.
Après une épidémie de mammite, un éleveur choisit une voie non conventionnelle pour améliorer la santé de son troupeau et ne regarde plus en arrière.
.
Pat Aherne est un producteur laitier prospère. Il possède un troupeau de 100 vaches nourries à l’herbe 300 jours par an. Pat est marié avec une jeune famille dans une ferme à l’extérieur de la ville de Cork (Irlande). Tout en dirigeant une entreprise prospère, Pat veut ce qu’il y a de mieux pour lui et sa famille, mais aussi pour son troupeau, et un désir d’amélioration du bien-être du troupeau l’a conduit sur la voie de l’homéopathie.
.
.
« J’ai eu une importante épidémie de mammite il y a huit ans. J’ai eu 21 cas en l’espace de trois semaines, 16 cas étaient traités en même temps. Finalement, le troupeau de Pat a surmonté l’épidémie, mais il s’être engagé à ne plus jamais soumettre ses vaches au même niveau de traitement antibiotique. « C’était économiquement insoutenable, en plus cela me paraissait néfaste pour les bêtes. »
.
C’est alors que Pat est tombé sur l’idée de remèdes homéopathiques pour traiter son bétail. Il a commencé à les utiliser en 2010 et pense qu’ils l’ont aidé à stabiliser le nombre de cas, à réduire l’utilisation d’antibiotiques et à accélérer la guérison de la mammite. Principaux remèdes utilisés si l’infection est chronique, Conium maculatum, sinon Belladonna pour l’infection en phase aiguë.
.
« Avec l’aide de traitements homéopathiques, à mon grand étonnement, tout s’est stabilisé. »
En février 2012, Pat a eu un nouveau cas de mammite à Echerichia coli à la ferme, et le pronostic du vétérinaire n’était pas bon… la vache n’allait pas s’en sortir. Mais Pat, se sentant maintenant un peu plus confiant quant à l’utilisation de l’homéopathie, a suivi un programme de traitement, et la vache a retrouvé une pleine santé. « C’était fascinant à voir, de voir une vache passer de la porte de la mort et revenir tout de suite manger de l’herbe une fois de plus. Cela a d’autant plus poussé ma curiosité sur les bienfaits de l’homéopathie dans toutes sortes de situations« .
.
En 2015, lors d’un test annuel de dépistage de la tuberculose, une génisse de neuf mois de la ferme a subi une fracture d’une patte avant. « Le vétérinaire a encore une fois dit qu’il n’y avait pas beaucoup d’espoir ici, nous l’avons mise dans un plâtre et puis le vétérinaire, féru d’homéopathie, a dit qu’il y avait un vétérinaire dans l’ouest de Cork, à Rosscarbery qui pourrait peut-être aider, appelé Tom Farrington« .
« Tom est arrivé, a évalué la situation, il avait des remèdes. Il m’a conseillé. En deux mois, elle était de retour au troupeau avec sa bande, pour l’hiver et de nouveau a pu courir au printemps. Elle est désormais devenue l’une des têtes de file du troupeau« .
.
Pat était impatient d’en savoir plus sur cette façon naturelle de traiter le bétail.
« S’instruire en homéopathie, j’ai découvert, n’allait pas être facile. Malheureusement, ici en Irlande, il n’y avait pas de cours à ce moment-là. J’ai donc réservé un cours organisé par Homeopathy At Wellie Level [HAWL] au Royaume-Uni. J’ai réservé mon vol et payé 1 500 € pour le cours HAWL sur l’application et l’utilisation des remèdes homéopathiques.
.
L’amélioration en qualité a été confirmée par une série de prix coopératifs pour la qualité du lait, y compris une victoire dans la région d’East Cork, l’un des meilleurs prix pour avoir fourni le lait de la meilleure qualité à Dairygold Co-op tout au long de 2016. « C’était édifiant, valorisant. C’était un renforcement de la confiance. Je suis revenu vers Tom et lui ai dit que c’est ainsi que mon entreprise laitière fonctionnerai depuis lors.
.
Très récemment, Tony Pinkus de la pharmacie Ainsworth à Londres m’a dit que j’avais un troupeau de vaches exceptionnellement saines, et c’est quelque chose qui rendrait vraiment fier n’importe quel agriculteur. »
Pat revendique une amélioration spectaculaire de la santé des sabots (sans bain de pieds) et de la fertilité (il utilise 100 % d’IA).
Les remèdes utilisés sous la supervision de son vétérinaire homéopathique, Tom Farrington, comprennent l’Arnica après le vêlage et l’IA; Aconit lors du déplacement du bétail (par peur); la Belladone pour la fièvre ; Caulophyllum pour aider au vêlage, China rubra pour l’eczéma (la traite excessive constitue une perte de liquides vitaux !) et Ignatia amara pour les troubles nerveux…
.
D’après un article écrit par Denis Lehane.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils