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Il est communément admis que taux de mauvais cholestérol (LDL) doit être le plus bas possible, afin de protéger vos patients des maladies cardio-vasculaires … Or, lorsqu’on se donne la peine de lire attentivement les différentes études effectuées, on se rend compte :
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1 – que la linéarité entre pathologie vasculaire et « Cholestérol, Cholestérol-HDL et Triglycérides » n’existe que chez les hommes de plus de 50 ans des populations nord européennes et américaines … chez les femmes, les méditerranéens (cf. ce que l’on appelle « the french paradox ») et les japonais, une telle corrélation n’existe pas !
En biologie, les paramètres ont une répartition gaussienne (courbe « en cloche »), il est donc normal que les pathologies associées soient représentées par une courbe inverse, en « U » ou en « J » (les paramètres bas se signalant moins souvent), les extrémités de la courbe correspondent donc à de très petites fractions de la population … Or, pour les lipides dosés, ces corrélations n’existent que dans des situations particulières : diabète associé, insuffisance rénale ou rares cas des hyperlipémies familiales malignes (sujets homozygotes, 1 cas par million – maladie de stockage des lipides).
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2 – que la réduction du cholestérol par divers moyens médicamenteux (phytostérols, fibrates, statines et inhibiteurs d’absorption) et ce jusqu’à – 40%, n’a aucun effet sur la mortalité observée, en prévention primaire ou secondaire des pathologies vasculaires ! Les essais de modification du rapport HDL/LDL ont également tous échoués à prouver une quelconque efficacité : il n’y a donc pas de mauvais et de bon cholestérol !
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3 – que ces médicaments ont de nombreux effets secondaires :
• Altérations musculaires (décelables à la biopsie), induisant crampes et douleurs,
• Augmentation de la fréquence du syndrome de résistance à l’insuline,
• Augmentation des risques de pathologie infectieuse et de cancers,
• Toxicité pancréatique, rénale, osseuse (ostéoarthrite de hanche) et dégénérescence maculaire,
• Accélération du déclin cognitif (par altération du métabolisme des acides gras essentiels).
Bibliographie : « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament », « Cholestérol, mensonges et propagande » et « Le pouvoir des Oméga 3 » (ed. Alpen). … trois livres d’un cardiologue et chercheur du CNRS : Michel De LORGERIL (éditions Th. Souccar).
Site à visiter : http://michel.delorgeril.info/
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Dans cette classe on peut aussi citer, pour leurs effets délétères hépatiques :
— les FIBRATES (hypocholestérolémiants aussi)
— les IPP (inhibiteurs de la pompe à protons – anti-acides) pour leurs effets de blocage au niveau hépatique et rénal
— les anti-coagulants de dernière génération (comme le Xarelto, Eliquis …) pour leurs effets hépatiques également … entrainant crampes et douleurs péri-articulaires
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Depuis 2003, on ne peut plus ignorer que les traitements par biphosphonates (Fosamax®, Bonviva®, Didonel®, Actonel®, Clastoban®, Lytos®, Zometa® …) sont à l’origine d’ostéonécroses de la mandibule et du maxillaire (ONM). Ces complications peuvent apparaître pendant et après un traitement par Biphosphonates.
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Nombreux sont actuellement les patient(e)s qui « bénéficient » de ce traitement préventif de l’ostéoporose, dont le mode d’action est un ralentissement du remaniement osseux, par blocage de l’activité des ostéoclastes. Or ces remèdes qui diminuent ainsi l’angiogenèse et contribuent à la disparition progressive de la vascularisation intra osseuse, ne sont que très faiblement métabolisés et s’accumulent dans l’organisme.
Si on peut accepter ce risque (de 0,8 à 12 % des cas selon les auteurs) dans les myélomes multiples et les métastases osseuses de certaines tumeurs (la voie intraveineuse est alors conseillée), il nous paraît extrêmement risqué de maintenir un tel traitement, surtout que l’on sait que le risque d’ONM est majoré par le moindre foyer inflammatoire ou infectieux de voisinage. Ainsi les lésions apparaissent fréquemment après une extraction dentaire (risque multiplié par sept) ou une chirurgie buccale simple (dépose de prothèse par exemple). Ces ulcérations peuvent aussi survenir spontanément, même sur des maxillaires édentés !
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Lorsque l’ostéonécrose est avérée, il n’y a plus qu’à adresser votre patient au service hospitalier de chirurgie maxillo-faciale, car la nécrose peut envahir largement la mandibule. A ce stade, il n’y a plus grand chose à faire, les reconstructions ou les greffes étant à éviter : reste la prescription d’antalgiques, d’un antiseptique local et un débridement chirurgical si nécessaire.
