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CarcinoMammaire  Cancer du sein (trop) évolué !

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Le cancer déclaré : accompagner les « traitements lourds »

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L’annonce du diagnostic de cancer est immédiatement suivie d’une sidération et d’une incapacité à écouter la suite des explications prodiguées par le médecin. Elle représente un temps important que nous n’avons pas le droit de manquer, en essayant de respecter quatre grandes règles :

  1. veiller à la façon dont le diagnostic lui est annoncé (évitez téléphone ou courrier !),
  2. ne jamais mentir au patient (même s’il faut parfois « adapter l’information »),
  3. ne pas se réfugier derrière des termes techniques ou statistiques, qui n’ont pas de sens pour lui, dans ces moments là,
  4. ne pas le saturer de détails lors de cette première consultation (il est incapable de tout entendre).

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Principe de base de votre intervention : l’importance d’une stratégie cohérente dont l’aboutissement doit être la restauration de la santé (et non seulement l’éradication de la tumeur) :

• Ne pas s’opposer au traitement classique de la tumeur (et de ses métastases) par un centre anticancéreux compétent (d’autant que vos doutes vont majorer ses craintes). En gardant en mémoire que les échecs sont nombreux (50% tous cancers confondus), quel que soient l’ordre ou l’association des méthodes employées.

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• Si le patient déclare refuser les thérapeutiques « classiques » et s’en remettre à vous … méfiez-vous ! Il peut tout à fait changer d’avis si la situation empire et alors se retourner contre vous (avec l’aide d’un patron hospitalier au besoin !). Nous avons même eu des cas où c’est la famille du patient décédé qui a attaqué au pénal le praticien pour une « perte de chance » de guérison par refus d’un traitement classique (alors que le praticien en cause n’avait que suggéré une alternative !). Vous pouvez tout à fait continuer à prendre en charge ce type de malade, mais demandez-lui une signature au bas d’un document dans lequel il persiste dans son refus de thérapeutique classique, malgré les bons conseils que vous lui avez donné.

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De l’avis de la communauté mondiale de cancérologie, réunie à Chicago en juin dernier par l’American Society of clinical oncology, la science a fait des avancées importantes en 2022. Il existe désormais une profusion de thérapies anticancéreuses de plus en plus complexes : immunothérapies, thérapies ciblées, associations de traitements, etc.

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–> Les antimitotiques : ce sont les traitements historiques et toujours utilisés. La plupart des chimiothérapies sont constituées d’une association de deux ou trois médicaments antimitotiques, c’est-à-dire qui agissent sur les mécanismes de division des cellules cancéreuses pour les empêcher de se multiplier, mais elles agissent par voie générale et empêchent aussi des cellules saines de se diviser, comme les globules blancs qui doiventêtre renouvelés tous les 7 jours, les globules rouges tous les 10 jours, celles de l’intestin tous les 4 jours, celles des cheveux, etc. C’est ce qui explique que les patients ont souvent des chutes de globules blancs et rouges, des plaquettes, des cheveux… Ces produits chimiques agressent également le foie et les muqueuses digestives, d’autant plus qu’ils sont souvent associés à d’autres médicaments: cortisone, antibiotiques, antivomitifs, etc. Les antimitotiques de dernière génération sont de plus en plus précis et spécifiques, mais ils peuvent présenter aussi d’autres effets secondaires: atteinte cardiaque, altération des nerfs, des reins, etc.

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–> Les thérapies ciblées : ce sont des thérapies innovantes souvent issues du génie génétique, dont l’objectif est de cibler spécifiquement des récepteurs précis présents à la surface des cellules cancéreuses. La plupart des thérapies ciblées sont constituées d’anticorps qui bloquent les facteurs de croissance de la cellule cancéreuse. D’autres types d’anticorps vont s’opposer à la formation de vaisseaux sanguins dans la tumeur, pour affamer les cellules cancéreuses. On parle souvent de biothérapie ou d’immunothérapie du cancer, dans le sens où l’on cherche à proposer des anticorps spécifiques de la tumeur et de chaque patient. Mais là aussi, les types de récepteurs visés sont présents sur des cellules saines de l’organisme et le traitement ne peut pas distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines, ce qui explique deseffets secondaires qui varient selon les molécules utilisées et dont certains sont parfois sournois : atteintes du foie, des cheveux, des ongles, du cœur, des nerfs, des reins, de la peau, et des douleurs handicapantes.

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• Le traitement homéopathique visera à harmoniser les tensions métaboliques, comme le vécu psychologique du patient. Là, plus encore que d’habitude, il faudra veiller à organiser votre consultation en trois phases :

  1. son histoire (psychothérapie faite ?)
  2. son état actuel (compétences, environnement familial ?)
  3. son projet (pour les 10 prochaines années ?)

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Le cancer est une pathologie chronique grave qui entraîne des traitements lourds dont les répercussions psychologiques et sociales peuvent être considérables. Ces perturbations, qui affectent 40% des malades, sous forme de réactions anxieuses et/ou dépressives, peuvent entraîner une augmentation des souffrances et une mauvaise observance du traitement. C’est pourquoi les résultats attendus doivent être évalués non seulement en termes de durée de survie, mais aussi en termes de qualité de la vie. 

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HoméoK

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En l’informant et en le soutenant durant ces différentes étapes, le praticien cherchera à rendre au patient un sentiment de maîtrise et de contrôle de la situation. Les problèmes affectifs devront être abordés, ainsi que les préoccupations de réinsertion familiale et sociale. Il est démontré que l’évolution tumorale est meilleure chez les patients « battants » (25% de métastases) que chez les « déprimés/résignés » (65% de métastases).

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BNS d’une patiente souffrant d’un mélanome multi-métastatique : on observe un perturbation d’ensemble avec augmentation conjointe des Alpha1 et des paramètres Cuivre et Cadmium (inflammation et néovascularisation). 

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NB. Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Si le sujet est suffisamment disponible et motivé, on pourra lui conseiller l’art-thérapie. Méthode utilisant la peinture, la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques, à présent largement utilisée pour aider au développement d’un projet existentiel. Le potentiel créatif du malade se révèle en mettant en évidence les aspects positifs de sa structure psychique et les modifications de sa vision du monde au décours des traitements.

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Pendant une radio ou chimiothérapie, utilisez :

  1. Les antioxydants : vitamines A+C+E, le Sélénium et le Zinc … ou plus simplement le complexe ANTI-AGIUM et DETOXIUM (lab. Physionat)
  2. L’organo et la sérothérapie (Immov) : « IMMUNIMA» avec « HEPATIMA » et « KARDIMA » + NEURIMA si douleurs (attention, jamais l’organe atteint par la tumeur !)

Avec, en cas de nausées et vomissements :

  1. anticipés : Gelsemium, Ignatia amara, Valeriana
  2. immédiats : Nux vomicaIpeca, Tabacum (am), Cocculus (am), Antimonium crudum (as), Sepia, Veratrum (as) … ou les complexes « Vomitusheel  » (Apomorphinum comp. en Suisse), « Spascupreel  » …
  3. retardés (après 48 heures) qui peuvent être liés à un trouble biologique (hypercalcémie des métastases osseuses, hyperuricémie = syndrome de lyse des hémopathies), ou mécanique (occlusion, hypertension intracrânienne ..).

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Les soins de bouche : des aphtes douloureux apparaissent souvent, ainsi qu’une mycose de la bouche. Un certain nombre de mesures simples peuvent vous soulager : 

▪ Après chaque brossage de dents, rincez-vous la bouche avec un verre d’eau additionnée d’une petite cuillère à café de bicarbonate de soude ;

▪ Un spray à la propolis (Pollenenergie, La Royale) peut s’appliquer sur les lésions, avec des vertus antimicrobiennes, anesthésiantes et cicatrisantes ;

▪ L’huile essentielle de clou de girofle peut être tamponnée sur les lésions à l’aide d’un coton-tige, avec un effet anti-infectieux et anesthésiant.

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Remèdes homéopathiques complexes à utiliser à ce stade (lab. Heel) =

  • « Molybdan compositum  » (comprimés) … la régulation minérale
  • « Galium-Heel  » (Galium comp.) et « Glyoxal comp.  » … la relance immunitaire
  • « Ginseng compositum  » … asthénie et surcharge toxinique
  • « Procainum compositum  » … douleurs chroniques (injectable – médecin seulement)

Homéopathie complexiste lab. Reckeweg : R17 Cobralactin (Lacticum acidum 4D, Naja tripudians 8D, Scrophularia nodosa 2D)

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Pendant et après :

  • La chirurgie = Traumeel  ou « Arnica compositum » en CHU
  • La radiothérapie = Radium bromatum 200K + Causticum comp. (lab. Heel) (Arnica/Arsenicum/Causticum/ Sulfur) car risques de fibrose secondaire !

