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Les amyotrophies spinales proximales (parfois appelées ASA, ASI, SMA, Amyotrophie spinale 5q, etc…) sont des maladies rares héréditaires où un gène défectueux (SMN1) provoque la dégénérescence des cellules nerveuses qui innervent les muscles. La conséquence de cette anomalie génétique est une faiblesse et une fonte musculaire qui entraînent des troubles de la posture et des mouvements, ainsi que des troubles respiratoires ou de la déglutition.
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Il existe quatre types d’amyotrophie spinale proximale, dont trois apparaissent pendant l’enfance. Les symptômes varient selon le type de maladie, sa sévérité et l’âge de la personne. L’amyotrophie spinale proximale touche aussi bien les filles que les garçons. Il y a en France environ 120 nouveaux cas d’amyotrophie spinale par an et il y aurait entre 1 500 et 2 500 personnes malades, tous types confondus.
On estime le nombre d’enfants atteints d’amyotrophie spinale infantile (types I, II ou III) à une sur 6 000 à 10 000 naissances. L’amyotrophie spinale de type IV est plus rare, elle concerne une personne sur 300 000 environ. Les amyotrophies spinales proximales sont donc des maladies dites « rares ».
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Globalement, les symptômes des ASP sont une faiblesse et une fonte des muscles du tronc (muscles du dos, abdominaux, muscles respiratoires, etc.), des épaules et des hanches, éventuellement des membres (surtout des jambes) ou du visage ou de la gorge.
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Les conséquences de ces faiblesses musculaires sont diverses : difficultés à se tenir assis, debout ou à marcher, difficultés à respirer ou à avaler, démarche anormale, tremblements des mains, perte de réflexes, paralysies, etc. Chaque cas est particulier. Chez les enfants, les problèmes de scoliose (déviation et torsion de la colonne vertébrale) sont fréquents. Malgré la courte espérance de vie des enfants atteints d’ASI de type I, leur existence peut être remplie de joie et de bonheur. Vous pouvez leur donner des moments de douceur et de câlins, mais aussi de joie grâce à des jouets choisis en fonction de leur handicap. Il est assez difficile de trouver des jeux et des jouets que ces petits pourraient utiliser eux-mêmes, en raison de leur capacité de mouvement réduite et de leur faiblesse. Il faut des jouets très légers et qui se bougent facilement.
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Les muscles des organes internes (vessie, intestin, estomac, par exemple) ne sont pas touchés, mais une constipation est fréquemment observée. De même, des problèmes de reflux gastro-œsophagien sont assez fréquents. Les amyotrophies spinales proximales ne modifient pas le sens du toucher, la vue, l’ouïe, ni les capacités intellectuelles.
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L’ASP est une maladie génétique héréditaire dite « autosomique récessive ». C’est-à-dire qu’il faut que les gènes SMN1 situés sur chacun des chromosomes 5 soient absents ou mutés pour que la maladie apparaisse. Si un seul gène est défectueux, la personne ne présente pas de symptômes d’amyotrophie spinale. Seuls les enfants ayant reçu le gène défectueux à la fois de leur père et de leur mère sont atteints. Le diagnostic d’un cas d’amyotrophie spinale dans une famille mène généralement à la recherche de la mutation du gène SMN1 chez les autres membres adultes de la famille ayant donné leur consentement. Une enquête familiale permet de prévenir les personnes porteuses d’une copie défectueuse de ce gène qui souhaiteraient avoir des enfants. Elles devront s’assurer que leur conjoint ne porte aucune mutation du gène SMN1. Si ce n’est pas le cas, des mesures pourront être prises pour éviter la naissance d’un enfant atteint de la maladie (recherche de la mutation chez l’embryon, diagnostic préimplantatoire).
La prise en charge médicale de cette maladie vise à donner plus de confort aux personnes qui en souffrent, à réduire le handicap et à prévenir les infections respiratoires.
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Récemment, un médicament a reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour traiter les amyotrophies spinales infantiles (types I, II et III précoce) : le nusinersen (SPINRAZA). Ce médicament agit en augmentant la production de protéine de survie du motoneurone par le gène SMN2 de secours. Dans les essais cliniques, ce médicament a montré une amélioration des fonctions motrices, de la survie sans recours à la ventilation et de la survie en général. Néanmoins, son efficacité semble variable selon le degré de sévérité de la maladie, le moment d’initiation du traitement et sa durée.
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Un autre médicament ayant le même mode d’action (RO70340767) est en cours d’étude. De plus, des essais de thérapie génique visant à remplacer les gènes SMN1 défectueux sont en cours (AVXS-101). Enfin, une substance potentiellement capable de protéger les motoneurones (olésoxime) fait également l’objet d’études cliniques.
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La MTC regroupe ces affections sous la catégorie de « syndrome atrophique«
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Maladies Rares Info Services, renseignements au : 01 56 53 81 36 (en France, appel non surtaxé)
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