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Une contribution des « approches différentes »

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Disons le tout net, il n’est pas question de se substituer aux traitements classiques de la tumeur, mais plutôt d’optimiser les défenses du corps et de minimiser les effets des traitements lourds. Ceux qui proposent d’arrêter un traitement anti-tumoral classique font erreur, lisez : Use of Alternative Medicine for Cancer and Its Impact on Survival. Skyler B. Johnson, Henry S. Park, Cary P. Gross, James B. Yu. J Natl Cancer Inst (2018).

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A/ Quel est « le sens » du cancer ? … c’est le « non-sens » !

« Naturellement, j’ai aussi le cancer, ce qui va de soi si l’on en juge d’après ce que je viens de dire » (F. Zorn)

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Que veut dire avoir un cancer ? Chaque épreuve (événement plus ou moins grave de notre vie) représente un choc affectif (événement traumatique) + un choc organique (car l’organe mémorise la surcharge d’informations).

Il s’en suit une répression (refoulement / non reconnaissance) des désirs (pulsions) par une trop forte pression des interdits (du Surmoi post-oedipien : « Non, je ne craquerai pas !« ) qui peut entrainer une dysfonction immunitaire importante … On ne peut que constater que le profil psychologique (dépressif) de ces malades va de pair avec une immuno-dépression : les endorphines et les interleukines sont cousines ! Ce qui nous a fait dire dans notre précédent ouvrage (Répertoire de médecine intégrée) que « dramatisation et culpabilisation sont les deux mamelles du cancer« .

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La capacité à vivre « l’épreuve de réalité » (reconnaître que l’on sait) passe par un travail de deuil (reconnaissance de la perte de ce qui a été, n’est plus et ne sera jamais plus), est le processus indispensable à un nouvel investissement. L’accepter pour l’intégrer à son histoire, afin de réinvestir un futur possible (survivre = réorganisation à un niveau différent) … Si l’adaptation est impossible (ex.: dénégation), on observera la persistance et l’aggravation des symptômes jusqu’à la rupture :

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Pour la MTC, Cancer = « Sécheresse » (psychorigidité) + « Feu » (souffrance tissulaire) + « Vent » (élément déstabilisant)

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Si, accroché à un ancien mode de fonctionnement, l’histoire de votre patient n’a plus de sens, il y aura délire, c’est à dire des cellules (cancéreuses) dans tous les sens ! Ceci est particulièrement vrai pour certaines femmes par perte du sentiment d’utilité (ex.: perte d’un enfant = cancer du sein) et certains hommes par perte du pouvoir (ex.: fantasme de puissance = cancer de la prostate).

Tout travail psychologique avec ces malades visera d’abord à donner du sens à ce qui n’en a pas eu jusqu’à ce jour, ce dont témoigne la pathologie.

On ne peut plus nier la réalité de ce qui veut s’exprimer : la maladie vous met face à ce que vous voulez fuir, dompter, méconnaître … W. Reich (1897-1957), élève de S. Freud, considérait d’ailleurs que « Le cancer est une stagnation du flux de l’énergie vitale, liée à un échec de l’existence, provoqué par la répression ou le refoulement des passions« .

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B/ un nouvel éclairage immunologique ….

Une révolution se fait jour dans la compréhension du mécanisme de « tolérance immunitaire » dont bénéficie le cancer auprès de son hôte. Le Pr. Polly Matzinger (université de San Diego – USA) a démontré que cette tolérance repose sur le fait qu’il n’y a pas d’activation des cellules dendritiques (« chiens de garde » du SRE) car ces tissus sont en croissance rapide et ne meurent pas, donc pas d’explosion cellulaire, pas d’ions H+ = pas de réponse immunitaire ! Pour traiter le cancer, il faut donc activer les cellules dendritiques par d’autres moyens :

  • abcès de fixation (ex.: BCG thérapie, vaccin Friedmann)
  • protéines de choc thermique, l’IL2 …
  • viscotoxines du Gui (VAF-Iskador), les métaux de Vernes …

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Au stade précancéreux : désarmer la « bombe » … comprendre et rééquilibrer

« Quand vous avez supprimé vos eczémas par des pommades, vos maux de tête et vos douleurs par des cachets, vos pertes par des irrigations diverses, vos ulcérations par des cautérisations, des injections ou des rayons X, vos soucis et chagrins par des tranquillisants ou euphorisants, vous aboutissez à un état « révolutionnaire », qui quand il n’est plus réversible se manifeste alors sous forme d’un cancer ou d’affections incurables du système nerveux ou circulatoire » (P. Chavanon).

