Print Friendly, PDF & Email

Pathologies de l’appareil endocrinien

Affections de l’hypophyse :

Les adénomes hypophysaires ;

— à prolactine = syndrome aménorrhée – galactorrhée (relativement fréquent, mais peut guérir spontanément)

— l’acromégalie (tumeur sécrétant de la GH)

.

Affections de la Thyroïde 

.

Rappel physiologique = la thyroïde capte l’iode, qu’elle fixe sur ses hormones (T3/T4) qui vont repartir dans le sang et augmenter l’activité cérébrale, régulée par la TSH, l’hormone hypophysaire qui stimule la sécrétion de T3/T4

.

ThyroïdGland

.

L’hyperthyroïdie: accélération métabolique générale =

  • perte de poids, malgré polyphagie
  • rythme cardiaque augmenté
  • troubles de l’humeur (le divorce !)
  • bouffées de chaleur
  • tremblement fin des extrémités
  • agitation avec fatigabilité

Ça peut se terminer par une cardiothyréose (insuffisance cardiaque) !

.

1/ La Maladie de Basedow (ou Graves aux USA), est une maladie auto-immune où toute la thyroïde sécrète en trop (symptômes: idem + exophtalmie), car présence d’anti-corps anti-récepteur à la T3 au niveau de l’hypophyse, ce qui bloque le contrôle en retour.

Solution allopathique : enlever la thyroïde (chirurgie ou iode radioactif) ou en bloquer la sécrétion (Néomercazol)

.

2/ Le Nodule Thyroïdien Sécrétion Autonome (NTSA) a une hyperthyroïdie qui n’est pas auto-immune et sans exophtalmie. Traitement chirurgical exclusif.

.

.

L’hypothyroïdie : tableau du Myxœdème :

  • Prise de poids
  • Bachycardie
  • Apathie, asthénie, dépression
  • Mémoire fléchissante
  • Constipation
  • Troubles cutanés et chute des cheveux
  • Frilosité
  • Crampes
  • Anémie macrocytaire et hypercholestérolémie

.

Souvent la thyroïde gonfle (= goitre) pour essayer de compenser (Marieb p. 640).

.

Goitre  volumineux goitre

.

Crétinisme : pathologie des enfants nés de parents hypothyroïdien (il n’y a pas eu de maturation du cerveau). Ex: « crétin des Alpes »: carence en iode dans l’alimentation.

.

2/ Maladie d’Haschimoto

Maladie auto-immune à Anti-corps anti-thyroglobuline et anti-péroxidase. Commence par des poussées d’hyperthyroïdie, puis bas cule dans l’hypo. Traitement : patients à supplémenter à vie.

.

Pathologies des dysfonctions des parathyroïdes 

.

Comme la thyroïde, les glandes parathyroïdes sont susceptibles de présenter des pathologies aux origines mal connues.

  • Ainsi, elles peuvent grossir et libérer des quantités beaucoup trop importantes de parathormone, entraînant une hyperparathyroïdie.
  • Inversement, une hypoparathyroïdie peut survenir lorsque les glandes parathyroïdes ne fonctionnent pas suffisamment. Cela entraîne notamment un manque de PTH qui va à son tour provoquer une hypocalcémie. Il en existe différentes formes :.

.

.

Pathologies de la corticosurrénale (plus rares) 

– L’hyperaldostéronisme … rare

– L’insuffisance surrénalienne lente ou « maladie d’Addison » : fatigue extrême, hypotension artérielle, constipation, mélanodermie = assombrissement de la peau jusqu’à ce qu’elle devienne noire. Des douleurs lombaires et des troubles gastriques sont fréquemment associés.

Causes : tuberculose ou maladie auto-immune le plus souvent (ex.: JFK).

– L’insuffisance surrénalienne aiguë, exemple : par sevrage brutal d’un traitement corticoïde !

– L’augmentation des glucocorticoïdes donne la « maladie de Cushing » avec une prise de poids (face de lune) et un symptôme particulier: la « bosse de bison » (lipome dorsal haut) (Marieb p. 647).

   

Symptômes de la maladie de Cushing … Ce tableau peut être aussi induit par un traitement corticoïde au long cours – plusieurs années !

.

