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« Presque toutes les soi-disant maladies de l’esprit et de l’âme ne sont originairement autre chose que des maladies du corps, où le symptôme de l’aliénation de l’esprit et de l’humeur a augmenté d’une manière prépondérante, tandis que les symptômes physiques ont diminué, de façon qu’il en résulte enfin une partie marquante, approchant de celle qui se montre dans les maux locaux » S. Hahnemann, l’Organon, paragraphe 234.
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L’homéopathie souffre de la charge affective (conflits et espoirs) accumulée au cours des deux derniers siècles. Nous pourrions parler à présent d’immunologie tissulaire, car la méthode étudie des symptômes organiques et corrige leurs régulations. Par ce biais, l’homéopathie a souvent un effet remarquable sur le mental et mérite d’être utilisée parallèlement à une psychothérapie. L’homme est en permanence à l’écoute, de façon inconsciente, des processus mémoire de son propre corps : quand nous parlons, nous réagissons, une partie de notre discours est empreinte de nos expériences antérieures, mais nous y mêlons ce que nous lisons en nous-mêmes, et nous l’exprimons aussi dans les processus internes de nos organes.
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Un état de conscience nécessite d’être rapporté à une expérience du « soi » dans le temps, donc à un processus mémoire, car la conscience est d’abord celle de la pérennité des schémas corporels dans le temps. Le concept d’organisation holographique du corps justifie ces notions et limite donc le rôle du SNC à un réseau câblé organisant des réponses mémorisées. La thymie, la volonté, l’affectif, l’instinct de conservation… sont gérés au niveau organique le plus élémentaire, et donc susceptibles de s’exprimer organiquement, comme d’être profondément modifiés par un traitement physiologique simple.
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Tout l’art de la consultation consiste pour le thérapeute :
1 – au choix des symptômes (physiques / mentaux, objectifs / subjectifs) qui vont conduire au diagnostic de maladie et de remède : un symptôme traduit la modification d’un comportement. Il est révélateur d’une souffrance (lésion primaire, psychologique ou somatique) ou d’une adaptation nécessaire (hyperfonction compensatrice => lésion secondaire). Mais plus encore, il est à replacer dans le cadre de « l’aventure humaine » de votre patient.
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2 – à négocier avec le patient les changements (prise de conscience pas forcément souhaitée) nécessaires à l’amélioration durable du cas. L’homéopathie est par essence une méthode d’approche psychosomatique du patient, au travers de la matière médicale. C’est à la fois sa richesse et ses limites. Pour aller plus loin dans la compréhension des choses, il ne faut pas hésiter à éclairer la matière médicale de l’abord physiopathologique de la MTC, comme à valoriser les symptômes mentaux et la relation au thérapeute par une approche psychologique humaniste.
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Les praticiens les plus doués peuvent espérer aboutir idéalement au « remède unique » qui va couvrir l’essentiel des symptômes de l’infortuné patient. Notre approche réalise une synthèse logique entre les autres formes de pratique, organisées autour d’un concept diathésique performant. Chaque praticien doit en effet se poser la question de ce qui se cache derrière (causes et mécanismes) les symptômes et du pourquoi de tels ou tels remèdes (types et hiérarchisation) …
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L’expérience démontre que les clientèles des praticiens homéopathes sont différentes :
—> dans une grande ville, celle-ci sera riche de patients dystoniques, de femmes aux troubles hormonaux variés, de rhino-pharyngites enfantines récidivantes,
—> à la campagne, c’est une autre affaire : il faudra trouver une solution immédiate devant un ictus, une septicémie, une gastro-entérite, d’où l’intérêt des CHU (complexes homéopathiques d’urgence – voir chapitre correspondant sur ce site),
—> un spécialiste comme un pédiatre (dont le pain quotidien est fait de beaucoup de manifestations aiguës) n’aura forcément pas la même vision d’un remède qu’un gériatre (qui se débattra avec des pathologies dégénératives multiples), c’est-à-dire qu’ils ne valoriseront pas les mêmes symptômes d’une pathogénésie pourtant unique.
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« Nous avons un autre principe d’erreur, les maladies. Elles nous gâtent le jugement et les sens. Si les grandes l’altèrent sensiblement, je ne doute point que les petites n’y fassent impression à leur proportion » B. Pascal (Pensées, tome 2).
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But : partir des symptômes objectifs (ou subjectifs) locaux (expression périphérique) pour remonter aux causalités et problématiques du patient … puis vérifier la validité du dysfonctionnement ainsi mis en évidence sur leurs modalités. Il faut étudier de façon approfondie le patient aux prises avec ses problèmes, connaître de façon aussi complète que possible les circonstances de sa vie, de façon à pouvoir interpréter chaque fait à la lumière de tous les autres, le tout constituant un ensemble dynamique que l’on ne peut simplifier sans le mutiler.
