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Les amphétamines (Médiator, Ordinator® …)
Nous ne ferons que rappeler l’usage immodéré des « coupe-faims », apanage des traitements du surpoids d’il y a trente ans : ces dérivés des amphétamines (eux-même proches de la cocaïne), dont l’abus a malheureusement conduit de nombreux patients à l’hôpital psychiatrique pour des états d’hyperexcitation ou de dépression. Pire encore, ceux-ci étaient parfois associés à des extraits thyroïdiens et à des diurétiques qui – s’ils donnaient des effets spectaculaires au niveau du poids (perte de masse musculaire et d’eau) – favorisait des rebonds tout aussi étonnants !
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Les Sérotoninergiques (Isoméride® ou Redux®)
Leur effet antidépresseur les a fait utiliser pour réduire le grignotage, les trois premiers mois d’un régime. Nous le déconseillons à cause du risque (rare il est vrai) d’induction d’une HTA pulmonaire.
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La Sibutramine (Sibutral®/ Réductil®)
Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine), classe thérapeutique voisine des précédents mais mieux supportée, elle permet de renforcer la sensation de satiété. Elle a surtout fait ses preuves pour limiter la reprise de poids à la fin d’un régime.
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L’Orlistat (Xenical®)
Ce remède (cher) inhibe les lipases intestinales, ce qui réduit de 30% la digestion des graisses. Le résultat escompté est de moins 5% du poids à 3 mois pour plafonner environ 10% à 6 mois. Nous le déconseillons pour les diarrhées huileuses qu’il ne manquera pas de provoquer au premier écart.
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La Medformine (Glucophage®)
Cette biguanide présente un intérêt certain chez les patients souffrant d’un diabète gras, en réduisant les hypoglycémies et les épisodes de fringale (attention néanmoins à ses nombreux effets secondaires : crampes et douleurs musculaires diffuses, fatigue, diminution du rythme cardiaque, troubles digestifs (nausées, ventre gonflé), parfois rougeurs, prurit, urticaire …
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La Gastroplastie : il s’agit de la pose d’un anneau ajustable par laparoscopie, afin de créer un « petit estomac » (réduit à 250 cc). Initialement indiquée dans les « obésités morbides » (IMC supérieur à 40), cette « solution chirurgicale » a le vent en poupe : 90% de taux de satisfaction, avec perte moyenne de 30 Kg. en six mois = 20 000 interventions en France en l’an 2000 … mais elle n’est pas sans risques : dans près de 25% des cas, il peut y avoir des complications ou la nécessité d’une ré-intervention ! Elle permet d’éluder – un temps seulement – les problèmes psychologiques et diététiques non résolus … qui ne tarderont pas à réapparaître dès que l’anneau sera enlevé !
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3 types d’interventions sont proposées :
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Les opérations de chirurgie bariatrique, la sleeve, le bypass et l’anneau gastrique, peuvent permettre de perdre de 20 à + de 50 kg pendant la première année après l’opération. La perte de poids est progressive et durable sur une période de 12 à 18 mois.
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L’avenir thérapeutique ?: La découverte d’une hormone : la Leptine, sécrétée par les adipocytes, aux effets satiétogènes, semblait ouvrir une formidable voie thérapeutique pour le traitement du surpoids. Les souris dépourvues de Leptine sont hyperphagiques, un traitement d’un seul mois leur fait perdre 40% de poids ! Or les résultats du premier essai contrôlé d’administration de Leptine recombinante à des obèses ont été décevants, car seules les fortes doses ont eu un effet (modéré) sur les prises alimentaires.
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L’exercice physique … n’y comptons pas trop : pour perdre un kilogramme de graisses, il faut faire 9 heures de jogging !
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Du côté des « médecines douces« , de nombreuses plantes sont proposées. Malheureusement, presque toutes ont un effet faible, nul ou contraire ! Citons parmi celles-ci :
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Notons aussi l’effet satiétogène et détoxifiant de la SPIRULINE, cyanobactérie de forme cylindrique et hélicoïdale, longue d’un demi-millimètre. Cette poudre verte, au léger goût de champignon, contient plus de protéines, de fer, de vit. A et d’acide gamma-linoléique que tout autre aliment. Il en existe 1500 espèces, qui vivent dans les eaux saumâtres (pH de 8 à 11) et chaudes (de 25 à 40°). Ce sont des procaryotes (pas de noyau distinct), condiment traditionnel dans plusieurs endroits du monde (lac Tchad, Mexique …). Elle contient :
Ses propriétés antioxydantes et de nutriment réparateur l’ont fait utiliser dans :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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