Une brève histoire de l’homéopathie en Inde

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L’homéopathie a atteint le sous-continent indien pour la première fois en 1810, du vivant du fondateur Hahnemann, et s’est rapidement imposée avec une utilisation amateur par des civils, des missionnaires et des militaires. De là, la pratique médicale de l’homéopathie s’est répandue à travers le Bengale vers d’autres régions de l’Inde. Ce qui est logique, car l’approche ayurvédique de la maladie (pratique traditionnelle indienne) ressemble beaucoup à l’homéopathie …

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Mahendra Lal Sircar a été le premier Indien à devenir médecin homéopathe. Un certain nombre de médecins allopathes ont commencé la pratique de l’homéopathie en suivant l’exemple de Sircar. Le « Calcutta Homeopathic Medical College », le premier collège médical homéopathique a été créé en 1881. Cette institution a joué un rôle majeur dans la vulgarisation de l’homéopathie en Inde.

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En 1973, le gouvernement indien a reconnu l’homéopathie comme l’un des systèmes nationaux de médecine et a créé le Conseil central de l’homéopathie (CCH) pour réglementer son enseignement et sa pratique. Désormais, seuls les homéopathes qualifiés BHMS peuvent pratiquer l’homéopathie en Inde. 

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En Inde, l’homéopathie est la troisième méthode de traitement médical la plus populaire après l’allopathie et l’Ayurveda. Il y a actuellement plus de 200 000 médecins homéopathes enregistrés, et environ 12 000 autres sont ajoutés chaque année. On compte aussi plus de 200 facultés de médecine homéopathique, des instituts de recherche et de troisième cycle et de nombreux dispensaires.

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Certains homéopathes se sont même risqués à faire des ponts entre les éléments de l’ayurveda et les remèdes homéopathiques :

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Les praticiens indiens sont très présents sur les réseaux sociaux (FB, Linkedin …), présentant des remèdes et des cas intéressants.

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Le laboratoire BJain propose des trousses de remèdes à des prix intéressants, qu’ils adressent dans le monde entier. Ce laboratoire propose aussi des livres intéressants, dans de nombreuses langues et participe à tous les grands congrès à travers le monde.

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La pratique est aussi un peu différente : alors qu’en Europe on utilise surtout des 30CH et de K, les praticiens indiens mettent en avant les 200K et les LM (méthode préconisée par S. Hahnemann dans la 6ème édition de l’Organon)

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Un autre pays a une importante communauté indienne : l’Afrique du sud ! L’homéopathie y est donc reconnue et largement pratiquée …

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Qu’est-ce qui relie la 𝗕𝗵𝗮𝗴𝗮𝘃𝗮𝗱 𝗚𝗶𝘁𝗮 et l’𝗢𝗿𝗴𝗮𝗻𝗼𝗻 de S. Hahnemann ?

À première vue, ces deux textes peuvent sembler aux antipodes : l’un spirituel, l’autre médical. Mais en y regardant de plus près, une belle harmonie émerge entre les enseignements de Krishna et les principes du Dr. Hahnemann.

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Voici 5 puissants parallèles qui relient la sagesse ancienne et la guérison holistique :

𝟏. « aimer sans attachement »
Gita (2.47) : « Accomplis ton devoir sans attachement aux résultats.»
Organon (Aph. 1) : La seule mission du médecin est de guérir.
→ Tous deux mettent l’accent sur le service désintéressé, centré sur la tâche, et non sur la récompense.

𝟐 « la puissance de la connaissance »
Gita (4.38) : « Rien n’est aussi purifiant que la connaissance. »
Organon (Aph. 3) : La guérison dépend d’une perception et d’une compréhension claires.
→ La connaissance, tant spirituelle que clinique, est la clé de la transformation.

𝟑. « une force vitale en harmonie »
Gita (6.6) : L’esprit peut être un ami ou un ennemi.
Organon (Aph. 9) : La santé dépend d’une force vitale harmonieuse.
→ L’équilibre mental et l’énergie vitale sont essentiels au bien-être.

𝟒. « au delà du physique »
Gita : La vérité se trouve au-delà de l’illusion matérielle. Organon : La maladie provient de causes dynamiques et immatérielles.
→ Tous deux prônent une vision de la vie immatérielle, centrée sur l’énergie.

𝟓. « respecter l’individualité »
Gîtâ (4.11) : « Je réponds de manière unique à chaque âme.»
Organon (Aph. 5) : Chaque cas doit être individualisé.
→ La guérison et la croissance ne sont jamais universelles.

Si vous étudiez l’homéopathie ou si vous êtes en quête de sens, cette intersection mérite réflexion.