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Les médicaments du Rein et du Coeur

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Le rein élimine les toxines solubles (NB. toxines fibreuse pour le côlon, gazeuses pour les poumons et grasses pour le foie). La sécrétion rénale est normalement contrôlée par l’aldostérone et la vasopressine (ADH).

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On utilise les diurétiques pour accélérer l’élimination urinaire : réduction des œdèmes (insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique) et de l’HTA. Ils agissent à différents niveaux du néphron (partie proximal: glomérule, partie distale: tubule et entre les deux: anse du néphron)

–> Les diurétiques thiazidiques augmentent le passage de l’eau au niveau du tubule (Fludex), avec risque de perte de K

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–> Les antagonistes de l’aldostérone (spironolactone : diurétique du glomérule): pour éviter les pertes de K = importants en association avec les thiazidiques

–> Les diurétiques de l’anse : la furozémide (Lasilix), la bumétamide (d’action courte)

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Les diurétiques ont des effets secondaires: hyperglycémie, crise de goutte, perte de potassium (faiblesse musculaire et cardiaque), hypotension (car on enlève du volume vasculaire)… donc médicaments puissants et pas sans risques ! NB. Chez les insuffisants rénaux, on prescrit jusqu’à 50 à 100 fois la dose pour réussir à les faire uriner (un peu).

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Phytothérapie : quelques plantes ont des effets diurétiques, comme : le BOULEAU, la BOURRACHE, la BRUYÈRE, le BUCHU, la BUGRANE, le CHIENDENT, le GENÉVRIER, le GRIOTTIER, le LAMIER BLANC, l’ORTHOSIPHON, l’ORTIE, la PILOSELLE, le PISSENLIT, la PRÊLE, la REINE DES PRÉS, le SUREAU, le TILLEUL, la VERGE D’OR, la VERGERETTE DU CANADA …

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Organo et sérothérapie : « Rein » et NEPHRA (Mediamine) … à condition que la fonction rénale ne soit pas trop altérée !

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Les médicaments de l’HTA

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Une pression artérielle élevée est associée statistiquement avec une augmentation des accidents vasculaires. Souvent simple conséquence de l’excès de sel, du stress, la sédentarité, du surpoids, du diabète, de l’alcoolisme et du tabac, quelques rares patients présente une HTA secondaire à une affection rénale ou endocrinienne, qui nécessite un traitement spécifique. On utilise pour limiter l’HTA quatre grandes classes de médicaments :

  • 1/ Les diurétiques thiazidiques (Fludex / Renèse, Aldactazine / Modurétic®), dont on ne comprend d’ailleurs pas bien le mécanisme ?!
  • 2/ Les Bêta-bloquants (doxazosine, Beloc-Zoc …), par normalisation du débit cardiaque, qui par ailleurs limitent l’adaptation à l’effort

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Mais …

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  • 3/ Les hypotenseurs centraux (Aldomet / Catapressan®) –> syndrome dépressif ou pseudo-ébrieux, somnolence, bouche sèche
  • 4/ Les vaso-dilatateurs :
    • Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (Captolane / Lopril / Rénitec® = toux !) ou les antagonistes de l’angiotensine 2 (Atakand, Aprovel, Losartan, Valsartan …),
    • Les inhibiteurs calciques (amlodipine : Adalate / Ticlid / Pexid / Cordium / Tildiem / Isoptine®) … inconvénients = bouffées de chaleur, tachycardie ou bradycardie, œdème des membres inférieurs,
    • Les antagonistes alpha-adrénergiques (Minipress / Nepressol) –> flush et céphalées, hypotension orthostatique
    • Les activateur du canal K (minoxidil = cheveux !), l’hydralazine (pour l’éclampsie, mais risque de lupus !) …

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Certaines associations étant plus synergiques que d’autres, se rencontrent fréquemment, ainsi :

  1. diurétiques + bêtabloquants ou inhibiteurs de l’enzyme de conversion (moins d’hypokaliémie),
  2. inhibiteurs calciques (vasodilatateur périphérique) + bêtabloquants ou IEC

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L’utilisation d’associations fixes favorise l’observance. Certains traitements intercurrents, comme les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, la réglisse (!) peuvent favoriser la décompensation d’une HTA !

