.
L’œuvre de Rudolf Steiner est aussi complexe et fascinante que mal comprise.
Ma première rencontre avec l’anthroposophie a été en quelque sorte « poétique » : j’assistais à une conférence sur les propiétés de Bryophyllum, une plante grasse africaine utilisée pour traiter les boufées de chaleur de la ménopause. Le Dr. P. CAZES, conférencier inspiré, nous a alors entrainé par son évocation dans la savane, après le feu qui l’avait ravagée, à observer cette fleur rouge qui la nuit, poussée par les forces contradictoires de la terre et de planètes lointaines, en profitait pour développer des formes incroyables, dégager des arômes envoûtants et organiser ses structures fractales, seule sur le sol encore noir et chaud.
.
Le journal « Le Monde » a consacré récemment une série d’articles à l’anthroposophie, courant ésotérique accusé de dérives sectaires par d’anciens membres. Pour eux, R. Steiner n’était pas un penseur alternatif, c’était un gourou aux théories mystiques, un individu médiocre et manipulateur !
.
Je ne suis pas de cet avis, ayant fréquenté à de nombreuses occasions et durant des années, différents membres et institutions de cette pensée philosophique. Ils ne font aucun prosélitisme, au contraire, il m’a fallu souvent insister pour participer aux réunions de la société anthroposophique, qui n’a pas de demande financière particulière.
.
A vrai dire, il n’est pas facile de se faire une idée précise de la conception du monde de R. Steiner, car ses conceptions ont varié selon les époques. La raison en est qu’il a reformulé en permanence les données présentées, afin de les intégrer à sa grande fresque de l’existence humaine et de son évolution, en suivant la ligne directrice qu’il a trouvé principalement chez Goethe.
.
La chose ne deviendrait problématique que si l’on déduisait de telles différences de connaissances une prétention à la domination ou si une sorte d’infaillibilité était revendiquée. Steiner a toujours rejeté ces deux idées. « Il y aura certainement beaucoup d’erreurs », disait-il à propos de la recherche en esprit qu’il avait initiée. Et d’une manière générale : « Je veux stimuler, et non convaincre ». Toute la « science de l’esprit » de Steiner n’est au fond rien d’autre que la tentative d’atteindre une compréhension plus complète du monde, d’une manière adaptée à notre époque. La grande exigence de notre temps serait de « fonder une culture qui tienne compte de ce qui se cache derrière le voile des sens ».
.
J’ai conscience que ma position ne peut être que critiquée : les adeptes de R. Steiner vont y voir une tentative réductrice de leur vaste doctrine (intéressante par bien des aspects), au contraire les praticiens matérialistes vont juger mes propos exagérément « ésotériques » et décollés de leur réalité « scientifique » !
.
A commander à henry.jeanyves @ gmail/com
20 Euros/Francs suisses/USD (port compris)
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils