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Douleurs : mieux les comprendre ?!

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En 2018, une mère de famille appelle le SAMU. Elle se sent « vraiment très mal ». Son appel ne sera pas pris au sérieux par les services d’urgence. Laissée sans assistance, elle décédera le soir même. Elle faisait une overdose de paracétamol, comme 96 000 français ces 10 dernières années !

Le paracétamol est, vous le savez, le principe actif du Doliprane, du Dafalgan et de l’Efferalgan. Il agit sur le contrôle de la douleur au niveau du cerveau et des nerfs sensitifs. Il « brouille » simplement le message de la douleur. Les médecins et les pharmaciens le recommandent pour les douleurs légères à modérées. Il a donc longtemps eu l’image d’un médicament « pas bien méchant ». Mais sa prise régulière est associée à une augmentation de la tension artérielle et à la survenue de problèmes cardiovasculaires, en particulier chez les femmes.

Le paracétamol peut en réalité très vite devenir toxique : il engendre des hépatites aiguës (c’est la première cause de greffe de foie pour cette maladie !) et fait partie des médicaments qui provoquent le plus de morts par an en France. Suite au drame de Strasbourg, la presse s’était empressée d’indiquer qu’il ne fallait pas dépasser la dose journalière de 3 ou 4g grand maximum, pour éviter l’intoxication. La vérité est que la dose toxique varie énormément d’un individu à l’autre. Une prise même modérée, plusieurs jours d’affilée, peut devenir toxique – une mesure de prudence consiste donc à ne faire qu’un usage très ponctuel de ces médicaments.

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Mon but n’est pas de « taper » sur les antalgiques chimiques : chacun fait ce qu’il veut. Ces médicaments peuvent être utiles, mais l’expérience prouve qu’ils ne marchent pas sur certaines douleurs :

  • — 5 patients sur 6 témoignent que l’aspirine ou l’ibuprofène ne calment « pas assez » [1];
  • — Seul un utilisateur de tramadol sur quatre est satisfait de ses effets [2], la majorité déplorant les vertiges et sautes d’humeur qu’ils subissent [3];
  • — Les scientifiques le confirment : contre des douleurs chroniques comme la sciatique ou l’arthrose du genou, le paracétamol ne fonctionnerait pas mieux qu’un placebo [4].

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Pour comprendre ces chiffres, j’ai analysé les recherches du récent prix Nobel de médecine David Julius… Celui-ci explique qu’il existe 2 types de douleurs [5] :

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La douleur aigüe, qui est un signal d’alerte. C’est quand par exemple vous vous brûlez la langue en buvant votre café. La douleur vous dit « attention, c’est dangereux ! ». Cette douleur est superficielle mais vitale ; il ne faut pas la désactiver. Elle réagit plutôt bien aux antalgiques. En MTC = syndrome « Bi » : plénitude douloureuse sur obstacle.

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La deuxième douleur est différente : c’est la douleur chronique. Quand elle s’installe, les antidouleurs classiques n’ont plus d’effet.

L’explication est la suivante : les nerfs persistent à transmettre la sensation de douleur au cerveau [6]. Certaines personnes qui ont eu mal au dos il y a 10 ans… continuent de souffrir, alors même que, cliniquement, leurs os et leurs muscles sont revenus au bon endroit.

En MTC = syndrome « Tong » : chaleur sur sécheresse, vide. Dans ce cas, il faudra :

1/ Compenser la sécheresse des tissus (BNS souhaitable)

2/ chercher une épine irritative, dans 50% des cas dentaire !

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Les médicaments disponibles :

Prendre des comprimés soulage surtout dans l’heure qui suit. Mais ils peuvent faire des dégâts quand vous en prenez beaucoup ou longtemps :

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A – Les opioïdes, comme le tramadol sont une des premières dépendances aux médicaments en France [7];

  • Certains antalgiques à base d’opium peuvent provoquer de l’hypoglycémie, même chez les non-diabétiques [8];
  • D’autres sont mortels à forte dose (arrêt respiratoire) [9].