Tous ces médicaments ont des effets secondaires importants, en commençant par une modification des lipides sanguins, une impuissance, des vertiges (instabilité) et des œdèmes …

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Phytothérapie (cf. BNS) : Melilotus (s) HTA de ménopause, Rauwolfia (au), Viscum crataegi (pb) 1 DH…

En aigu : CHU “Aurum compositum” (Aconit + Arnica + Aurum aa 30K)

Organothérapie : « Rein », « Coeur-Vaisseaux » et « Neuro-vasculaire » et sérothérapie : KARDIMA

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Les médicaments de l’angor

La réduction du flux sanguin déclenche lors d’un effort une ischémie douloureuse. Les traitements proposés visent à réduire le travail du cœur, donc ses besoins en oxygène.

  • les nitrates forment du NO, vasodilatateur et antalgique coronaire (mais induisant des céphalées). Epreuve à la trinitrine : dans la minute qui suit, on fait céder la crise.
  • les bétabloquants mettent le cœur au repos et calme son emballement
  • les antagonistes calciques, qui réduisent la résistance des vaisseaux du cœur et améliore le retour veineux. Ex. Amlodipine

Homéopathie : venins d’araignées

Phytothérapie (cf. BNS): Cactus grandiflora

Organo-sérothérapie : « KARDIMA » (lab. IMMOV)

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Les troubles du rythme

Le rythme cardiaque est déterminé par le nœud auriculo-ventriculaire, affecté à la fois par le système ortho et para sympathique. Dans la pratique, on observe 3 types de troubles :

  • Les troubles du rythme sinusal : tachycardie, bradycardie, arythmie
  • Les troubles du rythme auriculaire : extrasystoles, flutter, fibrillation
  • Les troubles jonctionnels ou ventriculaires (du domaine de la réanimation !)

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Les médicaments anti-arythmiques:

– L’atropine intraveineuse pour la bradycardie aiguë. Traitement de fond: la pose d’un pacemaker

– L’adénosine intraveineuse (pour les tachycardies paroxystiques)

– Les bétabloquants, sédatifs du cœur (famille des benzothiazédines), avec certains effets secondaires (ci-dessous éruption psoriasiforme) :

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– La digitaline (les « 3 R » de la digitaline: réduit (le rythme), (le) régularise, renforce (le muscle).

– Les troubles auriculaires et ventriculaires (plus graves):

  • l’amiodarone (Cordarone) … mais tr. thyroïdiens et neuropathies …
  • la Quinidine … mais nausées, vomissements, diarrhée …
  • la Flécaïne … si fibrillation auriculaire paroxystique
  • la Lidocaïne … si post infarctus

Utilisés de moins en moins, car traitement par radio-fréquences des noyaux nerveux intra-cardiaques, auteurs de ces troubles du rythme.

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Homéopathie : Digitalis (as) … tonicardiaque des cœurs lents (contrairement à son effet allopathique !), extrasystoles aggravées par le mouvement.

Phytothérapie : Crataegus oxycantha (ge) 1D … palpitations, Cornus sanguinea (as) … en post infarctus

Organothérapie / Sérothérapie: « Cœur-Vaisseaux » avec « Intestin grêle » et « Sympathique total »

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Les médicaments de l’insuffisance cardiaque

  1. – Les diurétiques (si on enlève de l’eau, volume à mobiliser : le cœur force moins)
  2. – Renforcer la contraction du cœur : la digitaline (digoxine) … attention à la dose !
  3. – Régulariser le rythme du cœur : bétabloquant
  4. – Réguler la charge du cœur dans les phases de remplissage et de vidange : inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC), ex: Captopril

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Homéopathie complexiste (lab. Heel) : « COR compositum » (Arnica, Crataegus, Naja, Cactus, Kalium carb. ..)

Organo ou Sérothérapie : « Cœur-Vaisseaux »

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