutes observées (la structure n’est pas soignée !),
* les pluralistes prescrivent parfois l’organothérapie (sarcodes) en dilutions (9, 15 et 30 ch !), or celle-ci n’a aucun intérêt (ni effet objectivé) à ce niveau de déconcentration.
.
.
Au fur et à mesure de la découverte des différents médiateurs immunitaires, ces trentes dernières années, un médecin belge, le Dr. Maurice Jenaer a mis en place un nouveau concept thérapeutique : la « Micro-Immunothérapie ».
« La Micro-Immunothérapie consiste dans l’utilisation de molécules endogènes spécifiques, en relation avec le système immunitaire, mais à dose homéopathique. Elle utilise dans ses préparations des substances immunocompétentes de synthèse, en hautes dilutions ».
Ces produits n’ayant pas – non plus – bénéficiés de pathogénésies (donc, ce ne sont pas des produits homéopathiques), ni d’études sérieuses, nous sommes septiques quand à leurs efficacité et mode de prescription (nombreux complexes !).
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils