Biologie de la douleur
Les services d’urgences des hôpitaux utilisent plusieurs types d’examens biologiques pour objectiver la douleur et les mécanismes qui la sous-tendent :
* La Troponine identifie les syndromes coronariens atypiques (son élévation a aussi une valeur pronostique). Normalement inférieur à 0,6 microgramme/l.
NB. en cas de positivité, on complètera le bilan par le dosage de :
- CPK (10 à 200 UI/l.)
- LDH (100 à 350 UI/l.)
* Les D-Dimères sont issues de la dégradation de la fibrine. Normalement inférieures à 500 microgrammes/l., elles augmentent dans les thrombophlébites.
* Le NT-proBNP (Brain Natriuretic Peptide) est un bon marqueur de l’insuffisance cardiaque aiguë, son taux est normalement inférieur à 300, quelque soit l’âge.
* La PCT (ProCalcitonine) est spécifique (dès la 3ème heure) des infections bactériennes et parasitaires sévères (ex.: méningite, pyélonéphrite …). Son taux est normalement compris entre 6 et 20 ng./l. et sa 1/2 vie est de 24 heures.
Règle pour l’évaluation clinique du niveau de la douleur …
Sur les BNS 12, au niveau du protidogramme, l’association d’une « hypo Albumines » et d’une « hyper Alpha 1 » signe une « acidose localisée sur sècheresse », ce qui se déroule toujours dans un contexte plus ou moins algique !
On observera aussi la déviation (hyper ou hypo) des Euglobulines, qui signent le niveau du stress oxydatif, c’est à dire l’inflammation des tissus.
Sur les BNS 24, nous porterons une attention particulière aux paramètres :
- « Magnesia » (réactif = Magnesia phosphorica) qui est le plus fidèle marqueur douloureux : en hyper-floculation, la douleur est aiguë, en hypo, elle est chronique.
- « Carbo » qui s’élève quand il y a des sensations de brûlures
- « Kalium » peut aussi être le marqueur de douleurs ponctuelles,
- « Argentum », dans le cas d’une irritation chronique des muqueuses.
Les douleurs chroniques :
Continuons notre recherche statistique des pathologies compliquées. Sous le mot-clef « douleurs chroniques », nous avons extrait 32 dossiers. Parmi ceux-ci nous avons :
7 cas de fibromyalgies 12 cas de douleurs tendino-musculaires
6 cas d’arthroses/ arthrites 2 cas de polyarthrite rhumatoïde
+ quelques cas de douleurs viscérales (colon, sinus …)
Il faut en effet différencier les douleurs chroniques (+ de 1 an, ne cédant jamais), des douleurs traumatiques ou aiguës la plupart du temps en relation avec un foyer perturbateur, qui se révèle dans une situation d’acidose localisée sur sècheresse (hypo ALB + hyper Alpha 1).
Curieusement, les aspects biologiques de ces BNS sont assez proches et globalement hypofloculants (ce qui signe la chronicité) sauf :
- quelques paramètres isolés : Ars (x11), Ag (x6), Am (x3), Mg (x3)
- 4 aspects « hyper Beta + Gamma », qui correspondent aux arthrites et polyarthrites
Le nombre de plantes proposées est également assez réduit, on y trouve :
- des huiles (oméga 3 : prostaglandines) : Brassica oleifera (clef des fibromyalgies) / Oenothera biennis (ac) clef des neuro-algodystrophies.
- des anti-inflammatoires : Pinus sylvestris(ca) / Salix purpurea / Vanilla planifolia (mg) clef des polyarthrites
- des antalgiques : Composées = Arnica mont. (hg) / Calendula off. (hg) / Chamomilla (na)
Labiées = Ballota foetida(na) / Lavandula (na)
Autres = Avena sativa(zn) / Petasites
- des phythormones : Ajuga reptans(al) / Humulus lup. / Valeriana off. (na)
- des psychotropes : Hypericum perf. (hg) / Melissa(hg) / Thea chinensis (s)
Le choix des sels est encore plus surprenant : les sels que se trouvent en tête des prescriptions sont les sels de SOUFRE : Cuprum sulfuricum / Magnesia sulfurica / Natrum sulfuricum / Zincum sulfuricum
Ce choix est intéressant, car il évoque les phénomènes de « stagnation + chaleur » caractéristiques de ce grand remède, comme sa polarité tendino-musculaire.
Regardez notre power-point sur la douleur :