Ref. « La Lettre » n°60 (revue des chirurgiens dentistes) septembre 2007
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3/ La Toxine botulique …
Largement utilisé pour le traitement des rides, les injections de « Botox » sont à présent encadrées. Deux produits seulement ont reçu une AMM en France : Vistabel® et Azzalure®. La prescription ne peut être faite que par un médecin spécialisé (chirurgien, dermatologue, ORL ou ophtalmologue).
Outre le peu d’effets objectifs de ces produits (rides du front, durant quelques mois), on observe régulièrement l’assèchement de la peau et des muqueuses, avec une progressive chute des cheveux (cf. la pathogénésie homéopathique de Botulinum) !
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La revue médicale Prescrire a publié une liste de 90 médicaments à éviter. Il vaut mieux les « écarter pour mieux se soigner », écrit-elle [1].
On retrouve malheureusement dans cette liste des médicaments courants :
Tous ces médicaments font partie de la liste noire de la revue Prescrire : ils peuvent provoquer l’infarctus, des thromboses, des gangrènes, et d’autres catastrophes.
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1) N’ont aucun effet positif sur les patients, au-delà de l’effet placebo ;
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NB. je suis un peu mal-à-l’aise avec la sélection de la revue Prescrire. Faite par des médecins plutôt opposés aux approches alternatives, elle reste très favorable à la médecine chimique. Ce préjugé la pousse à cautionner de nombreux médicaments pourtant hautement discutables (statines, antidépresseurs, AINS), et d’autres part à n’offrir aucune alternative naturelle aux patients.
On notera même dans la liste une « erreur » (volontaire ?) : Prescrire inclut parmi les « médicaments dangereux » la glucosamine, qui est pourtant un nutriment tout ce qu’il y a de plus naturel contre l’arthrose, et qui ne comporte aucun risque ! Cette mise sur la liste noire de la glucosamine est justifiée par des allergies possibles, dans la mesure où elle est extraite des crustacés. Mais dans ce cas, il faut inclure tous les médicaments dans la liste puisque, tous, sans exception, peuvent provoquer des allergies chez les gens qui y sont… allergiques ! Mais je ne veux pas trop critiquer. L’équipe de Prescrire a fait un excellent travail et il faut lui rendre justice. Ce document donne de précieuses indications à tous les patients, très importantes à savoir lorsqu’on vous prescrit des médicaments.
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Par exemple : « Attention aux médicaments contre le rhume ! ». Le rhume fait moucher, tousser, cracher… C’est pénible, c’est vrai, mais Prescrire recommande formellement de ne pas prendre de médicaments, et d’attendre que ça passe. Il est impératif en particulier d’éviter :
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La seconde catégorie de médicaments vraiment à éviter sont les antidépresseurs :
Comme le dit un de mes amis médecins, il est fou de donner à des gens « des médicaments qu’on ne comprend pas contre une maladie qu’on ne comprend pas non plus. ». C’est pourtant ce qu’on fait avec ces médicaments dont tout le monde, y compris Prescrire, reconnaît que les effets sont incertains, longs à obtenir, et ne viennent qu’au prix de risques importants pour le patient.
Prescrire, très sagement, recommande d’éviter l’agomélatine (Valdoxan®), la duloxétine (Cymbalta®), le citalopram (Seropram®) et l’escitalopram (Seroplex®), le milnacipran (Ixel®), la venlafaxine (Effexor®) et la tianeptine (Stablon®).
Cela fait déjà une sacrée liste. Mais elle recommande aussi d’éviter d’autres psychotropes, à cause de leurs « effets indésirables trop importants » : la dapoxétine (Priligy®) et l’étifoxine (Stresam®).
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La liste contient aussi des médicaments contre les infections, des traitements hormonaux substitutifs (contre les symptômes de la ménopause), des médicaments contre les nausées, vomissements, le diabète, les problèmes cardiaques, etc.
Mais je me contenterai ici de traiter plus en détail le cas très douloureux des maladies très graves, mortelles à court terme :
Maladies graves au stade terminal : attention aux médicaments qui aggravent encore les souffrances !!
En cas de maladie fatale à court terme (Alzheimer avancé, cancer en phase terminale, sclérose en plaques en phase terminale), la revue Prescrire est particulièrement prudente. Elle souligne que c’est un terrain où les dérapages de la médecine sont plus fréquents.
Pourquoi ? Parce qu’ils estiment qu’il n’y a de toute façon « plus rien à perdre », et que ces patients sont en outre plus susceptibles que les autres d’accepter des médicaments n’ayant pas fait leurs preuves.
