L' »ACNE ROSACEE » = on parle à présent de « Rosacée papulo-pustuleuse«
.
C’est une dermatose chronique du visage, évoluant par poussées, qui se manifeste par une couperose (jusqu’au rhinophyma) des zones faciales sur lesquels peuvent apparaître des lésions acnéïformes. Elle est assez fréquente (5% des européens), surtout des femmes entre 30 et 50 ans, de type caucasien clair. Elle est bénigne, mais peut avoir des répercussions psychosociales considérables car le faciès rubicond peut faire penser à la consommation d’alcool !
.
.
Elle évolue typiquement en quatre phases :
.
.
Elle a été longtemps confondue avec l’acné, car elle atteint aussi le visage (association de télangiectasies et de pustules), mais contrairement à l’acné, il n’y a jamais de signe de rétention sébacée, en particulier de comédons. Une localisation oculaire est possible, avec blépharite, conjonctivite. En plus de ses joues rouges enflammées, elle semble oublier de cligner des yeux1. Son mécanisme est essentiellement lié à une congestion de la veine centro-faciale, qui entraine stase capillaire avec oedème et tendance à la fibrose. On remarque un caractère familial marqué, chez des sujets migraineux à peau claire : les noirs et les asiatiques ne sont pas touchés !
.
Les facteurs déclanchants :
— L’exposition au soleil apparaît comme un facteur aggravant (effet thermique des IR + UV qui altèrent les vaisseaux).
— L’ingestion d’alcool et de boissons chaudes est également déconseillé.
Le BNS est indispensable ++. Explorez la possibilité d’une amibiase ancienne ou passée inaperçue (car la face = méridien tendino-musculaire/superficiel du Gros Intestin).
.
Diagnostic différentiel : le lupus (purement papuleux + albuminurie) ou la sarcoïdose.
.
Traitement classique :
— Au stade des poussées papulo-pustuleuses, les cyclines sont efficaces (3 mois – surtout pour leurs effets anti-inflammatoires) associées au Métronidazole local (Rosex®). Les corticoïdes locaux sont interdits (même s’ils sont transitoirement efficaces).
— On pourra intervenir sur les télangiectasies par cryothérapie superficielle ou photo-coagulation au laser argon. Une photoprotection quotidienne (écrans solaires) et des soins locaux adaptés (crèmes à texture fluide, au Mélilot par exemple) sont à conseiller.
.
Traitement homéopathique :
Expression = couperose, donc congestion vasculaire
.
.
Causticum (am) … Acné rosacée surtout sur le nez, aggravée par la chaleur. Boutons brûlants avec démangeaisons.
.
On pourra aussi penser à : Arnica montana (hg), Calcarea fluorica, Hamamelis (fe), Pulsatilla (si), Radium bromatum (as), Sanguinaria canadensis (ph) …
.
Nosode (c’est une affection chronique) : Psorinum … frileux et dépressif, la peau est jaune, sale, grasse.
.
Drainage avec Galeopsis tetrahit 1D 30 gtts/j. (l’ortie royale) ou la labiée proposée par le BNS du patient.
NB. Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com
.
Les phytothérapeuthes classiques proposent : L’hélichryse italienne, appelée aussi « Immortelle », le mélilot , Melilotus qui permet une meilleure fluidité circulatoire, ou le noisetier de la sorcière, Hamamélis virginiana.
.
Micronutrition :
ANTIOXYDIUM … contribue à :
.
.
Dermodium … Arctium lappa, Calendula, Oméga 6 (Onagre + huile de poissons) + vit. A et Q10
Il contribue au maintien d’une peau et des cheveux normaux (Zinc),
_à jouer un rôle dans le processus de division cellulaire (Vit.B9),
_à protéger les cellules contre le stress oxydatif (Vit.E, Zinc),
_à un métabolisme énergétique normal (Vit.B3 / B6).
.
Sérothérapie (Immov) : KARDIMA et VITALIMA
.
Recherches en cours :
Les cas de rosacée couplés à d’autres maladie ne sont pas rares2…
— C’est ce que confirme une méta-analyse menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague (Danemark)3. Entre janvier 1997 et décembre 2012, ces derniers ont regroupé les données médicales de 5,6 millions de sujets adultes. Parmi eux, 82 439 patients étaient atteints de rosacée, et 29 193 d’entre eux souffraient en même temps de la maladie d’Alzheimer4.
— Les chercheurs de l’université fédérale de Bahia (Brésil) sont arrivés aux mêmes conclusions. Leurs travaux montrent que : des problèmes de peau (même bénins) peuvent déclencher des troubles métaboliques parfois graves5.
Alors si vous êtes victimes d’un problème de peau quel qu’il soit, ne négligez pas votre suivi médical et faites tout pour contenir l’inflammation. En effet, plus tôt le diagnostic de votre affection cutanée est établi, plus efficace est votre prise en charge. Les risques éventuellement associés pour votre santé peuvent donc être mieux maîtrisés10,11,12.
.
Sources :
a. https://www.medisite.fr/a-
1. https://www.cairn.info/manuel-
2. https://www.researchgate.
3. https://www.tf1info.fr/
4. https://www.topsante.com/
5. https://www.sfdermato.org/
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils