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La disparition des nutriments dans notre alimentation est tellement rapide que certains chercheurs parlent « d’extinction nutritionnelle ». Une récente étude publiée dans la revue Science Advances a ainsi montré que le fer et le zinc dans le riz auront totalement disparu d’ici la fin du XXIe siècle!
Nous pourrions aussi parler des tomates françaises, dont 75% sont produites sous serre hors sol, ce qui impacte dramatiquement leur teneur en nutriments, qui viennent d’un sol riche. En achetant bio vous aurez moins de pesticides que dans du légume « intensif », c’est sûr. Mais la pauvreté nutritionnelle des fruits et légumes ne sera en aucune façon résolue ! Car le coupable, ce sont des décennies de mauvaise sélection des plantes, bio ou pas bio !
La solution serait de cultiver soi-même ses fruits et légumes en sélectionnant impérativement des espèces anciennes (on peut réussir à en trouver). C’est possible… mais avouons-le, c’est contraignant. Tout le monde n’a pas un jardin à sa disposition. Saviez-vous que :
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Un levier clef du développement territorial durable (source Fédération Nationale d’Agriculture Biologique)
Par rapport à l’agriculture conventionnelle l’agriculture bio génère 59% d’emploi en plus. En effet, les exploitations bio emploient en moyenne 2,4 unités de travail annuel contre 1,5 pour les exploitations conventionnelles (source : Agreste Primeur n°224).
En agissant sur ces trois piliers, le développement de l’agriculture biologique répond à toutes les dimensions du développement durable.
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La production biologique a pour objectif d’établir un système respectant les cycles naturels des animaux et des végétaux pour, ainsi, préserver la fertilité et la qualité naturelle des sols et des eaux et assurer le maintien d’un niveau élevé de biodiversité.
Elle s’attache notamment pour cela :
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« Les productions animales doivent contribuer à l’équilibre des systèmes de production agricole en assurant les besoins des végétaux en éléments nutritifs et en enrichissant le sol en matière organique »
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La production biologique est un système global de gestion agricole et de production alimentaire qui allie les meilleures pratiques environnementales, un haut niveau de biodiversité, la préservation des ressources naturelles, l’application de normes élevées de bien-être animal et une méthode de production respectant la préférence des consommateurs à l’égard de produits obtenus grâce à des substances et produits naturels.
L’agriculture biologique est née de différents courants de pensée visant le respect des équilibres naturels et de la biodiversité, dans les années 1920. Au fil des années, les techniques se sont perfectionnées et de plus en plus nombreuses ont été les personnes à s’y intéresser, qu’il s’agisse de producteurs, de consommateurs, d’agronomes, de médecins, ou de nutritionnistes.
Le temps de la reconnaissance publique est venu plus tard. En France, ce fut en 1980, avec la reconnaissance « d’une agriculture sans produits chimiques de synthèse », puis l’homologation des cahiers des charges privés existants et leur harmonisation. En 1985, la création du logo AB, propriété du ministère de l’agriculture, a donné de la visibilité à la démarche et créé de la transparence pour les consommateurs.
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Au plan européen, une étape importante a été franchie en 1991 avec l’adoption du règlement 2092/91 du 24 juin 1991 concernant les productions végétales et les produits transformés qui en sont issus, élargi au secteur animal en 1999. Avec le nouveau règlement européen 834/2007 entré en vigueur le 1er janvier 2009, les principes et règles fondamentales de l’agriculture biologique, indissociables et cohérents, ont été maintenus. Une nouvelle étape a été franchie dans le sens de l’harmonisation et de la transparence pour les consommateurs au plan européen avec des règles spécifiques à l’aquaculture et à la vinification respectivement entrées en vigueur le 1er juillet 2010 et le 1er août 2012.
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Entre 2000 et 2011, le nombre de fermes bio a été multiplié par 7,2 dans le monde. La surface mondiale cultivée selon le mode biologique a été multipliée par 2,4.
86% des surfaces bio à l’échelle de la planète localisés dans 20 pays
Principaux repères :
Fin 2013, la France comptait 25467 exploitations agricole engagée en bio, soit 5,4% des exploitations françaises (contre 4,7% en 2012) et plus de 7% de l’emploi agricole.1060 756ha étaient conduits en agriculture biologique :
930 868ha certifiés biologiques (+9%/2012) et 129 888 ha en conversion (soit 12% du total) dont plus de 60000 ha en dernière année de conversion. Ces surfaces représentaient, fin 2013, 3,93%de la surface agricole utile nationale (SAU), contre 3,8% en 2012 et 2% en 2007.
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De 2008 à 2012, le secteur bio a doublé en France, à tous les stades du producteur au consommateur. La barre du million d’hectares cultivés selon le mode biologique a été franchie en 2012, ainsi que celle des 4 milliards d’euros d’achats de produits bio par les ménages résidant en France. Les achats de produits bio en restauration collective s’y ajoutent. Leur valeur s’est élevée à 169 millions d’euros en 2012.
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Variation des surfaces agricoles AB entre 1995 et 2015 :
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La part des exploitations principalement orientées vers la polyculture ou le polyélevage est plus forte qu’en conventionnel. Le secteur des fruits et légumes est également davantage présent (16% des fermes en bio alors que leur part est de 7% toutes fermes confondues). En revanche, le secteur des grandes cultures est sous-représenté en bio.
Le mode d’exploitation peut également être mixte (bio et conventionnel) mais elle doit répondre à la réglementation.
Lorsque, en application du paragraphe 2, les unités d’une exploitation ne sont pas toutes affectées à la production biologique, l’opérateur sépare les terres, les animaux et les produits qui sont utilisés pour les unités biologiques ou qui sont produits par ces unités de ceux qui sont utilisés pour les unités non biologiques ou qui sont produits par ces unités, et il tient un registre ad hoc permettant d’attester cette séparation.
Lors du processus de certification : les clients mixtes sont identifiés lors de leur engagement car la mixité entraîne un renforcement éventuel des mesures de contrôles (audit supplémentaire, analyses, contrôle des flux).
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Près de 60% des fermes engagées en agriculture biologique ont le statut d’exploitation agricole individuelle
Les exploitations sous forme sociétaire sont globalement plus représentées en bio, notamment les EARL, SCEA, SCA ou les associations. (35% des statuts en bio, contre 22% pour l’ensemble des exploitations françaises). La tendance du statut individuel sur les 4 dernières années est à la baisse : 57% des exploitations en 2014 contre 64% en 2010. (source : Agence Bio / Notifications – Agreste).
La transformation à la ferme se développe dans tous les secteurs de production biologique. Elle est associée à la vente directe aux consommateurs dans 95% des cas. Outre l’élaboration de vin, la fabrication de fromages, l’élaboration de charcuterie, de pain ainsi que le conditionnement des viandes permettent aux producteurs de créer de la valeur ajoutée à la ferme et d’offrir des produits très typés aux consommateurs.
Les principaux secteurs concernés sont ceux :
Au final, près d’un exploitant sur quatre déclarait en 2014 transformer et/ou conditionner à la ferme ne serait-ce qu’une partie de ses produits contre un sur cinq en 2008.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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