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Les animaux domestiques ont désormais lié leur destin à celui des humains, maladies comprises. Celles-ci sont nécessairement très semblables, puisque humains et animaux vivent côte à côte, ingèrent les mêmes aliments provenant des mêmes fournisseurs et les mangent à la même cadence. Maître et chien souffrent des mêmes maladies de civilisation : arthrose, diabète, eczéma, allergies.
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Ils meurent également des mêmes causes : « Au grand âge, le comportement et les causes de mortalité sont de plus en plus semblables chez l’être humain et le chien », déclare la zoologiste Helga Eichelberg, qui a étudié 9248 causes de décès chez le chien. Le cancer tue 27,3 % des chiens et 24 % des humains, les maladies de l’appareil digestif tuent 4,8 % des hommes et 7,8% des chiens.
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Comme chez les humains, le mal qui tourmente le plus les pauvres bêtes est l’obésité. Selon les estimations des vétérinaires, jusqu’à 40 % des chats et des chiens américains sont trop gros. Aussi a-t-on récemment ouvert à Los Angeles un club de « fitness » pour chiens où Bello et Rex peuvent éliminer leurs kilos superflus en courant sur un tapis roulant ! Le Dr Elisabeth Hodgkins, spécialiste américaine d’alimentation animale déclare: « Les chiens ne savent plus distinguer entre leurs besoins et leurs désirs. »
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Évidemment, ce n’est pas un hasard et il a fallu faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour débarrasser les animaux de la sensation instinctive de satiété, frein naturel à la suralimentation.
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Prenons le cas de la fabrique d’arômes de Holzmindent. Celle-ci fournit des goûts raffinés aux producteurs d’aliments pour chats et pour chiens et peut leur prouver que les résultats commerciaux sont nettement meilleurs lorsque leurs boîtes incluent des arômes venant de leurs laboratoires. Le fabricant d’arômes a d’ailleurs déposé un brevet auprès de l’Office européen des brevets, sous le numéro 0 043 486 A 2 qui concerne “un nouvel agent aromatisant pour aliments pour animaux”. Bien sûr ceci a été amplement prouvé par des tests.
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Tous les animaux préféraient les aliments aromatisés. Les chiens consommaient en moyenne 61,3 % de la nourriture aux arômes, contre 38,7 % des aliments normaux. Les chats manifestaient une préférence encore plus nette : ils avalaient 70,1 % des aliments aromatisés contre 42,8 % des autres. « S’ils le pouvaient, les chats achèteraient Whiskas« , dit la publicité. Cela pourrait s’expliquer par le fait que ces boîtes contiennent des goûts de synthèse raffinés : c’est le cas du « Whiskas au bœuf », du « Whiskas à l’agneau et à la volaille » ainsi que du « Sheeba à la sole en aspic » De même, le « dîner gourmet » de Friskies, filiale de Nestlé, contient des arômes industriels, tout comme la spécialité au bœuf et au poulet pour chats de la même maison. Les propriétaires des animaux pourraient le savoir s’ils lisaient les étiquettes américaines. Mais rien de tout cela n’est mentionné en Europe !
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Ainsi, les chats et les chiens sont-ils eux aussi menés par le bout du nez. Mais ils bénéficient d’expériences gustatives dont leurs ancêtres de l’ère pré-industrielle n’auraient pas pu rêver.
Quant aux porcs qui ont enfin la possibilité de s’adonner avec délices à leur pulsion primale pour les fraises à la chantilly, la rapidité de leur engraissement devrait servir de sonnette d’alarme pour les êtres humains. Car ces derniers aussi peuvent prendre, grâce aux arômes, plus de poids qu’ils ne le voudraient.
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L’association de lobbying de l’industrie des arômes le reconnaît elle-même. Dans un document d’information intitulé « Arômes – questions et réponses » l’association écrivait : « Enfin, relevons que l’on n’a pas encore connaissance de problèmes de santé dus à la consommation de denrées alimentaires aromatisées, à l’exception de l’excès de poids ».
Cet aveu date du 22 janvier 1996 et a été diffusé pendant des années, sans que le grand public le sache. Mais, lorsque les questions de goût ont commencé à susciter un intérêt général et que les problèmes d’obésité sont devenus de plus en plus pressants, le lobby des arômes a revu sa position. Il a publié, au mépris de la vérité, un démenti récusant « l’assertion » selon laquelle « les arômes pourraient entraîner l’obésité. »
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Le problème se complique si l’on considère le problème du parasitisme, qui va faire évoluer l’appétit … Voici le produit que nous utilisons en Suisse et qui regroupe, sous la forme d’un complément alimentaire, des vermifuges végétaux très classiques …
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Mais il n’y a pas que nos animaux de compagnie ! Chaque espèce a une physiologie différente, ainsi :
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Ainsi, le cheval n’a qu’un estomac, mais mastique 10 heures par jour ! Il assimile les bactéries de son intestin ce qui lui procure une partie de ses proteines, et il a des dents devant qui lui permettent de couper beaucoup d’herbe dans la journée contrairement aux vaches, brebis….
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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