Les adénomes hypophysaires ;
— à prolactine = syndrome aménorrhée – galactorrhée (relativement fréquent, mais peut guérir spontanément)
— l’acromégalie (tumeur sécrétant de la GH)
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Rappel physiologique = la thyroïde capte l’iode, qu’elle fixe sur ses hormones (T3/T4) qui vont repartir dans le sang et augmenter l’activité cérébrale, régulée par la TSH, l’hormone hypophysaire qui stimule la sécrétion de T3/T4
NB. Les fourchettes de TSH varient selon les pays. En France, une TSH jusqu’à 4 mUI/L est « normale ». Aux États-Unis, le seuil est à 2,5 mUI/L.
Cet écart laisse de nombreuses personnes sans diagnostic en France ! D’où l’importance d’aller au-delà des simples chiffres et normes.
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L’hyperthyroïdie: accélération métabolique générale =
Ça peut se terminer par une cardiothyréose (insuffisance cardiaque) !
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Hyperthyroïdie =
1/ La Maladie de Basedow (ou Graves aux USA), est une maladie auto-immune où toute la thyroïde sécrète en trop (symptômes: idem + exophtalmie), car présence d’anticorps anti-récepteur à la T3 au niveau de l’hypophyse, ce qui bloque le contrôle en retour.
Solution allopathique : enlever la thyroïde (chirurgie ou iode radioactif) ou en bloquer la sécrétion (Néomercazol)
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2/ Le Nodule Thyroïdien Sécrétion Autonome (NTSA) a une hyperthyroïdie qui n’est pas auto-immune et sans exophtalmie. Traitement chirurgical exclusif.
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L’hypothyroïdie = tableau du Myxœdème :
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Souvent la thyroïde gonfle (= goitre) pour essayer de compenser (Marieb p. 640).
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volumineux goitre
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Crétinisme : pathologie des enfants nés de parents hypothyroïdien (il n’y a pas eu de maturation du cerveau). Ex: « crétin des Alpes »: carence en iode dans l’alimentation.
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2/ Maladie d’Haschimoto
Maladie auto-immune à Anti-corps anti-thyroglobuline et anti-péroxidase. Commence par des poussées d’hyperthyroïdie, puis bas cule dans l’hypo. Traitement : patients à supplémenter à vie.
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Comme la thyroïde, les glandes parathyroïdes sont susceptibles de présenter des pathologies aux origines mal connues.
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— L’hyperaldostéronisme … rare
— L’insuffisance surrénalienne lente ou « maladie d’Addison » : fatigue extrême, hypotension artérielle, constipation, mélanodermie = assombrissement de la peau jusqu’à ce qu’elle devienne noire. Des douleurs lombaires et des troubles gastriques sont fréquemment associés.
Causes : tuberculose ou maladie auto-immune le plus souvent (ex.: JFK).
— L’insuffisance surrénalienne aiguë, exemple : par sevrage brutal d’un traitement corticoïde !
— L’augmentation des glucocorticoïdes donne la « maladie de Cushing » avec une prise de poids (face de lune) et un symptôme particulier: la « bosse de bison » (lipome dorsal haut) (Marieb p. 647).
Symptômes de la maladie de Cushing … Ce tableau peut être aussi induit par un traitement corticoïde au long cours – plusieurs années !
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Pathologie de la médullo surrénale qui sécrète l’adrénaline : le « phéochromocytome » (plutôt chez les hommes): poussée hypertensive, de courte durée (30 minutes environ): il faut enlever la tumeur.
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Diabète de type 1 (insulinodépendant / maigre / du jeune) : lié à la destruction des Ilots de Langerhans (le pancréas endocrine, qui sécrète l’insuline).
Symptômes : asthénie, polyurie, polydipsie, polyphagie (APPP= mémo technique), si ça continue il y a un amaigrissement progressif.
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Diabète de type 2 (NID / des personnes âgées) : le système immunitaire créer des anticorps qui bloquent les sites récepteurs à l’insuline. Donc augmentation du taux de l’insuline vasculaire pour compenser : on parle alors d’hyper-insulinisme. Ce problème va se manifester par des « yoyo glycémiques » qui poussent à la prise répétée d’aliments sucrés.
Symptômes : Augmentation de la masse grasse abdominale, maladies du « syndrome métabolique » (HTA, prise de poids, hyperglycémie, hypercholestérolémie, goutte, micro-albuminurie et risque de phlébite).
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Complications aiguës :
Coma hypoglycémique : les cellules ne reçoivent plus assez de sucre et le cycle de Krebs s’arrêtent presque complètement = fatigue, sensation de boulimie et évanouissement. Donner à manger pour compenser l’hypoglycémie (risque chez les diabétiques de type 1, car ils se font l’insuline et oublient de manger). Apparaît et disparait assez rapidement (sueurs froides).
Coma acido-cétosique : trop de sucre, coma qui s’installe sur 1 ou 2 jours et difficile à récupérer.
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Complications chroniques communes :
1/ la micro angiopathie diabétique (MAD), c’est le lit capillaire qui se bouche progressivement. Donc il y aura des complications vasculaires avec des phénomène d’ANGOR, de claudications intermittentes (peuvent pas marcher trop sans s’arrêter), problème d’impuissance vasculaire. La moitié des diabétiques meurent aveugles et que 1/3 meurent d’une insuffisance rénale.
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2/ les névrites du diabète :
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3/ Le diabète chez la femme enceinte peut avoir plusieurs conséquences indésirables pour l’enfant, notamment des malformations congénitales, un poids plus élevé à la naissance et un risque accru de mortalité périnatale.
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Les autres hormones stéroïdiennes … un examen de choix : le « profil hormonal salivaire«
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Parfois, d’un coup d’oeil, on peut se faire une idée …
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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