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Question : Je souffre d’une douleur chronique (ex.: névralgie pudendale, épaule gelée, sciatique paralysante …). Le centre antidouleur m’a donné des antalgiques et me propose à présent un stimulateur implantable. Les méthodes de la médecine intégrée aurait-elle des solutions pour moi ?

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Réponse : Oui, dans votre cas, notre approche est celle de la Neuralthérapie, méthode bien connue dans les pays de langue allemande, malheureusement encore ignorée dans la plupart des pays francophones. Il s’agit d’une minutieuse étude de l’arc réflexe « douleur-inflammation-douleur » qui se chronicise dans certaines circonstances (sécheresse/acidité) en présence d’un « foyer perturbateur », épine irritative que l’on va trouver souvent loin de la zone douloureuse (soin dentaire, cicatrice ancienne …).

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alt   Ferdinand HUNEKE

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Un peu d’histoire, car c’est dès 1925 que le Docteur Ferdinand HUNEKE (chirurgien autrichien) énonçait les bases de la neuralthérapie :

« On appelle « champ perturbateur » toute zone du corps qui a subi une modification telle qu’elle crée dans le système nerveux des influx perturbants…

  1. toute affection chronique peut-être sous la dépendance d’un champ perturbateur.
  2. tout endroit de notre corps peut devenir le siège d’un champ perturbateur et induire des troubles trophiques ou algiques à distance.
  3. l’injection d’un anesthésique local au voisinage d’un champ perturbateur supprime instantanément les troubles qui en résultent ».

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L’explication de ces phénomènes, responsables de nombreuses « guérisons miraculeuses » est récente et liée à la découverte des trois niveaux du « contrôle de porte » (gate control system) de notre système nerveux central et sympathique. Une stimulation anodine, mais persistante, peut bloquer les filtres : sans régulation, le système nerveux va faire dégénérer une affection anodine (exemple : un granulome dentaire) en catastrophe viscérale (exemple : une sciatique paralysante). Il suffit de refermer une seule de ces trois portes pour rompre le cercle vicieux et qu’en quelques minutes (phénomène instantané), les douleurs et l’inflammation cèdent !

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On retrouve la présence d’un « foyer perturbateur » dans 50% des affections algiques et inflammatoires chroniques résistantes, exemples : cécité ou surdité progressive, névralgies occipito-pariétales, névralgies du trijumeau, migraines invalidantes, asthme, tachycardie paroxystique, périarthrite scapulo-humérale, tennis elbow, canal carpien, algo-neurodystrophie, fibromyalgie, arthralgies, (ex. : lombalgies, cruralgies, sciatalgies …), entorses récidivantes, dysménorrhée, cystites ou prostatite chroniques …

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L’expérience prouve que dans 50% des cas, c’est un problème dentaire (sur occlusion, granulome, poche, carie irritante, chicot …), d’où l’intérêt de toujours examiner la bouche et de demander un cliché panoramique en cas de doute. Dans les autres cas, il peut s’agir d’unecicatrice toxique, cutanée superficielle, muqueuse (ex. : amygdales), ou profonde (déchirure ligamentaire), d’un foyer infectieux profond (sinus, annexes …) ou d’un corps étranger (ex. : verrue cornée, stérilet !) … 

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A coté des stimulations traditionnelles (les aiguilles sèches de la MTC ou les manipulations ostéopathiques), les médecins ont beaucoup utilisé les anesthésiques locaux préconisés par Ferdinand HUNEKE. Ceux-ci se révèlent parfois difficiles à mettre en œuvre (foyers profonds) ou mal tolérés (allergie rare, mais toujours possible). Puis sont apparus ces dernières années des méthodes physiques : soft-lasers (rouge ou infrarouge, à émissions continues ou pulsées) particulièrement efficaces sur les racines dentaires, les orifices sinusiens et les cicatrices superficielles, ainsi que les ondes électro-magnétiques, efficaces sur les foyers et cicatrices profondes. 

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Bibliographie :

  1. DOSCH « Introduction à la neuralthérapie avec les anesthésiques locaux » (ed. Haug Verlag, 1974)
  2. P. RICHAND, G. PELZ et E. DE WINTER « Aspects actuels de la Neuralthérapie »  (ed. EMI, 1983)
  3. A. PISCHINGER « Le système de la régulation de base » (Haug 1994)

 

NB. Nous pouvons vous conseiller d’aller consulter un praticien connaissant bien la méthode. Celui-ci vous proposera d’ailleurs sans doute de faire pratiquer un BNS, afin d’évaluer les différents facteurs biologiques qui sous-tendent le problème (sécheresse tissulaire + acidité locale) et d’y remédier.

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Pour les praticiens que cela intéresse, nous leur proposons une télé-formation à la méthode sur ce site (FMC du « Cyber-campus »), ou, si vous êtes assez nombreux (une vingtaine de praticiens), une formation sur place, à une date qui vous conviendra : nous contacter pour mettre au point cet enseignement.

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