Benoît MURE

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Benoît Jules Mure, né le  à Lyon et mort le  au Caire, est un homéopathe et naturaliste anarcho-syndicaliste français, considéré comme l’un des initiateurs et grand promoteur de l’homéopathie au Brésil, où il est appelé « Bento Mure ».

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Fils de riches marchands de soie de Lyon, il voyage dans toute l’Europe et passe du temps en Sicile où il tente de guérir sa tuberculose. Dans sa quête de guérison, il est guéri, en 1833, par Sébastien Des Guidi, le disciple d’Hahnemann et introducteur de l’homéopathie en France. Il se consacre alors désormais à l’étude de l’homéopathie, et entreprend des études, jamais terminées, de médecine à l’université de Montpellier, de tradition vitaliste. Adepte de l’homéopathie, il fonde, avec des collaborateurs, un dispensaire, à Paris, recevant plus d’un millier de patients par semaine. Il y a également des contacts avec Hahnemann et restera en correspondance avec lui.

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Il rejoint le fouriérisme et décide de s’installer au Brésil en 1840 afin de mettre en œuvre un projet de colonisation inspiré par le socialisme utopique de Charles Fourier. Il part, en 1840, pour Rio de Janeiro où il fonde l’Institut homéopathique du Brésil. À l’époque, les médecins homéopathes s’occupaient principalement de la population nécessiteuse et des esclaves.

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C’est ainsi que le 21 novembre est devenu la « Journée de l’homéopathie » au Brésil
L’arrivée de Benoit Jules Mure au Brésil, le 21 novembre 1840, l’histoire de la médecine brésilienne a changé à jamais.
C’est à cette date que Benoit Jules Mure, un jeune médecin français profondément engagé dans la vision humanitaire de Samuel Hahnemann, a atterri à Rio de Janeiro depuis Marseille, après une longue traversée de l’Atlantique à bord du navire « Bretagne ». Venu dans le pays non seulement un médecin – mais un idéaliste motivé par une mission visant à soulager les souffrances humaines grâce à une médecine plus complète, humaine et scientifique.
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La présence de B. Mure au Brésil a déclenché un mouvement qui allait transformer la médecine d’une manière profonde :
🔹 Fondé le premier dispensaire homéopathique d’Amérique du Sud (1843) à Rio de Janeiro.
🔹 Il a créé des écoles, des consultations populaires et des institutions philanthropiques, rendant l’homéopathie accessible aux plus démunis.
🔹 Il a formé des médecins, pharmaciens et thérapeutes qui sont devenus les graines de la propagation de l’homéopathie à travers le pays.
🔹 Les noms fondamentaux influencés, tels que João Vicente Martins et, des années plus tard, ont généré une lignée médicale qui consoliderait l’homéopathie en tant que spécialité reconnue au Brésil. 📚 Un patrimoine vivant
Aujourd’hui, 184 ans plus tard, le Brésil est l’un des pays où l’homéopathie s’est le plus développé
✔ Spécialité reconnue par CFM depuis 1980
✔ Pratique intégrée au SUS
✔ Écoles, institutions, cours et recherche partout au pays
✔ Une communauté dynamique de médecins, vétérinaires, dentistes, pharmaciens et thérapeutes
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Tout a commencé avec l’atterrissage d’un jeune médecin français à Rio, regardant la baie de Guanabara avec espoir – et portant dans ses bagages de minuscules pots et une immense foi en l’humanité.
✨ Que le 21 novembre nous inspire. Puissions-nous célébrer non seulement l’histoire, mais aussi son engagement continu envers un médicament :

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Références :

  • Roseline Brillat, « Benoit Mure missionnaire de l’homéopathie ». 1809-1858, Editions Boiron S.A, 1988
  • Alain Ségal, Francis Trépardoux, « L’étonnante carrière d’un homéopathe philanthrope fouriériste, Benoît-Jules Mure (1809-1858) », Revue d’histoire de la pharmacie, vol.93, no 348, 2005, p. 579-583,

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