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Les  chirurgiens-dentistes sont – le plus souvent- confrontés à des situations « aiguës » (stress -peur- douleurs, inflammations, infections, saignements…), mais aussi de temps en temps à des douleurs « rebelles » ou à des situations complexes (problèmes à distance, retentissements posturaux de troubles occlusaux…). Dans leur recherche de solutions, pour faire face à ces cas, simples ou complexes, nombreux sont ceux qui ont exploré les voies non conventionnelles : Homéopathie, Acupuncture, Neuralthérapie, Phytothérapie, Aromathérapie, etc ….

Étant donné l’indigence de la formation de base sur les thérapies complémentaires la nécessité de se former est évidente  mais face à la difficulté inhérente au changement de paradigme et au volume souvent important de nouvelles données à intégrer une question émerge : peut on devenir rapidement efficace ?

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Dans ce but, une des tendances a consisté à « simplifier » autant que possible : par exemple, le Docteur J. Léger proposait dans un petit opuscule : « l’homéopathie en 10 remèdes » (option sans doute trop réductrice ?)

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dix-remedes

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Pourrions-nous envisager de proposer l’acupuncture en douze points sans tomber dans le même travers ?

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Des chercheurs se sont déjà posé ce type de question ce qui les a mené à définir : d’une part quels sont les points « les plus employés », et d’autre part quels sont les points « les plus « importants » ?

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Dans l’article de référence : http://www.meridiens.org/bibliotheque/PDF-2004/LAFONT-134005.pdf

l’auteur, Dr J.L. LAFONT termine son exposé en proposant dans un tableau les 100 points les plus utilisés et parmi eux les cinquante points les plus importants.

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Explication : Les  grands classiques de la médecine chinoise (MTC) donnent 365 points, d’importance variable. Parmi ces points certains sont considérés comme de grands points ayant une action plus générale. C’est ainsi que, par exemple, les  66   points situés entre les coudes et l’extrémité du membre supérieur d’une part et entre les genoux et l’extrémité des membres inférieurs d’autre part –souvent nommés « points antiques » -synthétisent les fonctions des 365 points. Ceci constitue un premier niveau de simplification.

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Peut on aller encore plus loin ?

C’est ce que propose la « chanson de Ma dan Yang ». Cet auteur condense encore les 66 points pour n’en garder que 11.

Pourquoi une « chanson » ? Dans le but de rendre la mémorisation d’une liste de points plus facile il était d’usage de la présenter sous  la forme de poème versifié dans une ode. Et  on lui donnait un titre susceptible de marquer les esprits.

C’est ainsi que cette ode fut d’abord intitulée : « Chanson des 11 points qui répondent aux Étoiles du Ciel ». Ode reprise dans le  Manuel du Dragon de Jade et dans le « Guide Spirituel de Bian Que, pour l’Acupuncture et la Moxibustion » rédigé sous la Dynastie Yuan, en 1329.

Un siècle plus tard  Xu Feng (auteur du « Zhen Jiu Da Quan »  et auquel on doit par ailleurs l’introduction du concept des Huit méridiens Curieux) ajoute un douzième point, le 3 F Taichong, et donne au texte un nouveau titre : « Chant des Douze Points, Étoiles Célestes qui peuvent soigner toutes les maladies. »

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C’est sous cette forme de « chant des douze Points » qu’elle est  intégrée au sein d’un des plus grands classiques de la MTC (le Zhen Jiu Da Cheng de Yang Ji Zhou publié en 1601) ce qui montre bien, qu’au-delà de son ancienneté, cette « chanson » est considérée comme très importante.

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Si on compare la liste des 12 points avec celle des cinquante points proposée par le Dr Lafont 10 des 12  points font partie des points les plus utilisés et les plus importants. Revenons à notre problématique : pour nous, chirurgien-dentiste, est il possible de devenir rapidement efficace… en n’utilisant qu’un petit nombre de points ?

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Cela est assurément possible, d’autant plus que nous n’avons pas à faire face à l’ensemble de la pathologie mais seulement aux pathologies les plus fréquentes dans nos cabinets.

Face à des tableaux cliniques pour lesquels vous ne disposez que de la lecture occidentale une présentation / interprétation selon la médecine chinoise fournit un nouvel éclairage et de nouvelles options thérapeutiques.

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Il est, bien sûr, indispensable de se pencher sur quelques concepts de base comme par exemple la notion d’énergie, la théorie de la circulation de cette énergie … Ce qui peut, là encore, être fait de façon très rapide et pratique.

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C’est ce que nous vous proposerons dans nos journées de « formation-éclair » : présentation d’un concept, montrer en quoi ce concept fournit une nouvelle lecture des tableaux cliniques auquel vous avez l’habitude d’être confrontés, détail de quelques points qui sont d’utilisation facile, démonstration des techniques de stimulation des points (massage, puncture…) et passage à l’acte !

puncture-exemple

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Avec un petit nombre de points choisis parmi les points de la chanson de Ma dan Yang et ceux du Tableau du Dr Lafont … complétés par quelques points plus « spécifiquement dentaires » Il vous sera possible , dès le lendemain des journées de « formation-éclair »  d’apporter un réel plus aux patients

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