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L’homéopathie considère le cancer comme l’aboutissement d’une dysrythmie polydiathésique (stade 6 de « dédifférenciation » de la classification de H.H. Reckeweg), dont la tumeur n’est que l’expression proliférative. Le patient s’est trouvé poussé vers ce stade 6 (de gravité extrême) par un ensemble de « suppressions » : allergies diverses (désensibilisées ?) ou états inflammatoires et infectieux chroniques (traités par des antibiotiques et corticoïdes), qui conduisent à un dérèglement considérable des équilibres immunitaires. Les symptômes manquants sont alors remplacés par la fatigue, la mauvaise odeur des éliminations (cf. Hydrastis, Psorinum, Thuya occ…) et une anxiété obsessionnelle (soucis et craintes pour sa santé), véritable « tumeur mentale ». Celle-ci s’accompagne souvent de rancœurs (ressentiments, frustrations) et de perte d’espoir (démotivation).

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Pré-cancer = facteurs constitutionnels x facteurs généraux x facteurs locaux

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1 – facteurs constitutionnels = commencez par un Nosode de diathèse (cf. problématique du patient) :

  • Medorrhinum : tumeurs hypertrophiques dures, d’évolution lente, psyché de refoulement et de culpabilité,
  • Luesinum : tumeurs invasives et ulcérées, psyché paranoïde et insomniaque.
  • Tuberculinum : lésions précancéreuses hémorragiques et/ou surrinfectées

– Il sera aussi possible à ce stade d’utiliser certains stock-nosodes comme :

Carcinosinum (cf. pathogénésie de Foubister en 1954), décompensation grave des fonctions d’équilibre du pôle Rate-pancréas

ou Colibacillinum …  dépression + troubles de la « voie des eaux ».

NB. Certaines affections héréditaires rares prédisposent au cancer : la polypose rectocolique, la maladie de Recklinghausen (cf. le film « Elephan-man »), le syndrome de Li et Fraumeni, etc …

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blank  l’approche métabolique

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2 – facteurs généraux = le BNS24 prend en compte l’environnement psychologique et des contraintes induites sur le plan endocrinien et somatique. Régulation de l’activité biologique par les sels et les plantes. A ce stade, on peut considérer qu’un malade suffisamment drainé (auto et exo-intoxications, dont Kalium muriaticum sera un des remèdes principaux), débloqué (neuralthérapie des cicatrices et soins des foyers dentaires ++) et dynamisé (verbalisation des chocs affectifs) doit pouvoir éviter cette somatisation tissulaire brutale.

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Les tumeurs n’ont pas de marqueurs spécifiques sur les BNS, d’autant plus qu’il faut faire la part entre les différentes images des contraintes biologiques qui se superposent :

  • l’aspect fonctionnel préexistant du terrain du malade,
  • l’élément inflammatoire vasculaire péri-tumoral (néo-vascularisation),
  • les différents éléments thérapeutiques (iatrogènes ?).

Surveillez néanmoins les paramètres suivants :

Cuprum (l »Acétate de Cuivre acide » du pr. A. Vernes) : celui-ci est bas dans les états précancéreux, puis s’élève (// Alpha 1) soudain aux premiers rangs des tests, quand la tumeur s’organise et que sed éveloppe la néo-vascularisation!

– C’est aussi Zincum (les métalloprotéinases), Iodum (-> Phytolacca), Aurum (-> Conium/Asterias ?) ou Cadmium (cf. la pathogénésie de Cadmium sulf.) qui s’élèvent le plus fréquemment dans les cancers invasifs.

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NB. les tumeurs des organes fermés (ex.: prostate, cerveau …) s’expriment peu sur les BNS, tant qu’ils n’ont pas franchi les limites anatomiques de leurs enveloppes (capsule, méninges …). Autre cause d’erreur : lorsque l’évolution se fait vers une issue fatale, les BNS ont tendance à se normaliser un temps, car les réactions inflammatoires de l’organisme s’atténuent en même temps que les défenses s’effondrent.

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Les prescriptions proposées par l’ordinateur, en fonction du BNS sont également intéressantes, on y retrouve :

Les polyposes (cf. pathogénésies) :

  • Teucrium marum (na) … le nez et les sinus
  • Teucrium scorodonia (si) … le col utérin

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Les carcinomes in-situ : Viscum album (pb) … cf. VAF / Iskador anthroposophique

Certaines plantes proposée par le programme doivent nous faire suspecter un cancer, car elles contiennent des antimitotiques, ainsi :

  • Chelidonium majus (ph) … classiquement utilisé sur les verrues
  • Vinca rosea (na) … (cf. le VR de Beljanki / la Vinorelbine)
  • Taxus baccata (hg) … le sein et l’ovaire (cf. le Taxol)

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D’autres plantes réduisent les inflammations chroniques, qui « font le lit du cancer », exemples :

  • Agrimonia eupatoria (mg) … le sein
  • Allium sativum (as) … la vessie
  • Calendula off. (hg) … les myélomes, les tumeurs cérébrales
  • Daucus carota (al) … le sein et la peau
  • Glycyrrhiza glabra (s) … le tube digestif
  • Ornithogalum umbel. (ag) … l’estomac et le duodénum
  • Sedum acre (as) … irritation ou fissure ano-rectale

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Enfin, deux plantes vasculaires nous paraissent précieuses, car sans effet anti-cancéreux connu, elles bloquent durablement la capacité métastatique en 1 DH 30 gouttes/jour (effet anti-néovascularisation ?) :

  • Arbutus unedo (al) … draineur général du terrain K, selon Rouy
  • Thea chinensis (s) … anti-oxydante

NB. Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Ces observations qui ne nous étonnent pas, car dès 1977, le National Cancer Institute (USA) a démontré qu’environ 3000 plantes avaient des effets anticancéreux reproductibles.