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B – Malheureusement ces problèmes concernent aussi des antidouleurs « de tous les jours » : la surdose de paracétamol est la première cause de greffe du foie en France (hépatite grave) [10]. Cette molécule s’avèrerait toxique déjà à 3g/jour [11]. Chez les utilisateurs réguliers, ce même paracétamol augmenterait de 63% le risque de décès [12]. Cela est dû aux maladies cardiovasculaires, hémorragies digestives et problèmes rénaux qu’elle peut engendrer [13].

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C – De tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens analysés par une étude du British Medical Journal, l’ibuprofène est celui qui augmenterait le plus les risques d’accident vasculaire cérébral [15]. Pris sur plusieurs semaines, l’ibuprofène s’attaque à l’estomac et provoque des ulcères et des hémorragies du tube digestif [14]. Le diclofénac, molécule du Voltaren, augmenterait de 50% vos risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’arythmie[16]. La revue Prescrire a inscrit le diclofénac dans sa liste des « 91 médicaments plus dangereux qu’utiles » en 2018 [17].

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Des solutions intelligentes existent :

1/ Les plantes proposées par le BNS on un effet optimal de régulation … on a affaire à un assemblage de molécules actives, puissantes et 100% naturelles, aux propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, apaisantes prouvées. La première fois qu’on essaye ces plantes, on est surpris par leurs effets. On se demande pourquoi les médecins ne les utilisent pas davantage ?!

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2/ la recherche des « foyers perturbateurs » et leur traitement va procurer un soulagement rapide. La NEURALTHERAPIE soulage ET aide à corriger cette « erreur d’interprétation » du cerveau, qui mène à la douleur chronique.

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3/ Le traitement homéopathique sera efficace seulement s’il correspond à vos symptômes personnels du moment, dans le mécanisme correspondant à leur sphère d’action, exemples (non limitatifs) :

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Sources :

[1] Annals of the Rheumatic Diseases, Vol. 76, pp.1269-1278, février 2017, http://ard.bmj.com/content/76/7/1269

[2] https://www.ledevoir.com/societe/sante/509299/etude-efficacite-limitee-taux-eleves-d-effets-secondaires

[3] https://www.medicinenet.com/tramadol_side_effects/article.htm#tramadol_side_effects

[4] Miceli-Richard C, Le Bars M, Schmidely N, et al Paracetamol in osteoarthritis of the knee Annals of the Rheumatic Diseases 2004;63:923-930.

[5] https://my.clevelandclinic.org/health/articles/12051-acute-vs-chronic-pain

[6] Ibid.

[7] https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/26699-Opioides-monde-tomber-l-addiction

[8] https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/30116-Tramadol-risque-grave-d-hypoglycemie

[9] Bachmutsky I, Wei XP, Kish E, Yackle K. Opioids depress breathing through two small brainstem sites. Elife. 2020 Feb 19;9:e52694. doi: 10.7554/eLife.52694. PMID: 32073401; PMCID: PMC7077984.

[10] https://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/11/25/16133-meme-faible-surdosage-paracetamol-est-dangereux

[11] http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/11/25/16133-meme-faible-surdosage-paracetamol-est-dangereux

[12] https://www.letemps.ch/sciences/prendre-paracetamol-long-terme-hautes-doses-risque

[13] https://www.nouvelobs.com/sante/20150304.OBS3807/le-paracetamol-plus-dangereux-qu-on-le-pensait.html

[14] Xu XL, Zhu HH, Yin J. Esophageal ulcer induced by ibuprofen tablets. Chronic Dis Transl Med. 2016;1(4):245-246. Published 2016 Jan 21. doi:10.1016/j.cdtm.2015.11.004

[15] Trelle, S., Reichenbach, S., Wandel, S., Hildebrand, P., Tschannen, B., Villiger, P. M., … & Jüni, P. (2011). Cardiovascular safety of non-steroidal anti-inflammatory drugs: network meta-analysis. Bmj342.

[16] Morten Schmidt, Henrik Toft Sørensen, Lars Pedersen, « Diclofenac use and cardiovascular risks: series of nationwide cohort studies », British Medical Journal, vol. 362,‎ 4 septembre 2018 (DOI 10.1136/bmj.k3426).

[17] https://www.prescrire.org/fr/202/1837/55956/0/PositionDetails.aspx

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