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Quand on considère une consultation d’homéopathie, on s’aperçoit que celle-ci se divise en plusieurs périodes :
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1 – L’INTERROGATOIRE :
Premier temps : mettre le malade en confiance en explorant ses modes de fonctionnement habituels : connaître son niveau d’études, son environnement socioprofessionnel, familial, parler de ses hobby, de l’origine du nom de famille (son origine ethnique parfois), tout ceci sur un mode amical, c’est à dire que l’on essaie de se trouver des points communs (Kipling fait « apprendre à Mowgli les maître-mots de tous les peuples de la jungle« ). Il s’agit de l’étudier, de le charmer en lui parlant dans la langue de ses préjugés (le « get in tune with » d’Erickson) afin de comprendre comment et sur quels critères il se gère réellement.
NB. 1 – si le patient est amené par le conjoint ou un membre de la famille, il s’agit souvent de personnes infantilisées. Le thérapeute doit alors d’emblée chercher à apparaître comme l’allié possible du patient.
NB. 2 – avoir de la compassion, mais se méfier de l’apitoiement, qui est un aveu d’impuissance.
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Second temps : la « pêche aux symptômes » = question 1 … »Vous venez me voir pourquoi ? »…
Faire le tour des problèmes, en détruisant systématiquement les « étiquettes médicales » proposées par le patient « pour vous aider »: « allergie, colite, stress, migraine, rhumatisme… ». Faire préciser chaque symptôme tel qu’il est perçu, avec ses modalités. Le noter de la façon (parfois baroque) dont le malade l’énonce (cf. S. Hahnemann, l’Organon).
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La difficulté consiste en deux attitudes opposées que le praticien devra alternativement adopter :
A / « Vous venez me voir pourquoi ? » être non-directif … c’est à dire suffisamment à l’écoute des symptômes vécus du patient qui devront être notés avec ses modalités, de la façon (parfois baroque) dont le malade l’énonce (cf. S. Hahnemann, l’Organon). Laissez-le parler librement, sans l’interrompre … mais :
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Veillez à ne pas vous laisser influencer, c’est à dire que vous devrez démystifier systématiquement les « étiquettes médicales » proposées par le patient « pour vous aider »: « allergie » (quel type ?), « colite » (quelles douleurs ?), « stress » (quelles contraintes ?), « migraine » (ou céphalées ?), « rhumatismes… ». Il vous faudra, vous aussi, utiliser un vocabulaire simple, le moins technique possible, de façon à être facilement et rapidement compris (exemple : brûlure d’estomac de bas en haut, au lieu de « pyrosis »).
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Laissez-vous guider par le malade qui vous conduira insensiblement vers ce qui l’inquiète le plus. Parfois même… poussez-le aux extrêmes en le faisant rire (façon élégante de relativiser une situation pénible et de déjouer ses résistances).
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B / mais restez systématique : la méthode de l’auto-questionnaire réduisait déjà considérablement le temps de recherche des symptômes personnalisés. Celui-ci a été encore optimisé par la « fiche clinique » qui comprend une soixantaine de mots-clefs cliniques, explorant les cinq grands groupes organiques du corps (et les antécédents personnels et familiaux du patient). Cette « fiche clinique » peut être remplie dans la salle d’attente ou rapidement parcouru et mémorisé sur informatique, en cours de consultation. Chacun de ces mots-clefs peut être précisé en un symptôme personnalisé (2 à 12 choix possibles dans l’arborescence).
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2 – L’EXAMEN CLINIQUE ne diffère pas de l’examen traditionnel (taille, poids, TA, auscultation du cœur et des poumons, TR, examen génital, étude des réflexes ……), mais précisera certains points :
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— la manière dont il (elle) se déshabille : lenteur ou précipitation (gêne articulaire ?), pudeur ou absence de gêne, vêtements déposés en ordre (ou désordre ?)…
— debout : maigreur ou embonpoint plus ou moins localisé (le corps s’enrobe pour se protéger ?), attitude : jambe courte, scoliose, lordose, pieds plats ou creux, varus ou valgus (un podoscope est utile), les veines (varices), les hernies, cicatrices, éruptions du dos, des fesses … …
— assis ou allongé :
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Une attention particulière sera portée sur les lésions locales qui absorbent l’énergie du patient dans un effort d’adaptation trop important. Nous vous conseillons pour ce faire une formation de base de Neuralthérapie et d’Ostéopathie (voir chapitres correspondants).
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La recherche de la similitude, c’est en général assez difficile !
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Un signe inattendu, paradoxal surgissant pour tout éclairer ? « Key-note » salvateur d’une prescription optimale : n’y comptons pas trop !