Pathologie de la médullo surrénale qui sécrète l’adrénaline : le « phéochromocytome » (plutôt chez les hommes): poussée hypertensive, de courte durée (30 minutes environ): il faut enlever la tumeur.

.

Pathologies du pancréas : les diabètes (type 1 et 2)

.

Diabète de type 1 (insulinodépendant / maigre / du jeune) : lié à la destruction des Ilots de Langerhans (le pancréas endocrine, qui sécrète l’insuline).

Symptômes : asthénie, polyurie, polydipsie, polyphagie (APPP= mémo technique), si ça continue il y a un amaigrissement progressif.

.

.

Diabète de type 2 (NID / des personnes âgées) : le système immunitaire créer des anticorps qui bloquent les sites récepteurs à l’insuline. Donc augmentation du taux de l’insuline vasculaire pour compenser : on parle alors d’hyper-insulinisme. Ce problème va se manifester par des « yoyo glycémiques » qui poussent à la prise répétée d’aliments sucrés.

Symptômes : Augmentation de la masse grasse abdominale, maladies du « syndrome métabolique » (HTA, prise de poids, hyperglycémie, hypercholestérolémie, goutte, micro-albuminurie et risque de phlébite).

.

.

Complications aiguës :

Coma hypoglycémique : les cellules ne reçoivent plus assez de sucre et le cycle de Krebs s’arrêtent presque complètement = fatigue, sensation de boulimie et évanouissement. Donner à manger pour compenser l’hypoglycémie (risque chez les diabétiques de type 1, car ils se font l’insuline et oublient de manger). Apparaît et disparait assez rapidement (sueurs froides).

Coma acido-cétosique : trop de sucre, coma qui s’installe sur 1 ou 2 jours et difficile à récupérer.

.

Complications chroniques communes :

1/ la micro angiopathie diabétique (MAD), c’est le lit capillaire qui se bouche progressivement. Donc il y aura des complications vasculaires avec des phénomène d’ANGOR, de claudications intermittentes (peuvent pas marcher trop sans s’arrêter), problème d’impuissance vasculaire. La moitié des diabétiques meurent aveugles et que 1/3 meurent d’une insuffisance rénale.

  • La rétinopathie diabétique est la principale cause de cécité et de troubles visuels. Le diabète sucré provoque, au niveau des capillaires de la rétine, des lésions qui entraînent une baisse de l’acuité visuelle.la baisse de l’acuité visuelle attribuable à certains types de glaucome et de cataracte pourrait également être plus fréquente chez les diabétiques.
  • Les cardiopathies sont responsables d’environ 50 % des décès chez les diabétiques dans les pays industrialisés. Parmi les facteurs de risque chez le diabétique, on peut citer le tabagisme, l’hypertension et l’obésité. Le diabète supprime la protection contre les affections cardiaques dont jouissent les femmes préménopausées non diabétiques. Le dépistage et la prise en charge diététique de ces pathologies peuvent permettre de retarder ou de prévenir les cardiopathies chez les diabétiques.

.

2/ les névrites du diabète :

  • Elles peuvent conduire à une perte de la sensibilité et à des lésions des membres. Elles sont également une cause importante d’impuissance chez les hommes, parfois dès 50 ans.
  • Le « pied diabétique » apparaît à la suite d’une évolution pathologique au niveau des nerfs et des vaisseaux. Il évolue fréquemment vers l’ulcération et doit alors être amputé. C’est l’une des complications les plus coûteuses du diabète, en particulier dans les communautés où les gens sont mal chaussés (SDF). Le diabète est la cause la plus fréquente d’amputation chirurgicale des membres inférieurs, intervention que l’on peut éviter en examinant et en soignant régulièrement les pieds.

Diabète:nerfs

.

3/ Le diabète chez la femme enceinte peut avoir plusieurs conséquences indésirables pour l’enfant, notamment des malformations congénitales, un poids plus élevé à la naissance et un risque accru de mortalité périnatale.

.

Les autres hormones stéroïdiennes … un examen de choix : le « profil hormonal salivaire« 

.

.

Parfois, d’un coup d’oeil, on peut se faire une idée …

.

Inscrivez vous à notre newsletter !

Vous appréciez les articles de notre site ?

Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?

Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils