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Cette solution hydro-alcoolique vendue en pharmacie et boutiques spécialisées constitue actuellement la base de la médecine par les plantes. Elle renferme en effet le principe actif d’une partie ou de la totalité de la matière végétale médicinale. Quelques étapes et un peu de patience suffisent pour fabriquer cet élixir qui permettra de soigner les maux du quotidien et de prévenir, voire, guérir certaines maladies. Autrefois, on utilisait plus communément les vinaigres, les sirops … Se sont aussi développés l’utilisation de plantes séchées, utilisables en tisanes ou gélules, mais la chaleur du séchage fait disparaitre les huiles essentielles !
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Une teinture-mère est un concentré liquide d’une plante médicinale utilisé pour les médicaments homéopathiques végétaux et en herboristerie. Elle est obtenue par macération des plantes dans de l’alcool. Elle offre l’avantage de ne garder la plupart des principes actifs du végétal.
On peut extraire la teinture-mère d’une plante fraîche, toute entière ou bien seulement celle de sa racine, fleur, fruit ou de sa résine, tout dépend des objectifs thérapeutiques. Cet extrait sous une forme soluble permet de mieux conserver les principes actifs, même volatils (les HE). Par contre les plantes très minérales et peu solubles (comme la prèle) auront intérêt à être utilisées sous forme sèche.
Préparer soi-même cette solution est simple et permet de faire beaucoup d’économies comparé à l’achat en pharmacie ou en boutique spécialisée.
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Pour ingérer la teinture-mère, il suffit de la diluer dans de l’eau, une tisane ou bien, un jus de fruit pour celles qui ont un goût amer par exemple. Elle peut également être utilisée pour traiter une plaie à l’aide d’une compresse ou bien en gargarisme. La posologie dépend des caractéristiques de la plante et des maux à traiter. Cela correspond généralement à 10 à 30 gouttes par verre d’eau, à consommer de 1 à 3 fois par jour.
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Pour fabriquer une teinture-mère, vous avez besoin de plantes fraîches et d’alcool blanc fort (40 à 50°). Un Rhum agricole ou une Vodka fait bien l’affaire, mais certains puristes préfèrent l’alcool de qualité pharmaceutique. Il vous faut ensuite un bocal en verre et un flacon en verre teintée stérilisés, une passoire, un entonnoir, une balance… bref, quelques ustensiles de cuisine. Voici les étapes à suivre :
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Vous pouvez la conserver plusieurs années si vous avez utilisé de l’alcool de bonne qualité (minimum 40°).
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Autre méthode de conservation : le séchage.
— Interêt : meilleure préservation des sels minéraux (peu solubles). Possibilité de les utiliser sous forme d’infusions (cf. sachets de Thé) ou de gélules (après broyage)
— Inconvénient : peu ou plus d’HE
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Séchage à l’ancienne
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Attention cependant, toutes les plantes ne sont pas bonnes à consommer …
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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