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Il convient bien sûr de travailler les modalités d’apparition des symptômes :
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NB. horaires d’aggravation des principaux remèdes
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3 – Ayez souvent le « bon réflexe » : prise de sang (BNS 24, avec parfois autre examen plus spécialisé), car le sang vous permettra d’évaluer objectivement le rôle relatif des différents niveaux fonctionnels dans la genèse des lésions organiques.
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Mais alors que l’allopathe négligera volontairement les symptômes ne rentrant pas dans le « cadre classique » (le « beau cas »), ceux-ci feront les choux gras du médecin homéopathe qui s’en servira pour établir un diagnostic de remède, capable de corriger les dérèglements biologiques et psychologiques du patient, aussi bien dans le cadre de la maladie en cours que dans son évolution personnelle :
— un symptôme a d’autant moins de valeur pour l’homéopathe qu’il est normal dans l’affection en cours, c’est à dire explicable, vague, imprécis, suggéré …
— un symptôme anormal (curieux, contradictoire ou inexpliqué) aura une valeur particulière et sera souligné, si :
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Evitez à ce moment là de penser à un remède particulier, surtout guidé par la morpho-psychologie (le « type-sensible » de certains homéopathes), car si le médecin a la nécessité de trouver quelques repères objectifs, il doit rester neutre, c’est à dire se libérer de son scénario à lui, le fameux « pruritus curentur » (démangeaison de guérir) de notre maître Schmidt.
— chronologique ou/et de causalité (le « depuis que … »),
— anatomique exemple : sinusite et/puis métrite
Le dr A. Rouy insiste sur les relations somatotopiques en rappelant la loi de symétrie corporelle (loi de Folz-Peladan = intérêt des relations privilégiées entre vertèbres homologues et organes dans leur symétrie bipolaire, car à partir d’une ligne virtuelle qui joint l’ombilic au disque vertébral D8-D9, on peut diviser le corps en deux tronçons symétriques)
En clinique, la relation de polarité est évidente dans les troubles fonctionnels comme dans les lésions tissulaires. La matière médicale est d’ailleurs riche de ces affinités homologues (ex.: les fissures anales et buccales de Nitricum acid.), ce qui permet d’écrire : « Tout médicament agit d’une façon analogue sur les organes homologues des deux pôles de l’organisme« .
— physiopathologie classique, exemples :
— MTC qui explique les riches modalités de notre belle doctrine hahnemanienne :
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Saveurs : désir d’une saveur = pas d’énergie perturbée au pôle correspondant, exemples :
NB. : la saveur tonifie l’organe, l’odeur tonifie le viscère.
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Horaires = cycle circadien, surtout pour les insuffisances d’organes (exemple : hypoglycémie de 11 h = problème de rate-pancréas)
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Saisonnières = qui est l’empereur de la saison ? exemple : dermatose type chaleur, aggravée en été (le feu fond le métal).
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Pressions, massages, positions = insuffisance de Qi ou plénitude de sang ou Yang ?
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Ecoulements =
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Désirs = adaptations comportementales de nécessité pour suppléer une insuffisance,
Aversions = signent la présence d’une énergie perturbée (comportement de lutte contre une plénitude).
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Améliorations et aggravations : symptômes généraux qui signent une adaptation de nécessité : « Je sais que ça me fait mal, mais je ne peux pas m’en empêcher !«
Par exemple : Argentum nitricum (perte de repères = rate) qui met 4 sucres dans son café, même si cela lui donne des brûlures d’estomac !
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Expliquer (éventuellement) les relations ainsi mises en évidence au patient, ce qui aura pour effet de lui faire comprendre la logique existant derrière tous ces symptômes vécus comme inquiétants (rassure et permettra d’éviter les erreurs interprétatives ou thérapeutiques susceptibles d’aggraver le cas). Et de lui faire découvrir que vous êtes non seulement plus sympathique, mais aussi infiniment plus malin que les confrères consultés précédemment.
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Les difficultés rencontrées :
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Une prescription pluraliste se justifie, si elle constitue une suite logique et synergique de remèdes destinés à corriger les différents désordres observés, expressions pathologiques focales d’une (ou de plusieurs) déformation(s) du vécu du malade.
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La répertorisation (développée dans un autre dossier) se fera sur la base du « trépied de Hering« : c’est à dire d’au moins trois symptômes personnalisés : « Un minimum de symptômes de valeur maximum » disait Kent.
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Trois erreurs sont à éviter :
— croire que de nombreux symptômes banaux vont vous conduire au bon remède par recoupement,
— se baser exagérément sur une modalité rare, anormale : pseudo « key-note » qui ne se vérifie pas sur l’ensemble des symptômes du cas,
— un ensemble de symptômes curieux peut être l’expression d’un comportement adaptatif émotionnel (disproportionné ou dérangeant) dont le patient a pourtant un besoin vital dans un environnement donné : non directement pathologique, donc à respecter dans un premier temps.
