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Des découvertes fortuites …

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En 1924, W. Coley, cancérologue américain observe le cas d’un patient qui souffre à la fois d’un sarcome des os gravissime et d’une infection, la scarlatine. Ala fin de son épisode infectieux, le malade guérit de son sarcome, sans traitement spécifique, et ne rechuta plus jamais !

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Dans les années 1930, A. Vernes, directeur de l’institut prophylactique de Paris, observe que certains patients atteint de cancer et de tuberculose voyaient leur cancer régresser à chaque poussée évolutive de leur tuberculose. Il développe alors une immunothérapie basée sur la prise cyclique de sels de métaux lourds (palladium …) et d’agents physiologiques (sélénium …)

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La FDA reconnait que plus de 2000 plantes médicinales ont des effets cytostatiques. Exemple : La teinture mère homéopathique de Phytolacca decandra induit l’apoptose dans les cellules de mélanome de la peau en activant la signalisation médiée par les caspases via l’élévation des espèces réactives de l’oxygène.

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La théorie du danger développée par Polly Matzinger (2013)

Pendant de nombreuses années, les recherches en immunologie ont été centrées sur la réponse immunitaire adaptative, et la plupart des immunologistes considéraient que sa fonction principale était de faire la distinction entre soi et non soi. Plus récemment, plusieurs équipes ont proposé que la fonction principale du système immunitaire est en réalité d’éliminer les agents pathogènes. Or, c’est le système immunitaire inné, longtemps négligé, qui joue un rôle essentiel dans l’induction d’une réponse contre les microorganismes. Ce système réagit précocement aux infections, voire instantanément, puis il induit et oriente la réponse du système adaptatif. Plusieurs théories ont été élaborées pour expliquer comment les systèmes inné et adaptatif collaborent dans la réponse immunitaire et la tolérance.

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Apparaissent depuis peu des armes thérapeutiques nouvelles :  

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1/ L’immunothérapie passive : les cytokines qui possèdent la propriété d’activer le système immunitaire. Les premiers essais cliniques de ces produits, fruits de l’immunologie et du génie génétique sont :  

  • l’interféron Alpha : LLC et Leucémie à trileucocytes, myélome après chimio. (20% sensibles), Kaposi   
  • l’iL2   (active les T8C) :  le cancer du rein (30%), mélanomes (20%)… mais pas ses rechutes  
  • les AC monoclonaux  anti iL6 (indispensable à la prolifération tissulaire) : dans le myélome multiple, le cancer du rein et le Kaposi.  
  • des substances inhibant l’angiogénèse (néovascularisation) et les métalloprotéinases (dissémination). 

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2/ L’immunothérapie adoptive :

a – Les greffes de moelle osseuse ont commencé en 1957 (chercheurs irradiés). L’action immunitaire des cellules du greffon contre les cellules cancéreuses est maximale (leucémies, aplasies médullaires). Une meilleure connaissance du HLA précise le choix des donneurs de l’entourage familial depuis 1970. Depuis les méthodes de tri cellulaire, les auto-greffes se développent.

b – la thérapie cellulaire utilise des « tumor infiltrated lymphocytes », cellules des ganglions envahis cultivés durant 6 semaines puis réinjectés avec de l’iL2 (très efficace si tumeur de petit volume), ou des cellules dendritiques surexprimant l’ACE, afin que les lymphocytes cytotoxiques du patient soient activés. Les premiers résultats sont prometteurs, de l’ordre de 50% à 5 ans pour des tumeurs inopérables ou métastatiques. 

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3/ L’immunothérapie active : non spécifique (ex.: instillations de BCG dans les tumeurs de la vessie) ou spécifique = les « vaccins anti-cancers » qui ont été jusqu’à présent décevants et restent encore réservés à des centres ultra-spécialisés. Chez la souris, on a fait régressé des mélanomes infiltrants (implants de cellules dendritiques reprogrammées + peptides du « signal du danger »). Certains de ceux-ci ont pu obtenir un effet vaccinal en injectant un AG (ex.: virus canarypox) associé à des cellules tumorales.

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Une récente étude (Clinical Cancer Research, Nov. 2010) de R. Barth et coll. fait état des bons résultats de cellules dentritiques mélangées à des protéines spécifiques à la tumeur. Ce « vaccin » a stimulé une réponse antitumorale des lymphocytes T dans 60% des cas. Sur 26 patients souffrant de métastases hépatiques d’un cancer colique, ce vaccin personnalisé a permis d’obtenir 63% de survie à 5 ans 1/2, alors que seulement 18% de survivants chez ceux qui n’avaient pas eu cette réponse.

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A noter la très intéressante démarche d’un groupe de chercheurs américains qui propose de « fabriquer » un virus spécifique du cancer de chaque malade, dans un autre modèle économique : http://pinkarmy.org/

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