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  • La chimiothérapie = Arsenicum alb. 200K + Colchicum comp. (lab. Heel)(Colchicum/Conium/Galium/Podophylum/Hydrastis)
  • Les effets secondaires de l’hormonothérapie = CHU : « Sulfur comp. » et « Natrum comp. »

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La fatigue est quasiment systématiquement présente lors des cures de chimiothérapie. Il faut savoir se reposer et ne pas forcer, mais au contraire prendre le temps de vous occuper de vous. Pour relâcher le stress et gérer les émotions, il est souhaitable de se tourner vers la relaxation, la sophrologie, le yoga, l’acupuncture, ou simplement des promenades dans la nature, le taï chi, etc. À

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La Spiruline est un bon stimulant de l’immunité = effet protecteur du béta-carotène + effet cytostatique de la Phycocyanine, TNF alpha stimulante. A utiliser également durant les chimiothérapies (Cis-platine) et radiothérapies (radio-protection), pour ses effets détoxiquants et de réduction de la perte en globules blancs.

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NB1. Chimiothérapie : l’effet jeûne …

Le fait de jeûner pendant trois jours (avant, pendant et le jour d’après) une chimiothérapie pourrait protéger les cellules saines de l’organisme, sans diminuer l’efficacité du traitement (hôpital Gaslini, à Gênes – Italie), les cellules saines soumises au jeûne se mettent en sommeil, ce qui les rend résistantes aux agressions chimiques. Les cellules cancéreuses continuent à proliférer et restent vulnérables à la chimiothérapie.

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NB2. Les cancérologues savent que l’ail peut réduire l’effet des traitements de chimiothérapie à base de tamoxifène (Nolvadex®, Tamizam®, Tamoplex®, Tamoxifen®) et à base de dacarbazine (Dacarbazine®, Medac®) et celui-ci doit, pour cette raison, être évité par les malades.

L’ail augmenterait en outre la toxicité des chimiothérapies à base de docetaxel (Docetaxel®, Taxotère®, Tevadocel®), ainsi que des traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines.

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En 2012, le gouvernement italien a soutenu un projet pilote à la clinique homéopathique de l’hôpital public de Lucques pour voir si les effets secondaires pouvaient être réduits en intégrant des thérapies complémentaires dans le traitement des patientes atteintes d’un cancer du sein. Les observations de l’étude ont été faites sur une période de 4 ans entre 2013 et 2017. Presque tous les patients ont été référés au projet par leurs oncologues médicaux. La plupart des patientes avaient un cancer du sein avancé, récidivant ou métastatique.

L’homéopathie était la principale thérapie prescrite mais l’homéopathie et l’acupuncture, l’homéopathie et la phytothérapie, l’homéopathie et d’autres comme les conseils diététiques étaient également utilisés.

Les effets secondaires des bouffées de chaleur, des douleurs articulaires, de la faiblesse et du manque d’énergie, de l’insomnie, de la mucosite, des nausées, de l’anxiété et de la dépression ont été traités et une amélioration significative de leur incidence et de leur intensité a été signalée. L’inflammation cutanée (radiodermatite) due au traitement par radiothérapie a également été réduite. Parmi ceux qui souhaitaient augmenter leur poids, 66,7% ont réussi tout au long de l’essai.

Au total, dix remèdes différents ont été prescrits, les plus courants étant :

Lachesis mutus (ge) était le remède le plus courant chez les patientes atteintes de ménopause artificielle induite par l’hormonothérapie,

Phosphorus était le remède le plus utile contre les effets indésirables des thérapies anticancéreuses

Nux vomica était le remède le plus courant dans le traitement des symptômes digestifs.

À la fin de l’étude, il a été conclu qu’une approche oncologique intégrative offre une « opportunité de réduire les effets indésirables de la thérapie anticancéreuse et d’améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer ».

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