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3 – facteurs locaux = utilisez les remèdes spécifiques des états sycotiques pré-tumoraux (en fonction des symptômes personnels bien sûr) :

  • Polypose ano-rectale : Thuya occ., Nitricum acid., Sabina (na) …
  • Rectocolite hémorragique : Phosphorus, Nitricum acid., Scrofularia nod. (si) …
  • Maladie de Reclus (sein) : Phytolacca, Thuya occ., Calcarea fluor….
  • Cervicite chronique (utérus) : Nitricum acid., Hydrocotyl, Kreosotum, Psoralea bitum.(hg) …
  • Laryngite chronique du fumeur : Stannum iodatum, Rumex crispus (am), Mentha piperita
  • Œsophagite / Ulcus gastrique : Condurango (au), Ornithogalum, Phosphorus, Iris vers. (ph), Kalium bichromicum

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La séquence à prendre en compte, d’après S. Vallespir :

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David Servan Schreiber, ayant lui-même fait face à plusieurs récidives, avait ses paroles réconfortantes à transmettre : « apprendre à lutter contre le cancer, c’est apprendre à nourrir la vie en nous. Mais ce n’est pas obligatoirement une lutte contre la mort. Réussir c’est l’apprentissage, c’est arriver à toucher l’essence de la vie, à trouver une complétude et une paix qui la rendent plus belle ».

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Une étude parue en 2013 dans le Journal of Clinical Oncology indique que les personnes pouvant compter sur un conjoint ont 20 % de risques en moins de mourir de leur maladie [1]. QUEL QUE SOIT LE TYPE DE CANCER, leurs chances de survie sont plus élevées que pour les personnes seules. Et pour certains types de tumeurs (cancer de la prostate, du sein, colorectal, de l’œsophage, du cerveau et du cou), le simple fait d’être marié augmente plus les chances de survie QUE LA CHIMIOTHÉRAPIE !

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Bien sûr, ce n’est pas le fait de porter une alliance au doigt qui change la donne. Un conjoint rend de nombreux services pratiques : il conduit le malade à l’hôpital, s’assure qu’il a bien toutes ses affaires (son pyjama, ses pantoufles ou son oreiller favori, mais aussi sa nourriture, son livre, sa musique), il s’assure qu’il prend bien ses médicaments, qu’il se nourrit et boit correctement, l’aide à se laver, le rassure et l’aide à se reposer. Il lui donne les nouvelles de l’extérieur qui l’intéressent, avertit l’entourage, organise et suscite des visites réconfortantes. Il donne l’alerte à l’équipe médicale en cas de problème non repéré. Il participe aux prises de décision sur les traitements et contribue à ce que le meilleur choix soit fait. Il tient compagnie au malade, enfin il lui apporte de l’attention et de l’affection ! Les patients ont aussi plus de chances de recevoir un traitement complet lorsqu’ils sont accompagnés d’une personne présente et pro-active, comme le sont souvent les conjoints.

D’autres études ont montré que les personnes mariées ont plus tendance que les personnes seules à suivre un traitement jusqu’au bout, même lorsque le traitement est douloureux physiquement et nécessite de fréquentes visites à l’hôpital, ce qui est le cas en général des traitements contre le cancer.

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Avoir une famille proche augmente de 70 % les chances qu’un patient respecte son traitement, selon un commentaire médical de David Kissane, du Centre contre le cancer Memorial Sloan-Kettering à New York. D’autres recherches enfin avaient indiqué que les patients mariés manifestaient moins de symptômes de dépression, détresse et d’anxiété que les personnes seules. Or, le stress affaiblit le système immunitaire et la dépression peut aussi empêcher un patient de faire une visite nécessaire chez le médecin. Les personnes dépressives qui développent un cancer ont 39 % de risques en plus d’en mourir [2]. Il est aussi possible que la présence d’un conjoint incite les gens à se faire diagnostiquer plus rapidement lorsque les premiers symptômes inquiétants apparaissent.

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Bibliographie : « Le livre de Pierre – Psychisme et cancer  » L.L. Lambrichs (Seuil)

[1] Large Study Finds Association between Marriage Status and Cancer Outcomes

[2] Depression as a predictor of disease progression and mortality in cancer patients: a meta-analysis. Satin JR, Linden W, Phillips MJ. Cancer. 2009

Et :

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