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En homéopathie, la prescription optimale consistera en l’association d’un remède en haute dilution (toxique) et d’un remède en basse dilution (atoxique) …car la suppression d’un « Yang apparent » (haute dilution) doit toujours être compensée par un remède qui « nourrit le Yin » (draineur végétal de ce groupe de remèdes).
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Le remède en haute dilution (si les émonctoires sont fonctionnels seulement) gommera le « scénario de vie » pathologique : le malade « sans les lunettes de ses préjugés » voit soudain le monde tel qu’il est (choc du réel => risque d’aggravation thérapeutique), il faudra différencier :
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1/ Le remède personnel du patient, problématique individuelle, liée la plupart du temps à un vécu ancien (de type anima/animus … Poumon -> Foie : axe des programmations familiales ?)
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2/ Le remède d’adaptation (axe des solutions sociales), exemples : Arsenicum alb. sur Lycopodium, Lachesis sur Calcarea carb., Platina sur Pulsatilla …
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3/ Le remède tissulaire, en basse dilution est important, car, en même temps que vous allez chercher le remède similimum, il vous faut penser à trouver la plante qui va nourrir la structure souffrante en protégeant le patient de l’aggravation thérapeutique de la haute dilution.
De deux choses l’une :
A – vous avez profité de cette consultation pour faire un BNS-homéo : la plante de « drainage » vous est proposée par le logiciel, en même temps qu’est dévoilé le mécanisme et le niveau des dysfonctions.
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B – vous n’avez pas de BNS à disposition : vous choisirez alors (en basses dilutions) des plantes à polarités d’organe connues (et les plus facilement disponibles). Par exemple :
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C – Vous pouvez vous guider par la rubrique « hôpital » du site ou utiliser les mélanges complexes des laboratoires.
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Si la maladie est grave (relativement), chronique (plusieurs années) et que tout aggrave (même l’homéo !), c’est une situation de « vide » qui nécessite de commancer par la prescription d’un NOSODE (ou Stock-nosode)
Un nosode de diathèse sera indiqué en première intention dans la situation de vide de l’élément diathésique correspondant. C’est à dire pour débarrasser un élément « en vide » des symptômes des pôles organiques qui l’ont envahi (souvant celui qui le nourrit et celui qui le contrôle). Exemple : Psorinum (frileux) a beaucoup de symptômes de peau (Poumon) et dépression (Rein).
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Un stock-nosode (biothérapie) peut être utile dans une maladie chronique, sur la notion d’étio-pathogénie, exemples :
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Difficultés pour le praticien à faire la synthèse du cas :
— mélanger les symptômes (et les remèdes) d’une maladie intercurrente (aiguë) et d’une maladie chronique,
— donner trop de remèdes : soit pour en changer (adjonctions symptomatiques qui déforment le cadre naturel), soit pour répéter le premier dont l’effet se fait attendre (risque d’effet pathogénésique !).
— évaluer la gravité de l’atteinte : si la maladie est grave (la structure est atteinte = phases 4/5 ou 6 de Reckweg), il ne faut pas toucher à un organe en insuffisance grave ou lésé. Dans ce cas, il est préférable de commencer par un traitement bas dilué, surtout dans les pathologies en « ite » (feu : appeler les pompiers, avant de s’occuper du style de la maison qui est en train de brûler !), choisi en fonction de la confrontation entre les symptômes cliniques et les symptômes biologiques (BNS en particulier, car le sang est le véhicule de la relation entre le corps, l’âme et l’esprit).
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A force d’observer les jeunes confrères dans leur interrogatoire, je tiens à préciser qu’il est inutile de perdre du temps avec un « symptôme digression » dont vous ne pouvez rien faire : pas de modalité précise, induit par un traitement annexe … Un symptôme traduit la modification d’un comportement, il est révélateur d’une souffrance (lésion primaire, psychologique ou somatique) ou d’une adaptation nécessaire (hyperfonction compensatrice => lésions secondaires). Mais plus encore, il est à replacer dans le cadre de « l’aventure humaine » de votre patient.
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N.B. Le terme « métastase » utilisé en médecine, désigne le changement de siège et de forme d’une maladie (son utilisation « moderne » limite sa signification à la présence d’un foyer prolifératif secondaire). Pourtant les métastases en médecine sont nombreuses. Elles peuvent être centripètes, d’autant plus fréquentes d’ailleurs que sont appliqués des traitements suppressifs (ex.: Colchicum = goutte articulaire + néphrite albumineuse), centrifuges spontanément ou après un traitement partiel (Abrotanum = hémorroïdes après RAA), alternantes de latéralité (exp.: Lac caninum) ou de siège organique (exp.: Sanguinaria = céphalées + vomissements + diarrhée). Le répertoire est alors un puissant outil pour trouver le remède qui couvre les différentes manifestations d’un même trouble.
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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