« Pourtant, les patients en impasse thérapeutique ne sont pas des cobayes », rappelle Prescrire. Et en effet : il est inhumain et même contraire à la mission de la médecine, d’aggraver l’état de santé de personnes déjà terriblement touchées par la maladie.
Un système médical qui considère qu’il n’est pas grave de faire mal à quelqu’un, sous prétexte que la personne souffre déjà énormément, peut vraiment être considéré lui aussi comme un peu… malade.
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Voyons donc les cas du cancer, de la maladie d’Alzheimer, et de la sclérose en plaques :
Prescrire rappelle que beaucoup de médicaments prétendument « anti-cancer » n’ont pas d’effets positifs permettant de compenser les dangers pour les patients. La revue mentionne le défibrotide (Defitelio®), le mifamurtide (Mepact®), le nintédanib (Vargatef®), l’olaparib (Lynparza®), le panobinostat (Farydak®), la trabectédine (Yondelis®), le vandétanib (Caprelsa®), la vinflunine (Javlor®), tous utilisés en cancérologie.
Toutefois, mon conseil est de poser à votre médecin des questions précises et insistantes pour connaître les preuves réelles de l’efficacité de tout traitement de chimiothérapie en cas de tumeur des tissus solides.
La chimiothérapie a en effet fait ses preuves dans les cancers du sang (leucémie), de la lymphe, de la moelle osseuse et certains autres. Pourtant, bien souvent, son usage n’est qu’expérimental quand il s’agit des autres cancers. Cela veut dire qu’elle a très peu de chances de vous soigner, mais que vous n’en subirez pas moins de graves effets indésirables. Le but alors, est plus de faire progresser la recherche, que de vous soigner. Mais vous devez être au courant, et être d’accord de subir ces conséquences.
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Il en va de même des médicaments contre la maladie d’Alzheimer. Tous ont des « effets indésirables disproportionnés (parfois mortels) et exposent à de nombreuses interactions », selon Prescrire. Ils aggravent les problèmes mentaux (troubles neuropsychiques) et provoquent des problèmes cardiaques. Or, « aucun n’a d’efficacité démontré pour ralentir l’évolution vers la dépendance » !!
Pourquoi donne-t-on alors, des médicaments contre la maladie d’Alzheimer ? L’explication est simple et cruelle : parce qu’on n’ose pas dire aux patients, et à leur entourage, que la médecine conventionnelle n’a aucun traitement. Ces médicaments, qui sont très chers, permettent de faire croire aux gens qu’on « s’occupe d’eux », même si c’est une escroquerie.
Il s‘agit du donépézil (Aricept® et autre), de la galantamine (Reminyl® ou autre), de la rivastigmine (Exelon® ou autre) et des anticholinestérasiques.
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Pour la sclérose en plaque, le tableau est pratiquement le même. Il existe un seul traitement, aux effets limités et aux effets indésirables nombreux : l’interféron bêta (Avonex®, Rebif®, Betaferon® ou autre).
Mais Prescrire met réellement en garde contre trois immunodépresseurs, également utilisés contre la sclérose en plaques, mais qui selon elle « exposent à des risques disproportionnés et qui sont à éviter » : Il s’agit de l’alemtuzumab (Lemtrada®), du natalizumab (Tysabri®) et du tériflunomide (Aubagio®).
Les spécialités de cyprotérone 50 mg ou 100 mg, ANDROCUR et génériques, sont associées à un risque connu de méningiome..
Les résultats intermédiaires d’une étude récente de pharmaco-épidémiologie menée par l’Assurance maladie sur une population de femmes françaises exposées au cyprotérone et surveillées pendant 7 ans (n = 250 000), suggèrent que le risque de méningiome s’accroît avec la durée et la dose d’exposition au cyprotérone (voir résultats dans l’article ci-dessous).
Au regard de ces nouveaux résultats, l’ANSM a créé un Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) et s’est rapproché de sociétés savantes pour établir des recommandations d’utilisation et de prescription de l’acétate de cyprotérone afin de limiter ce risque.
En savoir plus sur https://www.vidal.fr/actualites/22837/androcur-et-generiques-cyproterone-point-d-information-de-l-ansm-sur-le-risque-de-meningiome/#d6pxtBmuro9cuDrF.99
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Je suis conscient que cela fait une liste longue et aride de noms barbares. Mais si vous prenez un de ces médicaments, il est important de le savoir et d’en reparler avec votre médecin lors de votre prochaine consultation. N’arrêtez pas bien sûr votre traitement sans son accord, mais soyez prêt à lui poser les bonnes questions.
À votre santé !
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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